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ateliers bien-etre

2016-11-28T18:53:34+01:00

L'exercice pour notre bien-être.

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE

L’effort physique minimal pour rester en bonne santé


Chère lectrice, cher lecteur, 

Les lecteurs de Santé Nature Innovation le savent : la pratique régulière du sport est indispensable à l’entretien de sa santé. Mais sans chercher à décrocher une médaille d’or aux JO ni à ressembler à Arnold Schwarzenegger, vous vous demandez peut-être bien : 
 

« Quelle est la quantité minimale de sport qui me permettra de rester en bonne santé ? »


Autrement dit : « sans chercher les performances ni à améliorer ma silhouette, que dois-je faire au minimum pour ne pas attraper de maladies provoquées par le manque d’activité physique ? » 

Grâce à une nouvelle étude scientifique, nous approchons enfin de la réponse à cette question cruciale et lancinante. 

La réponse est, semble-t-il : quatre minutes

Cette étude, qui a été publiée le mois dernier dans la revue médicale PLos One, a été réalisée par des scientifiques norvégiens, de l’université norvégienne de Science et Technologie, à Trondheim [1]. 

Elle a établi que la façon la plus profitable de se maintenir en bonne santé était de faire des « intervalles d’exercice à haute intensité ». 
 

Un nouvel OVNI dans le paysage : « les intervalles d’exercice à haute intensité »

Cette expression bizarre est tirée de l’anglais : High Intensity Interval Training (HITT). 

C’est une méthode d’entraînement qui consiste à alterner des périodes courtes d’effort intense avec des temps de récupération également très brefs. 

Vous pouvez monter des marches, courir, sauter à la corde, nager, pédaler, aussi vite que vous le pouvez, pendant un temps très court (quelques minutes au maximum) puis vous reposer le même temps. 


Il faut répéter cette séquence quatre à sept fois, ce qui ne fait en tout qu’une très courte période totale d’exercice. 

Ces dernières années, un grand nombre d’études sur le sujet ont montré que s’entraîner de cette façon pouvait être aussi efficace, sur le plan physiologique, que les longues séances d’endurance.

La vie privée des singes

Mais quand on y réfléchit, est-ce si étonnant ? 

L’homme appartient à l’ordre des primates, qui regroupe les grands et les petits singes (ainsi que les lémuriens mais, désolé pour eux, ils sont hors sujet aujourd’hui). 

Or, vous souvenez-vous de votre dernière visite au zoo ? 

Contrairement aux singes que l’on voit dans les documentaires animaliers à la télévision, et qui sont filmés actifs, car c’est à ce moment-là que c’est intéressant, les singes dans les zoos ou dans la nature sont pratiquement toujours assis, couchés, ou encore vautrés ou suspendus, à se balancer tout doucement… 

Vous êtes là, vous les observez… Rien ne se passe. 

Vos enfants s’impatientent. 

Ils crient pour les faire bouger. Ils tapent contre les vitres, lancent des cailloux ou un bout de sandwich (plus rarement des bananes : s’ils en ont, ils préfèrent les manger eux-mêmes). 

Mais le brave chimpanzé, l’orang-outang ou le gorille, s’en moque. Il a l’air d’estimer qu’il n’est pas payé pour faire le singe, justement. 

Après quelques minutes, vous décidez de continuer votre chemin vers l’enclos des castors où, espérez-vous, il y aura plus d’action. 

Mais à peine avez-vous tourné le dos qu’une clameur s’élève. Des cris stridents, des oh et des ah ! 

C’est le singe qui, on ne sait pourquoi, s’est réveillé. 

Tout est allé très vite. En quelques secondes, il est monté à dix mètres de hauteur. Vous n’avez que le temps de l’apercevoir se rattraper à une corde, faire deux pas en équilibre sur une branche vertigineuse… puis s’accroupir à nouveau dans un coin. 

La foule est traversée d’un frisson de joie. Tous les visages se sont éclairés. Mais le spectacle est déjà fini. 

L’épisode vous a toutefois remotivé pour attendre. Les enfants sont à nouveau intéressés par les singes. Tout le monde espère que l’événement va se reproduire sous peu. 

Une minute passe. Puis deux. Puis cinq. 

Toujours rien. Vous commencez à vous demander si, par hasard, vous ne seriez pas tombé sur le seul moment de la journée où le singe aura bougé… 

Vous reprenez votre visite du zoo. 
 

Les êtres humains sont pareils

Certes, certains de nos ancêtres ont développé des techniques de chasse consistant à « courser » des animaux pendant des heures et des heures dans la savane, jusqu’à épuisement de la bête. Les Hottentots de Namibie et d’Afrique du Sud (désert du Kalahari) ont ainsi développé des capacités incroyables d’endurance. 

Mais en général, l’homme n’est pas comme ça. Lui aussi, il aime surtout traîner, faire la sieste. Assis dans un café, il fume, joue plus au moins aux cartes, attend que le temps passe… 

C’est dans ses gènes ! 

Si vous lui en donnez le choix, il préfère (en général) s’asseoir dans son canapé devant la télé… prendre sa voiture, plutôt que de marcher… s’asseoir sur un télésiège plutôt que de remonter la piste les skis sur le dos… 

On peut trouver ça triste, mais c’est comme ça. 

D’un autre côté, l’homme est capable de réagir au quart de tour en cas de danger ou s’il est motivé. Annoncez-lui qu’il a gagné au loto et il se dresse comme un ressort. 

Criez « Au feu ! » ou expliquez-lui qu’un trésor est caché en haut d’un réverbère, il partira en courant et réalisera peut-être d’étonnantes prouesses physiques. 

La semaine dernière, mon petit dernier, Lucien, 2 ans, s’est réveillé à 5 h 30 du matin. Alors que tout le monde dormait, il a escaladé la barrière que nous avions posée pour l’empêcher de tomber dans l’escalier, et il est descendu vers la cuisine (ou plutôt vers le frigo). 

Malheureusement pour lui, le rez-de-chaussée de la maison était sous alarme, pour la nuit. 

Elle s’est déclenchée quand il est arrivé en bas des marches. Toute la famille a été réveillée d’un coup et nous nous sommes tous retrouvés sur le palier du premier étage. Nous n’avons eu que le temps de voir arriver Lucien qui littéralement volait sur les marches, puis franchir d’un bond la barrière (un mètre de haut !), tant il était terrorisé par la sirène qui hurlait derrière lui. 

Jamais nous n’aurions pensé que ce petit bonhomme fût capable d’un tel saut. Un champion ! 

Mais nous connaissons tous des mères de famille qui ont surpassé les exploits des rugbymen pour rattraper un petit en train de basculer dans le vide ou de traverser une route passante. 

Tout cela pour dire que nous, êtres humains, sommes faits pour les efforts brefs et violents

Et il n’est pas étonnant que, finalement, la science découvre que c’est ce qu’il y a de meilleur pour nous maintenir en bonne santé. 
 

Se remettre au sport sans douleur

Les exercices à haute intensité ne sont pas recommandés si vous n’avez plus fait de sport depuis des années, surtout si vous êtes cardiaque. Allez-y doucement au début. Reprenez une activité physique douce. 

Mais dans un second temps, quand vous commencerez à retrouver votre forme, ces exercices seront plus efficaces que l’endurance pour maintenir et améliorer votre santé. 

« Une des principales raisons pour renoncer au sport est que les gens pensent ne pas avoir le temps », explique Arnt Erik Tjonna, en post-doctorat à l’université norvégienne de Science et Technologie, qui a dirigé l’étude [2]. 

Avec ses collègues, il a rassemblé vingt-six personnes en surpoids et sédentaires, afin de tester sur elles les exercices d’intervalles à haute intensité de quatre minutes. 

Après un bref échauffement, ils leur ont demandé de courir à 90 % de leur rythme cardiaque maximal – un effort intense, où « vous ne pouvez pas prononcer des phrases entières, mais seulement des mots » –, pendant quatre fois quatre minutes, avec trois minutes de repos en marchant doucement, et ce trois fois par semaine pendant dix semaines. 

À la fin du programme, les hommes avaient augmenté leur capacité d’endurance de 10 % de plus que ceux qui avaient fait de simples exercices d’endurance, beaucoup plus longs et pénibles. 

Leur métabolisme et leur santé cardio-vasculaire s’étaient améliorés : moins de sucre dans le sang (glycémie), une pression artérielle moindre, même s’ils n’avaient pas beaucoup perdu de graisse corporelle. 
 

« Il ne s’agit pas d’un régime amincissant », a expliqué le Dr Tjonna. « Le but est d’être en meilleure santé lorsque vous n’avez pas le temps de faire plus. »


Une bonne nouvelle, en somme. 

À votre santé ! 

L'exercice pour notre bien-être.
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2016-01-05T13:22:36+01:00

Ces plantes qui nous soignent.

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
Herboristerie : le rapport qui fait PEUR
Chers amis du Naturel,

Le Sénat a lancé une « mission d’information » sur l’herboristerie !Spontanément, mon petit doigt m’a dit « méfiance »……alors j’ai un peu enquêté……et ce que j’ai découvert a confirmé mes pires craintes
Comme vous le savez peut-être, le diplôme d’herboriste a été supprimé par le régime de Vichy, en 1941.Résultat : les herboristeries ont disparu, les unes après les autres.Seules les pharmacies ont eu encore le droit de vendre des plantes médicinales…… mais elles ont abandonné cette mission, pour se concentrer sur les médicaments !
Il faut dire qu’une boîte de médicament est plus facile à stocker que des plantes !Et puis, la phytothérapie (médecine par les plantes) exige un grand savoir traditionnel.Or ce savoir a été perdu, au fil des années.

À la faculté, les étudiants en pharmacie n’apprennent plus que les molécules chimiques… les plantes traditionnelles sont ignorées, dédaignées, voire méprisées.Et cela vaut même pour les huiles essentielles : une enquête récente en Suisse a montré que la plupart des pharmaciens ne savent absolument pas comment s’en servir !!! [1]
Au total, tout a été fait pour qu’il soit très difficile de se soigner naturellement, avec des plantes.
Et les rares herboristes qui résistent à l’oppression sont poursuivis comme des malfaiteurs !

Persécutés parce qu’ils vendent des plantes médicinales !

En France, la « police de la santé » a fait fermer les herboristeries, les unes après les autres.

Longtemps, l’herboristerie du Palais Royal, à Paris, a « résisté à l’envahisseur », grâce à la ténacité de Michel Pierre, un immense spécialiste des plantes et des tisanes.

Mais Michel Pierre a fini lui aussi par être traîné en correctionnelle, sur plainte de l’Ordre national des pharmaciens… et condamné pénalement à des amendes par la Cour d’appel.

Et pourtant, dans son réquisitoire, même le Procureur de la République a souligné l’absurdité de la situation :
« Formellement, vous serez déclaré coupable, mais j’ai totalement conscience des limites de cette loi puisque l’on est dans une impasse totale. On peut aussi déplorer que le savoir-faire des herboristes, qui existent depuis des siècles, voire depuis toujours, et qui sont les ancêtres des pharmaciens, se perde... J’espère que les législateurs trouveront les moyens de régulariser les choses »


Pour un autre herboriste parisien, Jean-Pierre Raveneau, la sanction a été encore plus sévère.
En 2016, il a été condamné à un an de prison avec sursis pour « exercice illégal de la pharmacie en récidive »… alors qu’il est lui-même docteur en pharmacie !

L’un de ses « crimes » était d’affirmer que 80 % des maladies pouvaient être combattues avec des plantes… ce qui est rigoureusement exact !

La vérité, c’est que Big Pharma n’aime pas la concurrence :

On marche sur la tête !!!

Pour l’industrie pharmaceutique, la situation actuelle est idéale : seuls les pharmaciens ont le droit de vendre des plantes médicinales… mais aucun, ou presque, n’utilise ce droit… ce qui empêche les patients de se soigner naturellement… et laisse libre cours au « tout médicament chimique » !

On atteint ainsi un sommet dans l’absurde.

Les herboristes, ceux qui détiennent le savoir traditionnel sur les plantes :

  • N’ont pas le droit de vendre des plantes qui guérissent, en dehors des 148 plantes autorisées à la vente ;

  • Et sur ces 148 plantes autorisées, ils n’ont pas le droit de conseiller les gens sur la façon de les utiliser pour se soigner !

Un herboriste peut être condamné simplement pour avoir dit qu’une tisane au thym ou au romarin soigne un rhume ou un mal de gorge !

Et pendant ce temps-là, les pharmaciens vendent massivement du Doliprane sans la moindre restriction, alors que ce médicament est la cause numéro 1 des hépatites fulminantes en Occident !

Écoutez Thiery Thévenin, auteur de « Plaidoyer pour l’herboristerie » :
« Les pharmacies devraient d'abord balayer devant leur porte avant de s'en prendre aux personnes qui s'intéressent aux plantes. À ma connaissance, l'herboristerie de la place de Clichy n'a intoxiqué personne. Il faut relativiser la dangerosité des plantes. En revanche, combien de gens ont-ils été envoyés à l'hôpital à cause des médicaments ? »
Voilà pourquoi Thierry Thévenin se bat, avec d’autres, pour recréer un diplôme d’herboriste, comme il en existe en Allemagne, en Belgique ou en Suisse.

Et figurez-vous que le Sénat en France a décidé de s’emparer du sujet !

À quelle sauce allons-nous être mangés ?

Le 18 avril 2018, le Sénat a lancé une « mission d’information le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales, des filières et métiers d’avenir ».

En apparence, cette mission semble être un progrès. Enfin on parle de ce sujet !

Le sénateur chargé de préparer le « rapport », Joël Labbé est d’ailleurs un écologiste sincère, convaincu de l’intérêt de l’herboristerie.

Et pourtant, mon premier réflexe a été d’avoir peur.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que le parti au pouvoir, « En Marche », est très proche de Big Pharma.

