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2020-05-15T07:53:36+02:00

Comment faire et entretenir son jardin naturellement.

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
Faites ce test avec des tomates par exemple :
D’un côté de la parcelle, faites la « version classique » :
  • Un sol bêché et laissé à nu.
     
  • Une rangée monoculture de tomates, rectiligne et avec des tuteurs.
     
  • Des variétés classiques.
     
De l’autre côté, testez une « version permacole » :
  • Un sol paillé.
     
  • Une équipe de choc : la tomate associée avec ses plantes compagnes comme le poireau, le radis, le chou ou encore les cosmos ou les œillets d’Inde.
     
  • Plantées astucieusement pour créer une variété rustique afin de récupérer ses graines pour la saison prochaine !
     
Voici la technique pour la tomate :

LES VERS DE TERRE 

 
 
Au fait, avez-vous déjà vu un ŒUF de vers de terre ?
Si vous voyez cela dans le sol, cela en est un :

En accord avec les principes des plus grands experts et de l’Observatoire National des Vers de terre, j’ai traité le sujet en détails en vidéos et supports écrits pour vous aider :
☑︎ À cultiver des vers de terre

☑︎ Nourrir vos vers de terre

☑︎ Compter vos vers de terre pour noter la progression dans votre lopin de terre
 
Leur présence sera rapidement visible…= ils vous rendront au centuples vos bonnes actions !
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle sur ce sujet ultra capital
(jardinage mais PAS que).
 
La mauvaise :
Nous sommes en train de vivre une extinction dramatique, passée sous silence : celles des vers de terre.
A mon avis, encore plus grave que celle des abeilles.
 
Au sens où :
  • Les vers de terre sont à la BASE de notre système alimentaire. Et cette base s’écroule…
     
  • Au sens où, eux, et les autres milliards de micro et macro-organismes sous nos pieds se meurent (de faim). Personne pour prendre la relève vu les conditions…
     
  • Or, sans sol vivant/fertile/nourri : ni plante, ni pollinisation ni récolte etc…
La disparition des vers de terre menace notre avenir
Les vers de terre sont aussi précieux que le plancton qui nourrit les poissons et les baleines…
Aussi précieuse que le sang qui coule dans nos veines.
 
Et le « pire » est bien là :

Ce n’est pas tant à cause de nos coups de bêches ou de tracteurs, c’est AUSSI par manque de nourriture : sol à nu, sol avec faible paillage, peu de matière organique offerte à la surface etc…
 
Comment repeupler de manière exponentielle vos sols de vers de terre ?
C’est pourtant simple : ils meurent de faim !
Que faisons-nous face à quelqu’un qui meurt de faim ?

Généralement, on ne lui donne pas de la nourriture tout de suite : son corps déjà déshydraté ne pourrait pas en assurer la digestion, c’est passer d’un extrême à un autre !
 
On y va pas à pas, et on lui donne ce dont il a vraiment besoin au meilleur moment
De l’eau, puis certains nutriments.
De quoi rendre biodisponibles / assimilables la suite des aliments que vous lui donnerez.

Comment faire son  COMPOST

L’automne est une saison propice pour préparer son compost de l’année prochaine. Voici 2 astuces simples pour le réussir à tous les coups :

Astuce 1 : Ne faites pas les mélanges « au pifomètre ».
Faites des mélanges de matières équilibrés !

La décomposition de la matière organique du compost est réalisée par une multitude de petits organismes ! Et comme tous les êtres vivants, ils ont besoin d’une nourriture équilibrée ! Pour cela, il suffit d'alterner et de mélanger :

  • les couches de matières humides, vertes (comme les tontes, les épluchures ou les fanes du jardin) qui se décomposent rapidement
     
  • avec des couches de matière sèche (comme les tailles de haies ou les feuilles mortes) qui se décomposent plus lentement.

Les matières sèches ont pour fonction de structurer le compost, elles vont permettre d’apporter le carbone nécessaire à sa formation.

Les matières humides sont riches en azote, elles sont facilement digérables. Les microorganismes y trouvent sucres et protéines en abondance pour se nourrir, se développer et se reproduire.

Astuce 2 : Être aux petits soins pour les champignons, bactéries, insectes et autres décompositeurs du compost !

Pour bien travailler et décomposer la matière en humus, cette faune a besoin :

  • D’air : En cas de manque, les déchets vont fermenter entrainant alors de mauvaises odeurs.

Un brassage du compost est donc indispensable : retournez-le avec une fourche une à deux fois par mois.

Il est préférable de retourner sur une couche de 30 à 50 cm de profondeur afin de préserver la faune vivant dans les étages inférieurs du compost.
  • D’humidité : Si le compost est trop sec, les organismes décomposeurs vont s’arrêter de travailler (ils sont comme nous : ils boivent de l’eau !) À l’inverse, un compost trop humide va se tasser, fermenter et pourrir. En effet, l’air va moins circuler.
Pour vérifier l’humidité du compost :

Si des moisissures blanches apparaissent, c’est signe que le tas est trop sec. Il suffit alors de l’arroser pour relancer le compostage.

Si le compost a une apparence de pâte foncée et collante, c’est qu’il est trop humide. Une aération en le retournant et en l’étalant temporairement permet de l’assécher.
Lorsque vous ajoutez une grosse quantité de déchets « secs », il est utile d’humidifier le compost pour éviter que le processus de décomposition ne s’arrête.
 
Maintenant que vous connaissez ces règles simples,
vous pouvez vous lancer !!
Pour bien commencer : préparez-vous quelques jours à l’avance !

Ne jetez aucune herbe ni plante du jardin, récupérez toutes les tailles d’arbres fruitiers et ornementaux, les fleurs séchées, ramassez les feuilles tombées et les orties, nettoyez votre poulailler, votre mare, profitez-en pour tondre, et rassemblez toutes ces matières à l’endroit où vous avez choisi pour faire votre compost.

Et c’est parti pour l’assemblage !
  1. Commencez par faire au sol une couche de matière sèche (feuilles mortes, branchages, déchets de taille, carton…) d’une épaisseur de 5 à 10 cm.
     
  2. Humidifiez bien en arrosant pour activer la décomposition
     
  3. Ensuite, déposez une couche de matière verte de 5 à 10 cm également, au-dessus de la couche de matière sèche.
     
  4. Ainsi de suite…
     
  5. Pour terminer, arrosez un peu le tout
     
  6. Afin que votre compost ne se dessèche pas, couvrez-le avec une bonne épaisseur de paille au-dessus et sur tous ses côtés (10 à 15 cm).

Cette couverture fera office d’isolant et maintiendra l’humidité à l’intérieur pendant plusieurs mois.
Le compost sera mûr dans 6 à 12 mois !
 

Bonus :
Petite astuce personnelle pour un compost équilibré toute l’année !!

Il existe un déséquilibre saisonnier dans les déchets disponibles tout au long de l’année.

- Ainsi, l’hiver il y a plus de matières sèches (feuilles mortes, tailles des arbres et arbustes).

- À l’inverse en été, on retrouve plus de matières humides (tontes de gazon).

Telle une petite fourmi faisant ses réserves, en automne stockez dans un coin (à côté du composteur par exemple) des feuilles mortes et du bois récoltés.

Vous pourrez ainsi les réutiliser pour équilibrer votre compost en été !!

Il est temps de prendre soin de vous
FlorenceSaine Abondance

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