Pensez à la loi sur les 11 vaccins obligatoires… à l’offensive contre l’homéopathie… au déchaînement de la répression contre les thérapeutes « alternatifs ».
Croyez-moi : jamais Emmanuel Macron ni le ministre de la Santé n’autoriseront la libération de l’herboristerie !

Et ma petite enquête a confirmé ma première intuition. Savez-vous qui est la présidente de cette mission d’information ?Une pharmacienne Et pas n’importe laquelle : il s’agit de la sénatrice Corinne Imbert, une des plus ferventes défenseurs du lobby des pharmaciens ! [2]

Ces dernières années, elle s’est même élevée contre l’interdiction d’asperger les vignes avec des pesticides lorsqu’elles sont à côté de zones d’habitation ! [3]Dans une autre intervention, elle souhaite mettre fin au monopole de la vaccination par les médecins, demandant que d’autres professionnels de santé puissent vacciner massivement. [4]

Et même sur cette fameuse mission parlementaire, Corinne Imbert n’a pas fait mystère de ses intentions !!! Elle l’a dit dans la presse, très explicitement : [5]

  • Il n’est pas question pour elle de reconnaître un diplôme d’herboriste ;Ce qu’elle veut, en revanche, c’est un « encadrement » du secteur !

  •  

Et au cas où vous auriez un doute sur cet « encadrement », voici ce qu’elle explique :
« Il faut aussi faire attention. Il y a eu des travaux de fait sur des dérives sectaires, sur le danger que peut représenter, pour certains patients qui souffrent de pathologies lourdes, l'arrêt de traitement au bénéfice de médecines naturelles. Attention, il ne faut pas tomber dans le charlatanisme et dans des dérives sectaires, parce que ça existe, ça a existé et ça peut encore exister. Il faut avant tout préserver la sécurité sanitaire ».


Sa préoccupation, vous l’avez compris, n’est pas DU TOUT de permettre aux citoyens de se soigner naturellement, avec des plantes.

C’est tout le contraire ! Elle veut rendre le cadre actuel encore plus restrictif qu’avant !

Croyez-moi, je vais suivre ce dossier avec LA PLUS GRANDE ATTENTION.

Et comptez sur moi pour vous appeler à vous mobiliser s’il le faut !

Votre dévoué,Guillaume Chopin Association Santé Naturelle

HUILE MEDICINALE dites HUILE SAINTE; 

Il existe de nombreuses “huiles saintes”. Tout d’abord celles utilisées dans différentes liturgies chrétiennes (oleum sanctum, oleum infirmorum, sanctum chrisma). Plus païenne, on trouve aussi sous ce nom une préparation très répandue notamment en Calabre qui consiste ni plus ni moins en un macérat huileux de piments (celle que l’on trouve typiquement dans les pizzeria!). Mais il y a aussi une autre recette d'”huile sainte”, autrefois très répandue dans la tradition populaire, qui s’est perdue au fil du temps.

Cette huile est en premier lieu une huile aromatique à usage alimentaire qui permet de relever merveilleusement de nombreux plats aussi bien carnés que végétariens. Mais c’est également un excellent remède qui était très utilisé dans les campagnes pour prévenir et soigner les pathologies respiratoires hivernales comme les toux et les bronchites. Très réputée, elle était aussi employée comme huile de massage (tiède ou froide) contre les douleurs articulaires et les entorses.

Comment la préparer?

Ingrédients:

– 500 ml d’huile d’olive extra vierge d’excellente qualité
– 3 feuilles de laurier (Laurus nobilis) frais
– 1 branche de romarin (Salvia rosmarinus) frais
– 1 branche de thym (Thymus vulgaris) frais
– 3 gousses d’ail
– piments (quantité selon les goûts)

Préparation:

– Mettre les gousses d’ail et le piment dans une bouteille

– Verser l’huile dans une casserole avec le laurier, le romarin et le thym

– Faire chauffer à feu doux, sans faire frire (~ 60-70°C), au grésillement retirer immédiatement du feu et laisser refroidir

 

– Remettre à chauffer lentement jusqu’au grésillement et retirer à nouveau du feu. Répétez trois fois cette opération
– Après le troisième chauffage, filtrer et verser dans la bouteille

– Laisser refroidir, puis fermer et reposer au frais et à l’abri de la lumière. Conservation: 6-12 mois

Techniquement il s’agit donc d’une macération huileuse à chaud. Cette méthode, qui était très utilisée autrefois (et qui est toujours très utilisée en médecine ayurvédique), permet d’accélérer et d’optimiser l’extraction des principes actifs des plantes. On peut donc l’appliquer à la plupart des macérations huileuses en faisant bien attention toutefois à la température pour ne pas abîmer les principes actifs présents dans la plante.

 

L'épinard des murs ou la Pariétaire

Nos ancêtres en ont mangé lorsque les temps étaient durs, d’où son nom. C’est une plante que vous allez trouver dans de nombreuses régions, elle s’appelle la pariétaire.Plante très ancienne certes, mais bien adaptée au monde carencé actuel, je vous explique pourquoi dans cet article.

Description de la pariétaire

La pariétaire est une plante vivace qui appartient à la famille des urticacées. Et ça, déjà, c’est une information intéressante. C’est donc une cousine de l’ortie ! Et vous allez voir qu’elle partage certains points avec sa cousine, sans l’aspect piquant.

La pariétaire officinale, c’est Parietaria officinalis. Chez nous,  en Provence, on trouve aussi beaucoup de Parietaria judaica. Les deux peuvent être utilisées d’une manière interchangeable.

Petite description de la plante :

  • Les tiges sont assez rugueuses et ligneuses, c’est-à-dire assez solides et rigides. La tige se casse très facilement, un peu comme du verre. Souvent elle est de couleur rougeâtre et parfois elle est de couleur verte, ça va dépendre des plantes.
  • Les feuilles ont un pétiole assez long et elles sont recouvertes d’un duvet qui n’est pas urticant contrairement à l’ortie, elles sont alternes, de couleur vert intense et elles sont marquées par des nervures.
  • Les fleurs sont minuscules et réunies à l’aisselle des feuilles et aussi le long de la partie supérieure de la tige. Attention ces petites fleurs peuvent libérer une belle quantité de pollen si vous remuez la plante et certaines personnes y sont très allergiques.
  • Chez nous, on peut la voir aux abords des maisons, sous les arbres à la mi-ombre mi-soleil, le long des murs, et souvent aussi dans les murs.

  • En effet, il lui suffit d’une pincée de terre, de sable ou de vieux mortier qui se dégrade pour se développer !C’est pour cela qu’on l’appelle aussi casse-pierre ou perce-muraille. Et entre parenthèses, la tradition nous dit que lorsque la plante est ramassée dans un vieux mur, elle est plus riche, plus efficace que celle ramassée en pleine terre.

  • Toutes les parties tendres de la plante se mangent crues ou cuites. C’est une plante très riche en minéraux divers et variés, là encore un peu comme sa cousine l’ortie. Le goût de la feuille est plutôt neutre et discret, pas d’amertume, donc ça reste plutôt agréable à consommer.


  • Propriétés médicinales de la pariétaire

    Tout d’abord, c’est une plante très riche en minéraux. Et vous savez peut-être que dans les pays industrialisés, nous avons de gros problèmes de carences en minéraux. Nous avons besoin de minéraux pour une bonne communication nerveuse, pour une bonne solidité de nos tissus, de nos os, etc.

    On obtient ces minéraux d’une bonne alimentation, c’est vrai, mais si on est dans une situation où l'on suspecte une carence, plutôt que d’aller chercher la petite pilule, on peut utiliser les plantes riches en minéraux à bon escient.

    Et là on peut se faire des mélanges avec l’ortie, avec la pariétaire, avec la feuille et les tiges d’avoine sauvage. Ces mélanges vont nous apporter un large spectre de minéraux.

    Dans la pariétaire, vous avez les minéraux suivants : Silice (très important pour la formation du collagène), Calcium

  •  carence en minéraux, ou en prévention pour un apport riche et varié tout simplement,

  •  pour garder la santé ! Potassium, Fer, Magnésium, Cuivre

  • Pariétaire et calculs rénaux

    Pour la petite histoire au sujet des calculs, on doit probablement cette utilisation à un médecin hollandais des années 1700 qui s’appelait Herman Boerhaave.Boerhaave a observé qu’une jeune chienne allait très souvent consommer de la pariétaire. Lorsqu’elle décède, le médecin constate qu’elle a de nombreux calculs dans sa vessie.

    Par la suite, les médecins se sont écharpés, certains disant qu'elle est active contre les calculs, certains disant qu'elle ne fonctionne pas.Chaumeton, médecin français des années 1800, parle de « simples rêves d’une imagination en délire » au sujet des trouvailles de son confrère hollandais. Des mots décidément durs.Mais bon, Chaumeton avait son expérience, il pensait que la pariétaire ne fonctionnait pas, une plante qui avait un long historique d’utilisation. Comment expliquer ce désaccord ?

    Il faut probablement avancer un peu dans le temps jusque dans les années 1900-1950 et écouter ce que Henry Leclerc, un autre médecin phytothérapeute qui a beaucoup influencé la phytothérapie française, veut nous dire.Leclerc explique que toutes ces critiques de la pariétaire s’appliquent à la plante sèche. Il parle de « la plante dont la dessiccation (c’est-à-dire le séchage) a réduit à néant l’activité ».Ce point là est intéressant. Leclerc explique que la plante fonctionne lorsqu’on l’emploie fraichement récoltée, comme on peut le faire lorsqu’on vit à la campagne.

    Je tiens à préciser que la plante garde ses propriétés minéralisante à l’état sec, les minéraux sont stables au séchage, par contre pour l’effet sur le système urinaire, on perd en efficacité au séchage.Comme quoi, il ne faut jamais oublier ce que disait les anciens. Oui nous avons la science aujourd’hui. Mais eux, ils avaient l’expérience, et ça on ne peut pas le balayer sous le tapis.

    Je vous dis cela car on a tendance à vite tourner en dérision ces vieux ouvrages en disant « à l’époque ils faisaient leur tambouille dans leur campagne ». Faux. Certains vieux ouvrages sont très sophistiqués, basés sur des observations fines et précises, et ça, pour nous, c’est précieux.

  • Formes et dosages

    Laissez tomber la teinture ou une autre forme. Privilégiez l'infusion. Les dosages, chez le docteur Valnet : 25 g par litre d’eau. Faites bouillir une minute ou deux si vous avez les feuilles avec les tiges. En effet les tiges sont très fibreuses et j’ai remarqué que faire bouillir une à deux minutes favorise une meilleure extraction par la suite. Si vous avez simplement des feuilles, une simple infusion suffit. L’infusion est très fade, Valnet recommande donc de l’aromatiser au citron pour donner du goût.


    Précautions

    Le pollen de la pariétaire est très allergisant, gardez en tête si vous êtes de nature allergique et si vous voulez aller ramasser la plante par vous-même. La plante contient du nitrate de potassium, une substance dont on a beaucoup parlé car on l’utilise comme conservateur dans les charcuteries, le fameux E252.

    J’ai toujours un peu de mal avec ce genre de raisonnement : on a une substance que l’on trouve dans la nature, on la produit d’une manière industrielle et on la rajoute en quantité dans notre nourriture et on s’aperçoit que, dans ce contexte, elle peut provoquer des problèmes pour la santé. En gros, on joue aux apprentis sorciers.

    La pariétaire contient en effet du nitrate de potassium avec des centaines d’autres constituants. Est-ce qu’on peut appliquer le même type de raisonnement ? Personnellement je ne pense pas, mais comme toujours, nous allons adopter le principe de précaution : ne pas prendre la pariétaire en cure longue, s’en tenir aux cures typiques de 2 à 3 semaines.

  • https://www.altheaprovence.com/parietaire-parietaria-officinalis/

🌿 La coquille d'œuf 🌿

 

Les coquilles d'œufs sont probablement la meilleure source naturelle de calcium et sont faciles à digérer et à absorber par l'organisme. Les coquilles d'œufs sont constituées de calcium sain.
Le calcium contenu dans les coquilles d'œufs est le même calcium que celui qui compose nos os et nos dents.
Le calcium est nécessaire non seulement pour la santé des os, mais également pour les muscles et les nerfs.
En outre, il réduit la pression artérielle, abaisse le taux de cholestérol et, bien sûr, renforce les os.

À peine une demi-cuillère à soupe de poudre de coquilles d’œufs fournit environ 90% de l'apport quotidien recommandé pour un adulte.

🍀 Fabriquer sa poudre de coquilles :

🌱Faites d'abord bouillir les œufs afin d'éliminer les bactéries.
🌱Écrasez les coquilles pour obtenir une poudre.
🌱Conservez la poudre dans un bocal préalablement stérilisé.

🍀 Comment utiliser cette poudre :

🌱 Ajouter simplement dans des smoothies ou des céréales.
🌱Mélanger avec un blanc d'œuf et appliquer sur le visage pour redonner un éclat de jeunesse à votre peau.
🌱Mélanger avec de l'eau savonneuse pour obtenir un puissant nettoyant.
🌱Saupoudrer autour du jardin pour repousser les parasites et comme compost pour faire prospérer votre jardin.
🌱Utiliser comme blanchisseur de lessive.
.une poignée de coquilles d’œufs cassées
. deux tranches de citron.
🌱Ajouter à votre vernis pour renforcer les ongles.

Les 10 bienfaits du thé blanc

Retour historique sur les plantes sauvages

La cueillette de plantes sauvages pour se nourrir paraît incongrue et dépassée. 

Pourtant, ce n’est qu’à une date toute récente, à l’échelle de l’histoire de l’humanité, que nous avons commencé à manger des légumes cultivés. Il y a 4 000 à 5 000 ans seulement, en Europe occidentale, 10 000 ans dans le Croissant fertile (actuelle Syrie, Irak). 

Nous aurions donc passé 5 000 ans à manger des végétaux domestiqués, contre 5 millions d’années (mille fois plus) des herbes sauvages… 

La cueillette devrait donc faire partie de nos réflexes les plus profonds, ne serait-ce que pour notre survie. Et pourtant, à quelle vitesse avons-nous perdu tout souvenir de ces gestes indispensables ! 

Alors permettez-moi de me glisser aujourd’hui dans la peau d’un professeur ennuyeux pour faire un petit « retour historique » sur les plantes sauvages dans notre alimentation et nos pharmacies. 

Installez-vous confortablement dans un fauteuil si vous le pouvez. Le récit est librement adapté et résumé du livre de Bernard Bertrand, célèbre herboriste et auteur de Cueillettes sauvages, aux éditions Plume de Carotte, que je vous invite à vous procurer si ce n’est pas encore fait. 

Nos instincts originels ne sont pas aussi éloignés que nous le pensons

Nos instincts vitaux originels ne sont pas aussi éloignés que nous le pensons. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, nous avons continué à pratiquer la cueillette, parallèlement à l’agriculture. 

L’agriculture est restée longtemps archaïque et ses rendements faibles. Ce n’est qu’au XXe siècle qu’elle est parvenue à couvrir tous les besoins de certaines populations (en Occident), se trouvant même localement en surproduction (Europe, Amérique du Nord). 

Autrefois, les accidents de culture étaient fréquents : météo, guerres, maladies. Les récoltes étaient régulièrement détruites ou pillées. Au cours des siècles, le même scénario se répète, immuablement : c’est, à chaque fois, grâce aux herbes sauvages que les populations, ou une partie d’entre elles, survivent jusqu’à la récolte suivante. 

Dans ces moments de grande difficulté, l’homme fabriquait de la farine avec diverses écorces. Il concoctait des soupes de lichen, du potage avec de la paille. Dans les cas les plus extrêmes, il tentait de mâcher, comme dans Lucky Luke, le vieux cuir tanné des chaussures pour tromper sa faim. Et ce n’est pas une blague [1]. 

Le célèbre agronome Parmentier rédigea en 1771 une première thèse pour prévenir les crises alimentaires : Recherches sur les végétaux nourrissants qui, dans les temps de disette, peuvent remplacer les végétaux ordinaires. Il y cite les racines d’aristoloche, arum (plusieurs espèces), bardane, fumeterre bulbeuse, bryone, mandragore, pivoine, renouée bistorte, renoncule bulbeuse. 

Sauriez-vous les reconnaître si vous en aviez besoin un jour ? Et transmettre cette connaissance élémentaire à vos enfants et petits-enfants ? 

Assurer la jonction

Mais même en temps de paix, un phénomène de disette se produisait chaque année aux transitions saisonnières, en particulier aux mois de mars et avril.  Ces mois sont les pires de l’année. Les réserves de l’hiver sont épuisées, mais les premières récoltes (premiers oignons, pois, épinards) ne sont pas encore sorties. Les variétés tardives de fruits qui dépassent Pâques sont rares, elles ne peuvent suffire à alimenter des familles souvent nombreuses, vivant sur de petits lopins de terre. 

Les réserves de céréales sont épuisées, et il faut résister à la tentation de manger la part réservée pour les semences. C’est aussi le cas des légumineuses, comme les haricots. C’est alors que les « dons de la nature », les plantes sauvages, gratuites, accessibles à tous quand on sait où les chercher, permettent de traverser ces disettes passagères. 

La mauvaise réputation

Dès le milieu du XIXe siècle cependant, on observe des symptômes d’un rejet de la nature : les nourritures sauvages sont jugées « tout juste bonnes à être données aux poules et aux cochons ». 

À cette époque, en effet, ces animaux de ferme vivaient des productions spontanées, mauvaises herbes, déchets considérés comme immangeables ou médiocres par rapport aux produits issus des cultures, fruits du labeur du paysan et de son savoir-faire, et donc alimentation noble. 

Chicorées sauvages, laiterons, orties, pissenlits furent principalement utilisés pour nourrir les lapins et engraisser les canards, oies et cochons. Rares étaient ceux qui en mangeaient par goût. 

La rupture totale sera consommée après la Seconde Guerre mondiale et l’avènement de l’agriculture scientifique, chimique et mécanisée. C’est le triomphe de l’ingénieur agronome, formé dans les hautes écoles des préfectures et, de préférence, à Paris, puis dépêché par le ministère de l’Agriculture aux quatre coins du pays pour « éduquer » les paysans « ignorants » et les faire entrer dans l’ère moderne et glorieuse de l’agro-industrie. 

Tous ceux qui, par tradition, perpétueront les gestes de cueillette sauvage seront alors montrés du doigt, accusés d’être de piètres cultivateurs

Côté médical, ce fut encore pire, avec l’invention du « délit d’exercice illégal de la médecine et de la pharmacie ». Tout herboriste, tout guérisseur habitué à utiliser, recommander ou, pire encore, vendre des herbes médicinales se retrouvait dans le collimateur de la justice – qui ne s’est pas privée de « faire le ménage ». 

« S’ils en sont réduits à ça, c’est qu’ils sont incapables de passer leur diplôme de médecin ! » devint le lieu commun. Le sous-entendu était à peine voilé : « Ce sont des bons à rien. » 

Une terre nue est une terre propre

Il n’en fallait pas plus pour que les plantes des périodes difficiles soient considérées comme de mauvaises plantes. Cela justifiera la chasse aux mauvaises herbes qui sera ouverte après guerre, avec son dramatique corollaire : le recours irréfléchi aux herbicides. 

Il faudra des années d’empoisonnement des cours d’eau et des nappes phréatiques, d’érosion des sols, de disparition des espèces indigènes d’abeilles, de coccinelles, d’escargots, pour qu’enfin les populations finissent par se poser des questions et comprendre que, peut-être, une tragédie silencieuse était en train d’avoir lieu. 

À force de consommer des aliments insipides, chargés de poisons et de métaux lourds, de constater des cancers, des maladies auto-immunes et neurodégénératives (Parkinson, sclérose en plaques, Alzheimer), certains citoyens ont fini par ne plus accepter d’être les dindons de la farce. 

Un incontestable engouement pour les savoirs ethnobotaniques et ethnopharmaceutiques a eu lieu. 

Ce sursaut de conscience citoyenne a provoqué un regain d’intérêt inattendu pour les disciplines « douces » qui semblaient, il y a peu, condamnées à disparaître. 

Renouveau inattendu

On voit, par exemple, en Corse le retour de la soupe aux herbes corses, désormais enseignée dans de nombreux stages et qui se généralise dans les festivités locales. Le principe en est simple : aux légumineuses sèches cultivées (fèves, haricots), la cuisinière ajoute une belle variété de plantes sauvages, comme la bourrache, la menthe aquatique, le plantain, le pourpier, le mouron, le chénopode, l’armoise, la blette sauvage, l’oseille et l’ortie blanche. 

Aujourd’hui, les adeptes de la cuisine sauvage sont nombreux, ils se retrouvent lors de stages de plus en plus pointus. Il ne faut jamais oublier non plus que le monde ne se limite pas à l’Europe, et encore moins à la France. 

En Pologne, en Roumanie, en Ukraine, en Russie, la cueillette sauvage continue à faire partie du quotidien de nombreuses populations rurales, et pas seulement pour les myrtilles, les framboises et les champignons. 

En Afrique, ainsi que chez les derniers peuples qui survivent dans les rares jungles préservées d’Amazonie, de Bornéo et d’Océanie, l’exploitation des ressources naturelles, gratuites et renouvelables reste la base du mode de vie. 

Plus près de chez nous, il suffit de fréquenter les marchés locaux des pays méditerranéens, au printemps, pour s’apercevoir que beaucoup sont abondamment et régulièrement approvisionnés en herbes sauvages (herbes à pots et à salades). Le fameux mesclun, ce mélange de salades sauvages et cultivées, les tourtes et les soupes aux herbes, dites paysannes, sont des recettes vivaces. Il n’y a, d’ailleurs, pas une recette de ces salades, soupes ou tourtes aux herbes : on utilise ce qu’on a sous la main, l’opportunisme de situation est ici la règle. 

Néanmoins, ces pratiques traditionnelles régressent évidemment sous le coup des efforts d’uniformisation des comportements et de la réglementation. Tout ce qui est gratuit semble condamné à disparaître de notre société. Les pissenlits qui poussent sur la pelouse ne sont soumis ni à une redevance alimentaire ni à la taxe sur la valeur ajoutée (vous savez, la très fameuse TVA). 

Une bulle de liberté

Réaliser une soupe aux orties ou une tourte aux blettes sauvages, croquer des asperges ou des poireaux sauvages, c’est non seulement se faire plaisir, mais c’est aussi revendiquer le droit de s’alimenter comme on l’entend. 

Ce n’est donc pas un geste anodin. C’est une forme de résistance au consumérisme exclusif qui tente de s’imposer comme la seule règle d’échange possible entre membres de nos communautés.  Les plantes sauvages, pour se soigner comme pour s’alimenter, sont à même de satisfaire ceux qui refusent la généralisation d’habitudes alimentaires standardisées et mondialisées dont le fast-food est la caricature. 

Ainsi, tenter de reconquérir ce qui peut l’être de notre autonomie constitue une bulle de liberté individuelle appréciée par un nombre croissant d’individus. 

Quelles parties de la plante récolter ? Quand le faire ?

Les feuilles doivent être jeunes et tendres, les racines celles de l’année, les fruits à complète maturité. La plante ne doit être ni souillée ni nécrosée d’aucune façon. 

Maintenant, on trouve dans la nature, comme dans les jardins, tout le panel des organes comestibles des plantes : feuilles, fleurs, fruits, racines, tubercules, et rien ne remplace une pratique régulière de la cueillette. C’est pour cela qu’au-delà d’un intérêt de surface, il est nécessaire, pour vraiment découvrir les plantes sauvages, alimentaires et médicinales, d’investir un minimum de temps et d’attention. 

Certes, cet effort est en contradiction avec l’esprit du « tout, tout de suite » qui caractérise notre époque. Il faut accepter d’écouter, d’être attentif, et d’être accompagné par un maître compétent… On voudrait tout savoir en dix minutes, un quart d’heure tout au plus, avec un « Powerpoint » et quelques diapos. Ce n’est malheureusement pas possible. 

Il va falloir lire, étudier, puis pratiquer. Sortir dans la nature. Faire preuve d’esprit d’observation et de patience. Apprendre – c’est capital – à distinguer les plantes comestibles et/ou médicinales de toutes les espèces qui leur ressemblent, qui se confondent avec elles… mais qui sont toxiques. 

En même temps, rien de plus passionnant et utile que de découvrir ce monde illimité et merveilleux des plantes. Vous le savez, c’est toute ma vie, ou presque. À votre disposition, si vous le souhaitez, pour continuer ce dialogue, dans de prochaines lettres. 

Réveiller nos sens endormis

Cueillir des herbes sauvages peut aussi être motivé par une recherche de goûts, odeurs et textures plus riches, variés et intéressants que les produits souvent insipides, trop salés, sucrés ou chimiques de nos supermarchés. 

Les plantes sauvages offrent des chemins de traverse originaux pour surprendre nos papilles et nos amis. 

La saveur sucrée (douce), la plus agréable pour nos sens, se trouve dans les mûres, fraises des bois, framboises et myrtilles des montagnes, mais pas seulement. Dans nos Pyrénées, la racine du bizarrement nommé « trèfle des Alpes » offre une douce saveur de réglisse, comparable à celle du polypode, une petite fougère abondante sur les vieux murs ou les rochers, dont le goût rafraîchissant en surprendra plus d’un. Les racines charnues (betteraves, carottes et panais sauvages) sont le siège d’une importante fabrication de sucre. Il faut aussi parler des fleurs, naturellement sucrées puisque riches en nectar, ce concentré naturel de sucre avec lequel les abeilles font leur miel. Les cœurs de tiges de nombreuses graminées sont également succulents : du dactyle de la canne à sucre aux pousses de bambou. 

Certaines plantes sont acides, comme l’oseille, au point d’être impropres à la consommation. L’acidité est, en effet, une défense naturelle pour la plante, antibactérienne. 

Mais l’homme a su en profiter en faisant fermenter les fruits acides pour en faire des vinaigres, ou en provoquant une fermentation acide des feuilles, qui se conservent alors de longs mois (lactofermentation). Ainsi la choucroute ou les préparations équivalentes à base de plantes sauvages comme la berce. À dose normale, la saveur acide stimule la digestion, mais de nombreux acides sont néfastes pour la santé : acide oxalique, par exemple, qui favorise la formation de calculs rénaux, acide phytique qui empêche l’absorption des minéraux. C’est pourquoi il ne faut pas en abuser. 

La saveur amère agit de façon puissante et positive sur le foie et la vésicule biliaire. Elle stimule la digestion. De plus en plus souvent exclue des préparations modernes, on peut la réintroduire grâce aux plantes sauvages : ajout de plantes goûteuses à nos salades (roquette, cardamine), nos plats cuisinés (épilobe), voire à nos boissons (gentiane). 

La saveur piquante, elle, nous est apportée par la moutarde, les crucifères, la roquette sauvage. Cette saveur indique la présence de composés soufrés, aux propriétés désinfectantes. Parmi les autres sauvageonnes piquantes, il faut signaler la saveur épicée des orpins (poivre des pauvres). Les aliments piquants jouent un rôle bénéfique dans le transit intestinal et agissent favorablement sur la sphère pulmonaire. 

Il existe ensuite de nombreuses saveurs secondaires : salée, aillée, anisée, mentholée, qui souvent se combinent. C’est tout l’art gastronomique que d’équilibrer ces saveurs pour en profiter au mieux. 

Qualités nutritionnelles des sauvageonnes

D’une manière générale, les plantes sauvages sont riches en principes actifs et nutritifs. Ainsi un crambe maritime, ancêtre de nos choux cultivés, est-il plus riche en magnésium et en vitamine C qu’un chou de Milan. Les choux cultivés non pommés, génétiquement plus proches de nos espèces sauvages, contiennent deux fois plus de magnésium qu’un chou cabus et trois à quatre fois plus de vitamine C. 

Les feuilles de mauve, de consoude, d’amarante ou de chénopode, abondantes dans nos jardins, sont aisément qualifiées d’épinards sauvages, parce qu’elles se consomment « à la manière de ». Mais elles contiennent trois à quatre fois plus de protides que l’épinard cultivé. 

L’onagre, la berce, l’oxalis et le plantain sont trois à six fois plus riches en calcium que les pois cassés, les lentilles ou les haricots verts. Et pour rester dans les clichés, rappelons que l’ortie, l’amarante, la mauve et la prêle contiennent des doses de fer assimilable deux à trois supérieures à celle contenue dans l’épinard. 



À votre santé !  Jean-Marc Dupuis (d’après Bernard Bertrand) 

Glaces maison : Délicieux rafraîchissements aux plantes
A l’heure du thé, une façon d’épater vos amis de passage est de leur proposer d’essayer l’un de vos bâtonnets glacés aux plantes (faits maison bien sûr), ou de reprendre un peu de votre glace aux fleurs, maison aussi cela va sans dire. 
Je ne vous cache pas qu’ils risquent, au début, de marquer un temps de surprise. « Une glace aux lilas et aux coquelicots, vraiment ??? » 
Puis ils vont goûter. Et à partir de là, vous risquez de les voir revenir très souvent à votre table, cet été… 
Surtout que lorsque vous aurez lu cette lettre vous saurez également comment :
  • préparer une infusion glacée sans commettre l’erreur qui fait tout rater, 
     
  • « frapper » une infusion à chaud en préservant au mieux les saveurs, 
     
  • conserver votre préparation le temps idéal pour libérer ses arômes. 
     

Du côté des tisanes, vous l’avez compris, l’été sera frais. Pour le reste…c’est vous qui voyez !

Secret des infusions glacées

L’avantage avec elles, c’est que vous captez une richesse et une délicatesse de parfums absents des infusions chaudes. Et il n’est pas nécessaire d’y ajouter du sucre, ce sera encore plus désaltérant. 

Les tisanes froides se préparent quelques heures à l’avance ou la veille de leur consommation, puis sont réservées au frais. Il y a deux techniques pour les réaliser :

L’infusion à froid

La préparation se réalise à partir d’eau froide dans laquelle vous déposez les plantes. Je vous conseille d’utiliser une carafe et idéalement de suspendre les plantes dans un tamis ou un filtre en haut du récipient, cela permettra une meilleure circulation des microparticules. 

Les mélanges de fleurs, les feuilles, les fruits ou les plantes en poudre s’y prêtent particulièrement bien. 

Ensuite, il faut ajouter de l’eau pure, couvrir et laisser à température ambiante toute la nuit. Au matin, presser les plantes avec une cuillère contre le bord et filtrer. 

Plutôt que d’infusion, il s’agit plus exactement d’une macération. Les végétaux ne sont pas chauffés, ce qui respecte mieux leurs principes actifs, mais le temps d’infusion est plus long, de 2 heures pour certains thés forts, et de 6 à 12 heures pour les plantes aromatiques. 

Attention, ne les sortez surtout pas trop tôt, c’est une erreur très souvent commise ! Les arômes prennent leur temps, ils se développent en douceur. 

Et pas de panique si vous oubliez les plantes dans l’eau, vous ne risquez pas l’inconvénient de l’amertume ou de l’astringence d’une infusion à chaud mal dosée ou trop longue.

L’infusion à chaud frappée

Vous pouvez également réaliser l’infusion à chaud, utile surtout pour les parties dures de la plante comme les racines, puis la refroidir en la « frappant » (c’est-à-dire en la versant sur un lit de glaçons). 

Attention à ne pas attendre la fonte des glaces pour boire votre infusion, qui risque alors de perdre sa saveur. 

C’est pourquoi je vous conseille de ne pas hésiter à légèrement surdoser et surinfuser votre préparation (compter 2 bonnes cuillères à soupe rases pour du thé, et 5 cuillères à soupe de plantes).

Suite - Glaces aux plantes - L’imagination prend le pouvoir

Je peux évidemment vous donner quelques conseils et partager avec vous mes recettes préférées (voir plus loin), mais la vérité est qu’en matière de tisanes froides, l’imagination est au pouvoir. 

Les variations sont nombreuses, les tonalités multiples, et les sensations presque infinies. 

Prenez le cassis, la menthe douce (ou poivrée), le romarin et la sariette, et votre infusion aura une personnalité tonique et vivifiante.  Allez voir du côté de l’anis, de la badiane, de la mélisse et de la lavande pour une sensation de repos digestif, une fraîcheur calmante sur les brûlures de l’estomac. 

Pour une infusion fraîche et relaxante, allez demander leur aide à la mauve, la verveine, la camomille, au tilleul et au souci.  Et n’hésitez pas à parfumer, en laissant par exemple les plantes infuser avec ½ cuillère à café de graines de cardamone, une gousse de vanille fendue ou une tige de citronnelle.

Des glaçons magiques

Pour passer l’été au frais, vous pouvez aussi préparer des glaçons aux plantes 

Les feuilles fraîches aromatiques comme le basilic sont très jolies, mais ce sont surtout les fleurs qui apportent une touche délicate. Pensez aux fleurs de bourrache, à la camomille, au jasmin, à la capucine. Il suffit de sélectionner de petites fleurs qui seront utilisées entières, de les poser dans un moule à glaçons et de les couvrir d’eau. 

Le froid emprisonne ensuite la fleur, qui devient comme une statue végétale. Comme on boit glacé, le goût n’est pas primordial et on peut plutôt se concentrer sur l’effet et la couleur recherchés. 

Et maintenant, le clou du spectacle : voici comment préparer de délicieuses…glaces aux fleurs

La glace des peintres et des poètes

Un peu comme Claude Monet avait fait de ses jardins d’eau et de fleurs de Giverny une véritable œuvre d’art, il suffit d’avoir envie de créer et d’inventer pour transformer un simple bâtonnet glacé en un tableau de saveurs, d’images et d’arômes. 

Il suffit d’un peu d’imagination pour faire d’une glace un instant de poésie et de fraîcheur. 
(Accessoirement, on notera qu’il faut aussi un moule à esquimaux en silicone). 

Voici les ingrédients pour fabriquer 6 bâtonnets :

  • 550 ml d’eau 
     
  • 30 ml d’eau de fleurs d’oranger 
     
  • 1 cuillère à café de jus de citron 
     
  • Quelques gouttes de stévia liquide 
     
  • 1 poignée de fleurs comestibles : camomille, souci, capucine, violette, bleuet, rose, lavande, lilas, jacinthe, bourrache, coquelicot, etc. 
     

Préparation :

  • Mélangez l’eau, l’eau de fleurs d’oranger et le jus de citron. Ajoutez quelques gouttes de stévia et goûtez pour ajuster à votre convenance. 
     
  • Remplir les moules avec la préparation (sans les bâtons et sans les fleurs). 
     
  • Laissez 1 heure au congélateur. 
     
  • Sortir les moules et ajouter les fleurs (vous pouvez vous aider avec le manche d’une cuillère ou le bâtonnet). Assurez-vous que les fleurs se dispersent bien dans le moule. Ajoutez les bâtonnets au milieu. 
     
  • Laissez prendre de nouveau au congélateur pendant 4 heures minimum pour qu’ils solidifient. 
     
  • Pour les démouler plus facilement, placez les sous un filet d’eau tiède. 

Ca y est, vous pouvez goûter… 

« Oh de l’air, des parfums, des fleurs pour me nourrir, il semble que les fleurs alimentent ma vie » écrivait Marcelline Desbordes-Valmore.  Je vous l’avais dit, il suffit de le vouloir pour transformer un bâtonnet en poème ! 

A votre santé ! Jean-Marc Dup

Dix plantes médicinales qui poussent à l’ombre

Les plantes médicinales sont, pour la plupart, faciles à cultiver. Beaucoup poussent en terre pauvre, à l’ombre, et même si votre jardin est petit ou se réduit à un mètre carré sur un balcon, voire à un simple pot sur un appui de fenêtre, vous pouvez réussir vos cultures !


Ce jardin de « simples » appartenant à un monastère est sophistiqué. Mais beaucoup de plantes médicinales se contentent d’un balcon ou d’un coin mal exposé. Profitez-en. 

Je vais donc vous indiquer dix plantes médicinales qui préfèrent lombre, et qui vous permettront d’exploiter au mieux les espaces à votre disposition. 

Mais avant cela, permettez-moi de rappeler les bonnes raisons de faire cet effort. 

Bonnes raisons de cultiver vos propres plantes médicinales

D’abord, les plantes médicinales fraîches sont plus efficaces car plus concentrées en actifs. 

Vous avez sous la main, selon les saisons, les différentes parties utiles de la plante, sans avoir à courir à chaque fois au magasin. Vous savez précisément ce que vous mettez dans vos préparations et pouvez choisir les parties de plantes de la meilleure qualité. 

Mais les plantes médicinales ne sont pas réservées aux personnes malades. 

Les herbes médicinales sont aussi aromatiques. Notre culture culinaire est indissociable des préoccupations de santé : 

  • C’est (entre autres) parce que la sauge est antiseptique qu’on en met souvent dans les plats à base de porc. 
  • C’est parce que la menthe est digestive qu’on en fait des desserts et des tisanes. 
  • C’est parce que l’ail et les oignons stimulent le système immunitaire, qu’ils sont riches en soufre (donc bon pour les cartilages) et ont des vertus antibiotiques qu’on en met pratiquement partout dans les plats salés… 
  •  
  • Le mot « aromatarius » désignait, dans l’Antiquité et dans les monastères médiévaux, non pas la personne qui s’occupait du goût ou de l’odeur de la nourriture, mais le préparateur des produits médicinaux

Dans la Bible, les « aromates » sont mentionnés non dans le cadre de la cuisine, mais quand il s’agit de soigner une plaie, de guérir une maladie ou d’embaumer un mort… 

Cultiver des plantes médicinales (ou aromatiques, puisque c’est la même chose), c’est donc plus qu’économiser sur l’achat d’un petit flacon en verre « Ducros » au supermarché. C’est renouer avec un monde de traditions, de gestes et de bienfaits au fondement de notre culture et de notre santé. 

Menthe

La menthe fait de belles feuilles vertes et charnues. Il faut la planter le long de votre maison et dans les endroits de passage, afin de profiter de son odeur. Elle pousse dans la terre humide mais bien drainée. Cueillez ses feuilles pour des tisanes digestives.

Thym

Il existe de nombreuses sortes de thym, dont on se sert pour assaisonner les viandes et les légumes, surtout ceux qui ont un goût fort comme le chou. 

Le thym pousse presque partout, supporte la sécheresse. Vous pouvez le planter au pied d’un arbre, où il ne tardera pas à s’étaler et à produire plus que vous ne pourrez consommer. Mais vous pouvez le cueillir et le faire sécher pour l’hiver. Taillez-le régulièrement pour le maintenir vigoureux.
Le thym est anti-infectieux. Tisanes et macérat huileux de thym sont les premiers remèdes à prendre en cas d’infection respiratoire, de mal de gorge, de rhume, d’angine. 

Angélique

L’angélique est une grande plante verte au goût proche du céleri. Elle était autrefois très utilisée sous forme confite pour décorer les pâtisseries. 

Mais on croquait aussi l’angélique pour lutter contre la toux et le mal de gorge. 

Il faut la planter à l’ombre des massifs et des arbres dans un terrain légèrement acide. Elle a besoin de beaucoup de place pour grandir. Donc mettez-la dans un coin reculé de votre jardin où vous pourrez vous rendre pour récolter les feuilles et les graines au besoin.
Les feuilles les plus grandes apparaissent au début de la croissance de la plante. Les graines doivent être replantées fraîches rapidement, car elles sèchent et meurent vite. 

Ciboulette

Il est presque impossible de rater votre culture de ciboulette. Elle est, de plus, très simple à récolter, grâce à un simple coup de ciseaux, et on peut l’utiliser partout pour donner un frais parfum entre oignon et échalote, mais plus raffiné. 

Elle repousse chaque année, donc vous n’avez même pas à la replanter. Ses fleurs se mangent et sont très décoratives sur un plat. Elle dissuade de nombreux parasites du jardin. Elle aide à digérer, soulage les gaz. Et elle a, comme toutes les alliacées (la famille de l’oignon), des vertus antiseptiques et même antibiotiques. 

Elle aime les sols riches et bien drainés, et préfère être légèrement à l’ombre, surtout l’après-midi.

Persil

Le persil est une plante d’origine méditerranéenne, mais qui est maintenant employée dans le monde entier, à toutes les sauces (c’est le cas de le dire). Sa racine peut être utilisée comme légume dans les soupes, ragoûts et pot-au-feu. 

Ses feuilles sont désodorisantes et accompagnent très bien tous les plats qui laissent un goût fort dans la bouche, en particulier en présence d’ail et d’oignon cru.  Le persil fait un très bon cataplasme antidouleur et cicatrisant contre les piqûres d’insectes et les ecchymoses.
Il aime les sols humides, riches en matières organiques et préfère l’ombre légère : ainsi, ses feuilles se développent de façon plus luxuriante. Il est très résistant au froid et reste vert même en période de gel. 

Coriandre

La coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de La coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de ses feuilles n’a rien à voir avec le goût épicé et doux de ses graines, qu’on récolte après la floraison. 

La coriandre appartient à la même famille que le persil (les apiacées) et, comme lui, aime les terres riches, riches en humus, et humides. 
La faire pousser à l’ombre permet de retarder le développement de ses fleurs, étape au cours de laquelle ses tiges deviennent plus épaisses et amères. On récolte les feuilles les plus anciennes et les plus grandes, laissant ainsi se développer les feuilles plus tendres au centre de la rosette.  En cas de besoin, toute la plante peut être arrachée et utilisée finement hachée. 

Estragon

L’estragon est une plante aux feuilles minces et longues, parfumées à l’anis. Il appartient à la famille des marguerites. Ses tiges doivent être récoltées jeunes et fraîches. 

L’estragon est un excellent antioxydant. Il protège contre les radicaux libres qui abîment les cellules, en particulier dans les artères. On l’ajoute volontiers à la cuisine parce qu’il aide à la digestion. 

Macéré, il fait une excellente huile de massage pour dénouer les contractures, les crampes, les lumbagos, la sciatique, les rhumatismes. 

Il aime les sols riches et bien drainés, mais sa saveur sera plus forte s’il est cultivé en sol pauvre et poussera au mieux dans les endroits ensoleillés le matin mais bien à l’ombre l’après-midi. 

Anis

L’anis est une belle plante produisant de larges couronnes de fleurs (ombelles), et qui est idéale pour les coins ombragés et bien drainés du jardin. Les graines doivent en être semées directement en pleine terre, car l’anis déteste être transplanté. Il est très important de le faire pousser soi-même, car les graines d’anis ne se conservent pas. Elles sèchent et perdent aussitôt l’essentiel de leur parfum. 

Fraîches, elles enrichissent les saveurs de très nombreux plats, salés comme sucrés. 

En infusion (15 g de graines par litre d’eau), l’anis est très parfumé et aide à la digestion après un repas copieux.Il entre dans la composition d’apéritifs traditionnels (pastis), car il stimule l’appétit. 

Il est galactogène, c’est-à-dire qu’il augmente la production de lait chez les femmes qui allaitent. Il est apaisant : les inhalations d’anis calment l’asthme, les congestions pulmonaires, la bronchite. 

Aspérule odorante

L’aspérule odorante est une plante à feuilles vert foncé de 10 à 30 cm de hauteur. Elle porte des fleurs blanches en forme de clochettes et fait de petits fruits couverts de poils crochus.
On l’utilise en infusion pour traiter les insomnies, les états d’anxiété et les palpitations, les vertiges, la névralgie et les maux de tête. C’est la plante à cultiver quand on a un malade à la maison. 

On boit trois tasses par jour de 50 g de fleurs d’aspérule odorante infusés pendant quinze minutes dans une tasse d’eau bouillante (il faut en mettre beaucoup, donc). 

Avec ses feuilles, on fait un très bon cataplasme contre les entorses et les articulations douloureuses et gonflées. 

Elle aime les conditions similaires à l’angélique : elle doit, elle aussi, être mise dans les zones ombragées, riches et bien drainées. 

Périlla rouge (ou basilic japonais)

C’est une plante très riche en polyphénols, flavonoïdes et lutéoline, bien connue en Asie pour ses vertus antiallergiques. Elle était souvent associée en Chine et au Japon à la consommation de crabes et de coquillages (allergènes notoires). 

La périlla rouge réduit la production d’histamine et d’immunoglobuline E [1]. Elle adoucit l’état inflammatoire provoqué par les intolérances (gluten, lactose). Elle est souvent recommandée en nutrithérapie, car elle fait partie des rares plantes riches en acides gras oméga-3, et permet de faire une bonne huile. 

Elle aime les sols riches, bien humides et partiellement ombragés. Pincez les boutons de fleurs avant qu’ils ne se développent, pour prolonger la production de feuilles.
Bon jardinage et à votre santé ! JM Dupuis 

Faire un cataplasme

Un cataplasme est une préparation pâteuse à base de plantes à appliquer sur la peau. 

La plante peut-être broyée, hachée, mélangée à d’autres plantes ou à d’autre substances (argile, farine de lin). 

On peut aussi faire des cataplasmes de fruits, d’algues, de légumes. 

Le cataplasme peut être chaud ou froid. On peut le diluer avec de l’eau, du vin, de l’alcool ou de la graisse. On peut le faire cuire pour obtenir la consistance voulue. On l’enveloppe généralement d’un linge pour le protéger et le retenir. 
 

L’argile, roi des cataplasmes

Blanche, grise ou verte, l’argile est une terre d’une richesse incroyable. 

Depuis toujours, les civilisations se soignent avec l’argile et les boues. Encore aujourd’hui certaines tribus vivent le corps entièrement enduit de boue. En France, les ostréiculteurs (éleveurs d’huîtres) marchent pieds nus dans la boue du Bassin d’Arcachon pour soigner leurs rhumatismes. On connaît aussi les bains de boue pratiqués en balnéothérapie. 

C’est qu’en effet l’argile appliquée sur la peau a les vertus les plus variées. Il y a plusieurs années, j’avais fait une lettre sur les cataplasmes à base d’argile, de miel et de cire d’abeille contre les ulcères. Les photos que j’avais envoyées étaient si crues qu’elles m’avaient valu des plaintes. Mais le fait est que l’argile soigne des ulcères contre lesquels la médecine ne peut plus rien, et cela vaut la peine de le savoir ! 

L’argile peut être mise sur la peau, mais on peut aussi la manger ou la boire diluée dans l’eau. Ainsi, on peut soigner une zone intérieure que l’on ne peut pas atteindre avec un cataplasme, comme une inflammation du tube digestif : ulcères, colites, diarrhées. Elle met en place une sorte de pansement sur la zone à traiter ; il n’y a rien d’autre à faire que la boire et elle travaille pour notre plus grand bonheur. 

On utilise l’argile en cataplasmes pour tout ce qui est enflammé, infecté, congestionné, brûlé, contusionné. Par exemple… 

Grand classique : le cataplasme d’argile et de prêle contre les entorses

Appliquer un cataplasme d’argile et de prêle sur les entorses. L’argile absorbe les toxines et l’inflammation. La prêle permet de drainer et de reminéraliser.

  1. Mettre de la prêle dans de l’eau frémissante pour obtenir une décoction (tisane concentrée) ; la prêle se trouve dans les terrains humides, jardins, les terrains vagues, les forêts, c’est la « queue de renard ». Elle s’achète aussi séchée en herboristerie.
  2. Éteindre, couvrir et laisser infuser encore 10 minutes
  3. Utiliser cette décoction pour former une pâte avec de l’argile verte en poudre
  4. Appliquer sur l’entorse et mettre une gaze pour maintenir l’argile jusqu’à ce qu’elle sèche entièrement. 
  5. À faire 1 à 2 fois par jour.
     

Attention, ne jamais réutiliser l’argile qui a servi pour un cataplasme. (la suite ci-dessous) 
Autres cataplasmes classiques

Le cataplasme de chou contre la bronchite : 

Prendre les feuilles vertes du chou cuites, enlever les nervures, écraser les feuilles avec un rouleau à pâtisserie pour faire sortir le jus. On applique ensuite sur la poitrine les feuilles empilées les unes sur les autres. S’envelopper au chaud dans une couverture puis se mettre dans un fauteuil pendant une ou deux heures avec ce cataplasme. Plus vous le gardez, plus il agira. 

Cataplasme froid pour les brûlures et plaies : 

Faire un cataplasme d’argile verte, d’huile de foie de morue, de miel (1 cuillerée à café de chaque) et d’huile essentielle de lavande fine (8 gouttes). 

L’huile essentielle de lavande fine peut être utilisée pure sur une plaie ouverte ou une brûlure au deuxième degré. C’est une des rares huiles essentielles à pouvoir être utilisées dans ces circonstances. 

La consistance doit permettre au cataplasme de tenir sur la plaie sans coller trop. L’huile présente dans le cataplasme empêche l’argile de sécher. On pose une gaze dessus et on le maintient avec la main pendant 20 à 30 minutes. On réitère 2 ou 3 fois par jour jusqu’à cicatrisation. 

Le cataplasme à base d’oignon contre le mal de gorge : 

Emincer 2 gros oignons, les faire revenir avec de l’huile d’olive dans une poêle. La chaleur va agir mais aussi les propriétés de l’oignon qui est draineur, purifiant, désinfectant, anti-inflammatoire, expectorant. 

Dans une serviette de 50 cm de long, on étale l’oignon frit chaud (mais non brûlant !) en long et on roule la serviette pour en faire un boudin. On met ensuite ce boudin autour du coup, cela doit être agréable, et on le garde 15 minutes jusqu’à ce que passe le mal de gorge. 
 

Le liniment pour le soin des bébés

Le liniment est à l’origine un mélange d’huile et de farine de lin, d’où le nom « liniment ». 

Mais on utilise le terme pour tout cataplasme à base d’huile, de graisse ou de beurre mélangés à d’autres substances, à appliquer sur la peau. 

Le plus connu est le liniment oléo-calcaire. Il sert à nettoyer les fesses des enfants pour éviter les allergies et les érythèmes fessiers (fesses rouges). Il permet d’hydrater les zones d’eczéma et d’enduire les croûtes de lait pour les ôter plus facilement. 

Le liniment est un mélange d’huile d’olive et d’eau de chaux en quantité équivalente. 

L’eau de chaux s’obtient en faisant chauffer un morceau de craie à une flamme. On dilue la poudre ainsi obtenue dans l’eau puis on filtre le mélange à l’aide d’un filtre à café. On peut aussi l’acheter sur commande en pharmacie. 

Pour fabriquer le liniment, il suffit de mélanger l’huile d’olive et l’eau de chaux avec un fouet. 

On peut ajouter au liniment quelques gouttes d’huile essentielle de lavande pour parfumer. Pour l’épaissir et le stabiliser, on peut préalablement faire fondre quelques grammes de cire d’abeille dans l’huile d’olive au bain-marie. 

Le liniment s’applique avec un coton ou un linge. Il permet de rétablir le pH naturel de la peau. L’huile protègera la peau de l’urine quand la couche sera remplie. 
 

Les cataplasmes : un univers immense

Il existe historiquement de très nombreux cataplasmes efficaces et il est évident qu’un immense savoir s’est perdu dans ce domaine. 

C’est d’autant plus dommage qu’ils peuvent avoir des effets spectaculaires. Les cataplasmes argile/miel/cire d’abeille peuvent soigner des ulcères variqueux avancés et profonds, pratiquement incurables par la médecine traditionnelle, tout comme les cataplasmes de chou, incroyablement efficaces (ils étaient déjà connus des Grecs et des Romains). 

Avant de prendre des médicaments ou d’appliquer des crèmes contenant des produits agressifs, vérifiez toujours sur Internet s’il n’existe pas un cataplasme adapté à votre problème de santé. Une simple recherche sur Google ne coûte rien ! 

À votre santé ! Jean-Marc Dupuis 

 
LA CAMOMILLE
 
Essentiellement connue pour ses vertus adoucissantes, la camomille est la fleur idéale pour calmer les peaux sensibles, apaiser les yeux irrités, soulager les troubles intestinaux, et même embellir les cheveux.

Voici quelques recettes toutes simples qui vous permettront de profiter de ses bienfaits au quotidien.
 
Remède souverain contre les migraines déjà vanté par Galien, la camomille est l’une des plantes médicinales les plus populaires.
 
La plus commune, souvent préparée sous forme de tisane, est la camomille romaine, dite aussi camomille noble ou odorante (Chamoemelum nobile), sous sa forme cultivée à fleurs doubles.
 
La petite camomille, camomille allemande ou matricaire camomille (Matricaria chamomilla), se rencontre quant à elle à l’état sauvage, surtout dans les régions océaniques de l’ouest, se développant sur les sols légers et sablonneux.
 
Elle se présente alors avec de simples capitules de composacées radiées, semblables à de petites marguerites.
 
Familière de nos jardins, elle se propage facilement en bordure de chemins et dans les terrains vagues, où elle fleurit de Mai à Octobre.
 
Ses capitules se distinguent de ceux de sa cousine romaine par leur réceptacle conique et creux, sans paillette entre les fleurons.
 
Beaucoup plus répandue que la noble, et quoique ses propriétés pharmacologiques soient sensiblement les mêmes, la petite camomille est aujourd’hui un peu délaissée.
 
Soigner et embellir
 
C’est avant tout à l’huile essentielle qu’elle renferme que la camomille doit ses bienfaits thérapeutiques et cosmétologiques.
 
Cette huile, excellent tonique amer et aromatique, est :
 
anti-inflammatoire,
 
tonique digestive,
 
stimulante,
 
antispasmodique,
 
sédative,
 
antiseptique,
 
parasiticide,
 
et cicatrisante.
 
Lorsque l’essence de camomille est fraîchement distillée, elle se présente sous une jolie couleur bleue, qui vire ensuite au jaune verdâtre en vieillissant.
 
Cette coloration est due à son principal constituant, le chamazulène, principe actif de la camomille.
 
Il s’agit d’une substance grasse aromatique douée d’un remarquable pouvoir anti-inflammatoire, décongestionnant et anti-allergique.
 
En usage externe, on l’indique généralement dans le traitement des :
 
plaies infectées,
 
ulcères,
 
abcès,
 
acnés,
 
psoriasis,
 
urticaires,
 
conjonctivites,
 
et inflammations de la peau.
 
En raison de son action calmante et adoucissante, l’huile essentielle de camomille entre dans la composition de nombreux produits cosmétiques, notamment destinés aux soins et à l’entretien des peaux sensibles ou irritées, ainsi qu’à l’embellissement des cheveux.
 
Toutefois on pourra avantageusement remplacer ces produits plus ou moins chimiques, par des préparations maison très facilement réalisables.
 
Décoction de camomille
 
Sous forme de décoction, elle blondit les cheveux châtains et leur donne de beaux reflets dorés, sans les décolorer.
 
Elle exalte la couleur naturelle et lui redonne de l’éclat, tout en assainissant le cuir chevelu.
 
Pour préparer votre décoction, jetez une poignée de fleurs dans un litre d’eau froide, laissez bouillir à feu doux pendant quinze minutes avant de laisser infuser pendant quinze autres minutes. Filtrez.
 
Appliquez la lotion obtenue après le shampooing et le rinçage, sur cheveux essorés.
 
Vous pouvez renforcer l’action de cette décoction en lui ajoutant le jus d’un citron, filtré lui aussi.
 
Lotion apaisante
 
Cette lotion est recommandée dans le soin des peaux :
 
sensibles,
 
irritées,
 
congestionnées,
 
enflammées,
 
ou couperosées.
 
Laissez infuser une dizaine de fleurs dans un demi-litre d’eau bouillante pendant quinze minutes.
 
Pressez-les puis retirez-les, avant de filtrer.
 
Cette infusion est à utiliser tiède, en lotion, compresses ou pulvérisations, le matin et le soir après le démaquillage.
 
Soin calmant pour les yeux
 
Appliquez une décoction de fleurs de camomille en compresses chaudes pour soulager :
 
les inflammations des paupières,
 
les yeux rougis,
 
les yeux fatigués,
 
et les yeux irrités.
 
Huile de massage apaisante
 
Faites macérer à chaud, au bain-marie pendant deux heures, cinquante grammes de fleurs dans un demi-litre d’huile d’olive.
 
Une fois filtrée, cette huile apaisante et nourrissante est indiquée pour l’entretien quotidien de tous les types de peaux, et tout particulièrement les peaux sèches et sensibles.
 
Par ailleurs, elle peut être utilisée comme huile de massage pour soulager les douleurs rhumatismales ou musculaires.
 
Enfin, voici deux utilisations de la camomille sous forme d’huile essentielle (Chamaemelum nobile) :
 
En usage interne pour traiter les parasitoses intestinales: 2 gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à soupe d’huile de nigelle, à prendre trois fois par jour.
 
En usage externe en cas de troubles nerveux : 2 gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à soupe d’huile de macadamia ou de noisette, en massage sur le plexus solaire et le long de la colonne vertébrale, à pratiquer deux fois par jour, ou ponctuellement lors d’un stress ou d’un choc émotionnel.
 
Bien à vous, Jean-Baptiste Loin

Les meilleures plantes pour soulager vos douleurs

Que ce soit la névralgie dentaire, la migraine, le mal de ventre, les brûlures d’estomac ou les douleurs articulaires, tous ces tourments de la vie quotidienne peuvent facilement s’apaiser, séparément ou en synergie, avec une bonne tasse de tisane, quelques gouttes d’huile essentielle, une teinture-mère ou des compléments spécifiques.

Plus personne n’ignore que la douleur est le signal d’un dysfonctionnement qui pourrait s’aggraver si l’on n’y porte pas remède.

Aussi ne doit-on jamais se contenter d’y mettre fin, même par des moyens naturels, et de ne plus y penser.

Au contraire, après avoir apaisé une douleur par un complément nutritionnel ou un phytothérapique adapté, il est indispensable de consulter un naturothérapeute afin de savoir où se situe le trouble.

Bien sûr, si l’on souffre de l’estomac après avoir trop mangé, ou qu’on a mal aux dents, le diagnostic n’est pas difficile à établir.

Mais qui saurait dire ce que cache une migraine ou une douleur cardiaque?

Calmons la douleur… mais ne l’oublions pas !

Les indications

→ Douleurs abdominales

Lorsqu’elles sont d’origine digestive, les douleurs abdominales sont grandement améliorées en buvant une tisane de semences d’anis vert (Pimpinella anisum) après chaque repas, à raison d’une cuillère à café par tasse à infuser cinq minutes.

Ce stimulant digestif et carminatif est également un antispasmodique que l’on considère à juste titre comme souverain dans les dyspepsies, aérophagies et maux de ventre.

Douleurs articulaires

La teinture d’arnica (Arnica montana) est, dans ce cas, à utiliser exclusivement par voie externe, c’est à dire sous forme de compresses.

Cette plante des traumatismes, contusions, hématomes, foulures et courbatures donne également d’excellents résultats dans les douleurs rhumatismales grâce à l’action anti-inflammatoire de ses lactones, flavonoïdes et huiles essentielles.

Le remède existe aussi sous forme homéopathique, en dose de 15CH.

Douleurs cardiaques

Boire deux fois par jour une tasse de fleurs et de sommités fleuries d’aubépine (Crataegus oxyacantha) à raison d’une cuillère à café par tasse à infuser cinq minutes.

Cette plante cardiotonique, riche en flavones et en flavanes, antispasmodique cardiaque, sédative du système nerveux central et hypotensive, calme les palpitations, ainsi que la nervosité et l’insomnie, et bien sûr les cardialgies.

Douleurs dentaires

Faire plusieurs bains de bouche de cinq clous de girofle (Eugenia caryophyllata) décoctés pendant cinq minutes, ou appliquer directement sur la dent un clou de girofle écrasé.

C’est son huile essentielle riche en eugénol qui confère au clou de girofle ses propriétés à la fois antimicrobiennes, anti-inflammatoires et analgésiques sur la dent.

Douleurs digestives

Boire après chaque repas une tasse de semences de coriandre (Coriandrum sativum) à raison d’une cuillère à café par tasse infusée dix minutes.

Ce digestif, carminatif, antispasmodique et anti-ulcéreux, riche en linalol, corrige à merveille l’hyperacidité gastrique et convient aussi bien aux douleurs digestives de type dyspeptique qu’aux crampes d’estomac.

La Griffe du diable (Harpagophytum procumbens), le plus célèbre de tous les remèdes anti-arthritiques, ajoute à ses propriétés anti-inflammatoires des qualités à la fois spasmolytiques et analgésiques qui agissent efficacement contre les douleurs digestives.

La teinture-mère ou éventuellement les gélules sont préférables à la tisane dont l’extrême amertume déplaît à beaucoup.

Douleurs gynécologiques

Boire deux fois par jour une tasse de tisane de fleurs de lotier corniculé (Lotus corniculatus) à raison de dix grammes par tasse à infuser dix minutes.

Attention : ne jamais dépasser ces doses car la plante contient de l’acide cyanogénétique, faiblement toxique.

C’est la plante des états nerveux, de l’insomnie et de l’angoisse, mais qui, en tant que sédatif nerveux et antispasmodique, traite parfaitement bien les douleurs gynécologiques.

On peut également utiliser l’harpagophytum.

Douleurs névralgiques

Boire plusieurs fois par jour une tisane d’écorce de saule blanc (Salix alba) à raison d’une cuillère à café par tasse décoctée dix minutes.

Riche en salicosides, un glucoside phénolique proche de l’aspirine, la saule blanc, surnommé « arbre de la douleur », possède une écorce aux propriétés anti-inflammatoires, antirhumatismales, antiseptiques et antinévralgiques qui convient à la plupart des douleurs névralgiques, ainsi qu’aux rhumatismes et à la goutte.

Douleurs rénales

Boire tout au long de la journée, en commençant le matin à jeun, un litre de décoction de racines d’asperge (Asparagus officinalis) à raison de cinquante grammes par litre, à décocter dix minutes.

Ce puissant diurétique, riche en glucosides et surtout en saponosides, combat non seulement les rétentions d’eau et les œdèmes, mais soulage également les douleurs rénales.

Douleurs rhumatismales

En plus de la teinture d’arnica, citée pour les douleurs articulaires, l’infusion de feuilles et fleurs fraîches de cochléaire (Cochlearia officinalis), à raison d’une cuillère à soupe de plante fraîche par tasse, infusée cinq minutes, toujours par voie externe en frictions, s’avère efficace.

C’est son huile essentielle, renfermant un glucosinolate rubéfiant, qui confère à cette plante des propriétés anti-douleurs appréciables en cas de rhumatismes.

Le lierre grimpant (Hedera helix), toujours en usage externe en compresses, convient aux douleurs rhumatismales, aux névralgies et aux sciatiques.

La décoction de deux cents grammes de feuilles fraîches pour un litre d’eau pendant dix minutes s’applique plusieurs fois par jour sur les zones douloureuses.

Par voie interne, le fameux aubier de tilleul en décoction de vingt minutes et à raison de cinquante grammes par litre d’eau que l’on boit tout au long de la journée, est le grand spécifique des douleurs rhumatismales, essentiellement grâce à ses vertus diurétiques mais aussi vasodilatatrices.

Préférez toujours l’aubier de tilleul du Roussillon, en petites baguettes, que toute autre forme.

Les huiles essentielles

Névralgies : HE d’arnica, millepertuis, giroflier, cajeputier, lavande officinale, à utiliser par voie externe.

Maux de tête : HE de lavande, romarin, cascarille, à utiliser par voie externe et inhalation.

Maux de ventre : HE de basilic, cumin, gaulthérie, à utiliser par voies interne et externe.

Maux de gorge : HE d’eucalyptus, niaouli, romarin, à utiliser en gargarismes.

Maux d’estomac : HE de genévrier commun, coriandre doux, fenouil doux, à utiliser par voie externe.

Règles douloureuses : HE d’armoise herbe blanche, oranger amer, aneth odorant, à utiliser par voie externe.

Rage de dents : HE de giroflier.

Contusions : HE de ciste, géranium rosat, eucalyptus globulus, à utiliser par voie externe.

Entorses : HE de bouleau, giroflier, souci, à utiliser par voie externe.

Douleurs articulaires : HE de bouleau, camphrier, sauge, à utiliser par voie externe.

Torticolis : HE de menthe poivrée, romarin, souci, à utiliser par voie externe.

Crampes musculaires : HE de lavande officinale, ravintsara, anis vert, à utiliser par voie externe.

Toujours mélanger les huiles essentielles avec une huile végétale pour applications par voie externe.

La gemmothérapie

g>Douleurs intestinales : Vaccinium, Tilia

Douleurs d’estomac : Ficus

g>Douleurs hémorroïdaires : Aesculus, Sorbus

g>Migraines : Alnus glut dans tous les cas + Ribes si chroniques

g>Névralgie faciale : Ficus, Olea

Règles douloureuses : Rubus idaeus

→ Douleurs articulaires : Pinus, Ribes, Vitis

→ Douleurs rhumatismales : Ribes, Ampelopsis, Rosa canina

Un élixir floral

Parmi le vaste arsenal des élixirs floraux, « Impatiens » s’impose dans tous les cas de tension mentale extrême avec des symptômes tels que douleurs subites, crampes, tensions du dos, des mâchoires ou des épaules…

Bien à vous, Jean-Baptiste Loin http://www.magellan-bio.fr/produit_ortie-bio-0-25g-52-1396.html

Ces plantes qui nous soignent.

Ma recette de soupe aux orties

Chère lectrice, cher lecteur, Arthrose, prostate, calculs rénaux, eczéma, maux de tête, chutes de cheveux, inflammation des voies urinaires : l’ortie compte parmi les plantes médicinales les plus efficaces, elle fait partie des fondamentaux dans l’armoire à pharmacie familiale.

L’ortie, cette plante si détestée, compte parmi les plantes médicinales les plus efficaces.

Tout est bon dans l’ortie

La soupe aux orties : un grand classique de la cueillette sauvage.

Ma recette de la soupe aux orties
L’ortie qui soigne
Maux de tête, eczéma, repousse de cheveux
Cueillir des orties à mains nues

La carotte, une invention moderne

Chère lectrice, cher lecteur, La carotte orange, de forme allongée, que nous râpons, mettons dans nos soupes et donnons en purée à nos bébés n’est apparue qu’après la machine à vapeur ! Ce légume, volontiers considéré comme archaïque, ne s’est répandue qu’après 1830 sous la forme qu’on lui connaît actuellement. Avant cela, le mot « carotte » existait, mais c’était une appellation générale. Elle désignait toutes sortes de racines venant sous les plantes de la famille des ombellifères (comme la Reine des Prés, berce mais aussi fenouil, persil, céleri). Vous connaissez ces grandes plantes qui poussent dans les champs et qui forment un parasol (d’où leur nom qui vient de « umbrella », parasol en latin et encore aujourd’hui « parapluie » en anglais). Arrachez-les, vous constaterez que leur racine a vaguement la forme d’une carotte. Mais elle est toute petite, blanche, ou jaunâtre. Elle était utilisée par les Grecs pour ses vertus médicinales, mais certainement pas pour faire des carottes vichy ni du bœuf aux carottes ! En effet, cette racine a peu de goût et son centre est ligneux (comme du bois). Pas de quoi se régaler en dehors des temps de famine.

Comment la carotte orange est apparue

A force de sélection, les jardiniers d’autrefois ont fini par obtenir des carottes blanches et surtout violettes qui se sont répandues au Moyen-Âge en Europe.Ces carottes violettes étaient riches en anthocyanes, un pigment antioxydant que l’on trouve aujourd’hui essentiellement dans les myrtilles. La vérité est qu’on ne sait pas comment, soudain vers le 17e siècle, des carottes remplies de « carotéinoïdes », le pigment orange, sont apparues. Mais on le sait car on les voit parfois sur les natures mortes des peintres flamands :

Toutefois, selon le spécialiste Bernard Bertrand, ce n’est qu’en 1830 que les sélectionneurs parviennent à obtenir les carottes orange bien cylindriques telles que nous les connaissons aujourd’hui [1].

Pourquoi les saumons sont orange

Les caroténoïdes sont des pigments orange qui tirent leur nom de la carotte. Mais on les trouve dans d’autres plantes et en particulier dans le plancton marin. Les crustacés s’en nourrissent et se chargent ainsi de caroténoïdes. Liés à d’autres substances chez les crustacés vivants, ils sont incolores mais leur couleur orange se révèle lorsqu’on les fait cuire, donnant aux crevettes ou aux homards leur ton éclatant. Or, les saumons sont des poissons carnassiers grands consommateurs de crustacés. C’est pourquoi leur chair a une couleur orange vive : elle est chargée de caroténoïdes qui se trouvaient dans les crustacés qui s’étaient nourris de plancton qui en était riche ! C’est exactement comme nous qui pouvons prendre une couleur orange si nous mangeons trop de carottes. (Mais attention, c’est toxique pour nous, non pour les saumons).

Ramassez des carottes sauvages

La carotte sauvage | Les Jardins de Noé

J’ai dit plus haut que la carotte sauvage n’était pas fantastique au goût mais il y a une exception. Si vous prenez soin de les récolter à l’automne, avant que la plante ne monte en graines, vous pourrez vous régaler d’une racine tendre et douce à la fois. Bernard Bertrand affirme que certaines d’entre elles « possèderaient une saveur de réglisse et seraient plus sucrées encore que les carottes cultivées ». La carotte sauvage est une plante de 40 à 80 cm de haut. Ses feuilles sont finement découpées, avec de nombreuses petites fleurs blanches en ombelle et souvent une fleur rouge ou noire au centre. Elle a une grande tige creuse et velue. On la trouve dans les prairies et pelouses mi-sèches, au bord des chemins et des routes, voire dans les remblais. C’est une plante « pionnière », c’est-à-dire capable d’aller coloniser des zones encore dépourvues de végétation.

Attention à ne pas la confondre avec la cigüe, la plante toxique qui tua Socrate. Son ingestion provoque dans l'heure qui suit des troubles digestifs (surtout quand la racine est utilisée), des vertiges et céphalées, puis des paresthésies, une diminution de la force musculaire, et enfin une paralysie. Il est cependant très facile de les différencier car elles n’ont pas du tout la même odeur. Celles de la carotte dégagent une odeur de carotte quand on les froisse. Froissez les feuilles de cigüe, elles exhalent une odeur fétide, d’ail voire d’urine de rat dit-on (pour ceux qui connaissent cette désagréable odeur). Les feuilles de cigüe sont grandes, jusqu’à 40 cm, tandis que celles de carotte ne mesurent que dix centimètres au maximum.

Guérir les aphtes

Boire une décoction de feuilles de carottes (une poignée pour deux verres d’eau) est un remède de grand-mère pour guérir les aphtes. Les carottes sont riches en bétacarotène (provitamine A). Avec 25 g on couvre plus de la moitié du besoin quotidien de vitamine A. La teneur moyenne en vitamine C est de 7 mg par 100 g. Elle contient aussi toutes les vitamines du groupe B sauf la B12 (présente uniquement dans les produits animaux). Les minéraux apportés sont très nombreux, en particulier du calcium, magnésium, potassium et fer. La teneur en fibres alimentaires est importante, avec répartition presque égale entre fibres hydrosolubles (1 742 mg) et fibres non hydrosolubles (1 889 mg).

Lu sur Wikipédia au sujet de la carotte

C’est authentique :) A votre santé ! Jean-Marc Dupuis PS : Mise en garde importante lorsque vous cueillez et manipulez des ombellifères : Les chenilles qui vivent sur les plans de carotte (et autres ombelllifères) concentrent dans leur corps des molécules photosensibilisantes, c’est-à-dire qui rendent sensibles à la lumière. Pour des raisons mystérieuses, ces molécules ne nuisent pas à la chenille. Par contre, les oiseaux qui mangent ces chenilles ont la peau qui devient extrêmement sensible à la lumière, à tel point qu’ils sont victimes de dangereuses brûlures par le soleil ! La berce du Caucase, une plante de cette famille récemment implantée chez nous, est extrêmement dangereuse pour cette raison : sa sève contient un produit aqueux fluide, incolore et indolore au moment du contact sur la peau. Mais exposez-vous alors au soleil, apparaîtront des brûlures douloureuses et des cloques qui laisseront parfois des cicatrices définitives.

Chère lectrice, cher lecteur, Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte… Ce serait la bardane.

La Grande bardane - Nature Gastronomique et Médicinale

Vous connaissez cette plante qui fabrique des boules qui s’accrochent aux cheveux, aux poils des animaux, aux vêtements. Les enfants aiment jouer à se les lancer.

En 1941, le Suisse George de Mestral qui revenait de la chasse eut l’idée du velcro, après avoir passé toute la soirée à retirer les têtes de bardane dans les poils de son chien. « Vel » pour velours et « cro » pour « crochet », le velcro étant constitué d’une partie de petits crochets et d’une autre faite d’une substance douce [1].

La plante idéale sur une île déserte

J’emporterais la bardane sur une île déserte car c’est une plante peu exigeante.

Elle s’implante toute seule sur les terrains vagues. Pour cette raison, on la désigne comme plante « pionnière ». Il suffit de la semer à tout vent, elle trouve le moyen de germer et de croître.

Elle est médicinale et peut se manger. J’y reviens bien sûr plus loin.

Ses feuilles peuvent se fumer, une fois sèches. C'est toujours appréciable quand on est sur une île déserte, sans distractions.

La plante – trousse à pharmacie

La bardane est surtout mise en avant dans le commerce pour la beauté et la pureté de la peau, principalement contre l’acné et les boutons.

Mais elle est aussi délicieuse sur les articulations douloureuses : ses feuilles fraîches s’appliquent broyées, en cataplasme, sur les gonflements articulaires et l’arthrite aigüe [2].

Elle est employée en médecine orientale contre l’appendicite : boire ½ verre de jus de bardane. Contre les anémies : on prépare des kinpira (littéralement « morceaux précieux aplatis ») de bardane. Cela consiste à faire cuire dans une poêle des allumettes de racine fraîche de bardane. On fait sauter les morceaux 2 ou 3 minutes dans l’huile, on ajoute de l’eau et on laisse mijoter jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Assaisonner de sauce tamari puis laisser sur le feu doux jusqu’à évaporation complète.

La décoction de semences de bardane (10 à 20 g par tasse d’eau) soulage les crampes d’estomac.

Appliquer la pulpe sur la peau pour soigner les piqûres d’insecte et les morsures de vipère.

La bardane est souveraine contre les furoncles, eczémas, teignes, les croûtes et gales du lait : il faut alors appliquer sa pulpe directement sur la zone à traiter.

Macérées dans l'huile d'olive, ses feuilles fraîches hâteraient la cicatrisation des ulcères aux jambes et des plaies en général.

Son action externe peut être doublée par l’absorption d’une tisane concentrée qui nettoie l’organisme.La bardane est en effet diurétique (fait faire pipi) et aide donc à éliminer les toxines. C’est une plante dite « dépurative ».

Combien de personnes la bardane a-t-elle sauvées de la famine ??

Même si on l’a oublié, la bardane fut énormément consommée dans nos campagnes. Les jeunes pousses se mangent crues, tout juste sorties de terre. Il faut simplement les peler pour enlever la partie amère. Les très jeunes feuilles se mangent aussi : on les fait cuire ou fermenter comme de la choucroute pour les conserver.

Les côtes des feuilles adultes et la moelle des grosses tiges se mangent cuites.

Et ce n’est pas tout :

La bardane est dotée d’une grosse racine charnue qui pouvait être consommée en tant que légume, mais aussi être torréfiée (brûlée) pou remplacer le café.

Au Japon, des variétés de bardane moins amères et plus tendres ont été mises au point : elles sont apprêtées en légume, comme la carotte, le panais ou le salsifis.

Il me semble difficile ou impossible de trouver une plante qui ait plus d’usages pratiques, médicinaux ou alimentaires. Quand je vois de la bardane au cours de mes promenades, je pense toujours à l’ingéniosité étonnante qu’il a fallu pour créer cette plante multi-usages. On nous dit que cela s’est fait tout seul, c’est l’évolution naturelle des espèces.

Si je comprends bien, c’est le hasard. Voilà, c’est le hasard : la bardane sert pratiquement à tout mais, aussi bien, elle aurait pu ne servir à rien. Hé bien, le moins qu’on puisse dire est que le hasard fait bien les choses !

À votre santé ! Jean-Marc Dupuis

Extraordinaire huile d’Eucalyptus 
Chère lectrice, cher lecteur, 
L’huile d’eucalyptus est une huile essentielle aux vertus médicinales exceptionnelles. 


Elle est issue des feuilles séchées d’un arbre australien, l’Eucalyptus globulus, à ne pas confondre avec les centaines d’autres espèces d’eucalyptus qui poussent à travers le monde (notamment en France !). 

Elle est composée à 70 % de cinéole, un éther de terpène. Mais les huiles brutes contiennent jusqu’à 100 composés chimiques différents. Les principaux sont le a-pinène, le b-pinène, le a-phellandrene, le 1,8-cinéole, le limonène, le terpinène-4-ol, l’aromadendrène, l’épiglobulol, la pipéritone et le globulole. 

Les terpènes sont, bizarrement, une sorte de pétrole naturel produit par de nombreuses plantes. Ils sont un des composants majeurs des résines des conifères et de l’essence de térébenthine. C’est pourquoi, bien que la térébenthine soit d’origine végétale, elle donne une telle impression de produit chimique. 

Mais revenons-en à notre eucalyptus d’Australie. Les Aborigènes s’en servaient en infusion et en remède traditionnel pour les douleurs, les congestions des sinus et les rhumes [1]. 


Dès les années 1880, les chirurgiens se servaient de l’huile essentielle d’eucalyptus comme antiseptique durant les opérations. Vers la fin du siècle, la plupart des hôpitaux anglais l’utilisaient pour nettoyer les sondes urinaires, ces fins tuyaux dont on se sert pour vider la vessie chez les personnes qui n’arrivent plus à uriner [2]. 

Depuis 1948, l’huile d’eucalyptus est autorisée aux Etats-Unis comme insecticide et miticide (pour tuer les mites et les tiques). 
 

Effet antidouleur

L’huile d’eucalyptus a une action pour diminuer les douleurs : les recherches indiquent que l’huile d’eucalyptus a des propriétés analgésiques (antidouleur). Une étude publiée dans le American Journal of Physical Medicine and Rehabilitation a conclu qu’un mélange d’huile essentielle d’eucalyptus et d’huile essentielle de menthe poivrée « produit une réaction physiologique significative qui peut réduire les douleurs et servir aux sportifs comme une forme passive d’échauffement. [3] » 

Elle peut être utilisée en massages en cas d’arthrose et de rhumatismes [4]. 
 

Pour les voies respiratoires

Contre les douleurs et les inflammations des voies respiratoires, la toux, l’asthme, la bronchite, les sinusites [5],prendre de l’huile d’eucalyptus diluée par voie orale (par la bouche), ou mettre une goutte pure d’huile essentielle sur un coton-tige à respirer régulièrement. 

Une étude publiée dans la revue Clinical Microbiology and Infection a constaté que l’huile d’eucalyptus a une action antibactérienne sur les bactéries pathogènes dans les voies respiratoires supérieures [6]. 


Elle stimule le système immunitaire. Selon une étude publiée dans BMC Immunology, l’extrait d’huile d’eucalyptus contribuerait à la réponse immunitaire innée [7].  

Dans la chambre du malade, on peut installer un diffuseur d’huile essentielle. On peut aussi en mettre quelques gouttes dans le bain. 

L’huile d’eucalyptus régule les sécrétions des muqueuses et contribue à les maintenir en bon état d’humidité. Elle exerce aussi cet effet sur la peau, ce qui explique qu’on la trouve dans la plupart des produits comme les crèmes solaires naturelles. 

Dans ce cas, elle est mélangée à d’autres huiles pour la diluer (huile d’amande douce, huile d’argan, huile de coco vierge…). Je préconise de commencer par mettre 1 goutte dans 2 cuillerées à café d’huile de dilution, puis d’augmenter la dose autant que nécessaire. 

Bonne pour les dents et la tête

Elle est aussi active contre les bactéries responsables des caries dentaires et des inflammations de la gencive [8]. C’est pourquoi on la retrouve souvent dans les dentifrices et les bains de bouche. 

Vous constaterez que beaucoup de pastilles, bonbons, sont à l’eucalyptus. Ces composés organiques volatiles (COV) ont un effet rafraîchissant et stimulant. Ils sont efficaces en cas d’épuisement mental ou nerveux, stimulant l’activité intellectuelle et l’afflux de sang dans le cerveau. L’huile d’eucalyptus est parfois utilisée dans les salles de classe en aromathérapie. 

À noter que l’usage d’huile d’eucalyptus, sous toutes ses formes, éloigne les insectes, ce qui sera particulièrement utile en cette année d’arrivée du virus Zika. 

Faites votre propre huile d’eucalyptus

L’huile essentielle d’eucalyptus est extraite des feuilles fraîches cueillies sur les jeunes rameaux. Elle est distillée à la vapeur. Mais le processus de fabrication est simple et vous pouvez en fabriquer vous-même et ainsi économiser et vous assurer un approvisionnement abondant et de fraîcheur garantie. 

Voici la recette d’huile d’eucalyptus du Dr Joseph Mercola, à faire à la maison [9] : 

Matériel nécessaire : 

  • Une balance de cuisine  
     
  • 25 g de feuilles d’eucalyptus (en herboristerie) 
     
  • 1 litre d’huile d’olive ou une autre huile de dilution 
     
  • Une cocotte 
     
  • Une passoire fine 
     
  • Un récipient opaque et hermétique 
     

Préparation : 

Ecrasez délicatement les feuilles entre vos doigts pour libérer les huiles. Mettez les feuilles dans la cocotte et ajoutez l’huile. 
Ajustez le couvercle et mettez le feu sur basse température. Laissez le mélange infuser pendant 6 heures. 

Filtrez l’huile ainsi obtenue avec la passoire et conservez-la dans le bocal hermétique, que vous daterez et fermerez soigneusement. 

Conserver l'huile d'eucalyptus dans un endroit frais et sec où elle sera utilisable pendant 6 mois. Si nécessaire plus longtemps, stocker l'huile dans le bac à légumes de votre réfrigérateur où elle peut être conservée environ un an. 

Avec cette huile vous pouvez fabriquer directement un autre remède : mélanger 1 volume d’huile avec 1 volume équivalent de vinaigre de cidre. Appliquer sur les zones à traiter, ou utiliser sur les blessures, les furoncles et les piqûres d’insectes. 
 

L’huile d’eucalyptus est-elle dangereuse ?

Les huiles essentielles sont des produits actifs. À forte concentration, elles brûlent les muqueuses et peuvent provoquer de nombreux effets indésirables : nausées, diarrhées, vomissements. 

L’huile d’eucalyptus fabriquée selon la recette ci-dessus ne sera toutefois pas dangereuse pour l’adulte tant qu’elle est utilisée sur la peau. Mais il faut éviter de la mettre sur le visage ou le nez d’un enfant de moins de 2 ans. 

Pour l’usage interne (à avaler), ne pratiquer que sous la supervision d’un médecin. 
De façon générale, les femmes enceintes et allaitantes doivent être particulièrement prudentes avec les huiles essentielles. 

À votre santé !  Jean-Marc Dupuis 

Le pissenlit soigne, nourrit et purifie

 

Pissenlit - Racine coupée Paquet de 250 g ​​​​​​​

 Pissenlit vient de « pisse-en-lit ». Il porte ce nom parce qu’il est diurétique : il donne envie de faire pipi. En anglais, pissenlit se dit « dandelion ». Ce nom m’a toujours paru bizarre jusqu’à ce que je réalise, tout récemment, que cela venait simplement du français : « dent de lion ». Dent de lion est d’ailleurs un autre nom du pissenlit en français. Les Suisses utilisent souvent ce nom. C’est bien sûr à cause de la forme des feuilles de cette plante, qui ressemblent à une dentition de carnassier : Le pissenlit fait partie, comme le chardon, de la famille astéracée, ces plantes qui ont une forme d’étoile quand on les regarde du dessus (aster = étoile en latin). C’est en fait un chardon sans piquants, ce que tous les enfants ont remarqué.

Contre l’hypertension et la rétention d’eau

On sait que les médecins donnent des médicaments diurétiques aux personnes souffrant d’hypertension. L’hypertension se produit quand les artères, trop rigides, se dilatent mal et que la pression du sang augmente. Manger du pissenlit, qui est naturellement diurétique, est donc une saine habitude pour les personnes qui ont trop de pression dans les artères. Mais les diurétiques ne servent pas que contre l’hypertension. Par définition, ils sont utiles pour traiter tous les problèmes de rétention d’eau : jambes lourdes, pieds qui gonflent. L’idéal dans ce cas est de préparer une infusion avec des feuilles de pissenlit. Il suffit de mettre 4 à 10 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau, jusqu’à trois fois par jour. Mais l’efficacité de cette tisane peut être renforcée en y mettant des queues de cerise et de la piloselle, une cousine du pissenlit dont nous parlerons une autre fois.

Feuilles ou racines ?
Le goût de l’amertume
Les vertus de l’amertume pour le foie
  • Produit des hormones, des enzymes, du cholestérol et de la bile, tous essentiels à une bonne santé.
  • Emmagasine le glucose pour faciliter le contrôle de la glycémie. Les athlètes comptent sur la libération de cette énergie lorsqu’ils se mettent en action.
  • Contribue à la qualité du sang en veillant à ce qu’une quantité suffisante de globules rouges soit disponible à mesure que les vieilles cellules sont remplacées.
  • Purifie le sang des médicaments, de la caféine, de l’alcool et autres toxines qui peuvent s’y trouver. C’est lui qui se charge de détoxifier l’organisme.
  • S’occupe de filtrer toutes les substances ingérées et ne permet qu’aux particules inoffensives d’accéder au système circulatoire.
  • Se répare tout seul, pourvu qu’on cesse de consommer les aliments ou les boissons qui lui sont néfastes et qu’on prenne les mesures nécessaires pour assurer sa régénération.
  • Régule les fluides corporels ainsi que la température de l’organisme.
  • Et comme si cela ne suffisait pas, qui se charge de filtrer quotidiennement 600 litres de sang !

Et manger du pissenlit permet de stimuler toutes ces fonctions à la fois, en augmentant l’excrétion, ou production, de bile. C’est la raison pour laquelle je vois d’un si bon œil le retour du pissenlit dans nos étals.

« C’était mon ami, et je ne le savais pas »

Mangez cette « mauvaise herbe » Le plantain lancéolé

Le plantain lancéolé fait partie de ces « mauvaises herbes » qui sont excellentes. Si vous possédez un jardin, vous en avez forcément dans vos plates-bandes ou sur votre pelouse : C’est une plante de taille moyenne (15 à 50 cm au maximum) qui forme des feuilles allongées et plates à cinq côtes. On raconte que les feuilles sont formées par cinq brins d’herbes cousus par une fée qui voulut aider un tailleur qui avait vendu son âme au diable [1]. Les vieilles feuilles sont coriaces mais les jeunes peuvent (doivent !) être récoltées.
Un encas au goût subtil de champignon

Prenez les feuilles couleur vert tendre proches de la rosette. Frottez-les entre vos doigts jusqu’à ce qu’elles deviennent vert chlorophylle, par oxydation. Cru, le plantain est un délicieux petit encas au goût subtil de champignon. Cuit, c’est un excellent légume vert ou une base de soupe. Si vous en avez assez, vous pouvez ciseler ses feuilles finement pour les mêler à une salade de mesclun. Il donnera une agréable saveur boisée.

Bon pour la gorge et pour la digestion

La feuille de plantain contient beaucoup de mucilage. Le mucilage est une substance végétale qui, mélangée à l’eau, épaissit et prend la consistance d’une gelée. Rare dans nos légumes cultivés, il est abondant dans les plantes sauvages comme la guimauve, la mauve et la bourrache. Lorsque vous avalez le plantain, il tapisse la gorge et l’œsophage d’une fine pellicule adoucissante. Dans l’estomac et les intestins, il produit un effet lubrifiant. Il facilite grandement la digestion et soulage la constipation

Le remède de secours contre les piqûres

En promenade, le plantain est le remède de secours idéal contre les piqûres d’abeille, de guêpe ou d’orties. En malaxant ses feuilles entre vos doigts, vous obtiendrez un liquide épais et collant qui soulage. Le plantain pousse d’ailleurs souvent à proximité des orties. C’est la confirmation de la maxime populaire : « Toujours la nature dispose à côté du mal son remède. »

Le plantain purifie le sang, les poumons et l’estomac

Plus audacieux, l'abbé suisse Kuenzle, naturopathe et spécialiste des plantes, écrit que le plantain purifie le sang, les poumons et l'estomac comme aucune autre plante. Il serait indiqué pour cette raison aux personnes anémiques dont les poumons et les reins sont faibles, qui sont de pâleur maladive, trop maigres, toussotent et sont enrouées. Il s’utilise alors par infusion (1 cuillerée à café bombée de feuilles avec 1/4 de litre d'eau, laisser infuser brièvement), par cataplasme de feuilles broyées ou en sirop [3].

Des beignets et des graines pour les oiseaux

Les fleurs de plantain peuvent être trempées dans une pâte à beignet et frites à la poêle. Les graines sont appréciées des oiseaux. En plus d’être abondant et familier, le grand avantage du plantain ancéolé est que vous ne pouvez pas le confondre avec une autre plante. Évitez seulement de le cueillir dans les jardins qui ont été aspergés de Round Up ou autre herbicide.

Olivier (Olea europaea)

 

Cet arbre méditerranéen est particulièrement apprécié pour son fruit, l'olive, que l'on consomme noire ou verte et dont on extrait une huile réputée être la meilleure pour le maintien d'une bonne santé. L'olivier était déjà connu des Égyptiens il y a plus de 4000 ans. Sa taille peut atteindre une hauteur de10 mètres.

L'olive et l'huile qui en est extrait possède de nombreux éléments nutritifs essentiels et joue un grand rôle préventif pour de nombreuses affections, mais en phytothérapie, c'est principalement la feuille de l'olivier qui est utilisée.

La feuilles d'olivier est utile dans les cas de

  • Hypertension (on l'associe généralement à l'aubépine)
  • Cholestérol élevé
  • Diabète de type II, pour son action légèrement hypoglycémiante.
  • Syndrome de fatigue chronique et fibromyalgie (selon certains tests cliniques)
  • Spasmes musculaires (par son action spamolytique)
  • Certaines infections virales, bactériennes et parasitaires, (en combinaison avec d'autres plantes).

Propriétés

Riche en sécoiridoïdes, notamment de l'oleuropéoside, en triterpènes et flavonoïdes, les feuilles de l'olivier sonthypotensivesvasodilatatrices des coronaires et ellesrégularisent le rythme cardiaque. Elles sont égalementdiurétiques et hypoglycémiantes.

Certaines études suggèrent également que des extraits de feuille d'olivier sont bénéfiques pour traiter des affections viralesbactériennes ou parasitaires. Selon ces études la feuille de l'olivier possède de véritables propriétés antivirales et aurait la capacité d'interférer dans la production d'acides aminés vitaux pour la survie des virus.

L'extrait de feuilles d'olivier possède des propriétés antihémorragiques particulièrement notables dans les pathologies virales de type dengue.

Mode d'emploi :

Infusion de feuilles séchées: 15 feuilles pour 250 ml d'eau bouillante, laisser infuser 10 minutes et filtrer. Boire jusqu'à 3 tasses par jour.

Teinture-mère: 30 à 40 gouttes pour une verre d'eau. Jusqu'à 3 fois par jour.

Gélules ou capsules: les capsules sont vendues généralement avec une posologie de 250 à 500 mg. En traitement préventif ou de routine, prendre de 250 à 500 mg par jour. En cas de traitement d'affections aigües (dans les infections virale, bactérienne ou parasitaire) Prendre jusqu'à 500 mg au six heures ou adopter la dose selon la sévérité du cas et la réaction.

Avertissement

On ne connait aucun effet toxique à la feuille d'olivier. Cependant sa consommation peut provoquer des symptômes de désintoxication qui sont: maux de tête, diarrhée, fatigue, démangeaisons et éruptions cutanée. Ces symptômes ne sont pas dangereux et disparaissent normalement lorsque l'organisme est désintoxiqué. Pour éviter ces symptômes on peut réduire la dose quotidienne.

Le Gingembre

8 effets méconnus du gingembre

Chère lectrice, cher lecteur, Le curcuma est l’épice anti-inflammatoire la plus connue. Elle est efficace contre l’arthrose, et en prévention du cancer. Mais son utilisation en cuisine est limitée. D’où l’intérêt du gingembre, cousin du curcuma, plus facile à accommoder (idées de recettes ci-dessous). Il possède lui aussi de nombreuses vertus médicinales.

Effet n°1 : Contre les douleurs de l’arthrose

Le gingembre est anti-inflammatoire [1]. Une vaste étude sur l’arthrose du genou a démontré qu’en 24 heures à peine, son effet est supérieur à un placebo pour atténuer les douleurs [2]. Thierry Souccar, expert en nutrition, consomme du gingembre sans modération, comme il l’explique dans le Dossier de Santé & Nutrition qu’il a réalisé sur l’arthrose.

Effet n°2 : Contre l’ulcère d’estomac

Dans la majorité des cas, l’ulcère d’estomac est provoqué par une bactérie, l’Helicobacter pylori, qui provoque une inflammation permanente de la muqueuse intestinale. Le gingembre fait partie des épices capables d’inhiber la croissance de l’Helicobacter in vitro [3], avec le curcuma, le romarin et l’ail.

Effet n°3 : Réduit de 90 % les composés toxiques sur vos grillades

Le gingembre entre dans la composition des marinades qui permettent de réduire jusqu’à près de 90 % la formation de composés toxiques lors des grillades de viande et de poisson. Ces toxiques sont appelés « agents de glycation avancée ». Ils provoquent une sorte de caramélisation des protéines du corps humain entraînant un vieillissement prématuré (athérosclérose, rides). Pour une bonne marinade, utilisez jus de citron, sauce soja, ou vin, et ajoutez-y thym, laurier, sauge, romarin, curcuma, gingembre, cannelle, sel, poivre, à votre convenance. Laissez reposer au moins une heure [4] et aussi longtemps que possible (une nuit). Ces ingrédients agiront en synergie.

Effet n°4 : Soulage les crises d’asthme

Un peu de gingembre aiderait à soigner l’asthme. Dans l’asthme, les muscles des voies respiratoires se contractent, se resserrent et gênent la respiration. Les inhalateurs utilisés lors d’une crise, bronchodilatateurs, favorisent le relâchement des muscles pour restaurer le passage de l’air. Le gingembre a le même effet. C’est une excellente nouvelle pour les asthmatiques qui peuvent relever leurs plats avec du gingembre en poudre [5].

Effet n°5 : Chez les femmes, le gingembre atténue les règles hémorragiques

Une étude a montré que 250 mg de poudre de gingembre par jour régule en moins de 3 cycles les flux menstruels de jeunes filles souffrant de règles hémorragiques [6]. En plus des douleurs et de la gêne qu’elles engendrent, les règles hémorragiques peuvent provoquer un déficit en fer et donc de la fatigue et des difficultés de concentration. Chez les jeunes filles, elles sont souvent le fait de déséquilibres hormonaux et les médecins proposent généralement une pilule contraceptive. Cela résout le symptôme mais non la cause, qui se manifestera plus gravement sur le long terme. Avant de prendre la pilule, essayez le gingembre.

Effet n°6 : Réduit l’inflammation à l’origine de la chute de cheveux

Depuis peu, des chercheurs américains pensent que la chute de cheveux pourrait être due à une inflammation à la racine des follicules. Ils ont retrouvé une substance inflammatoire du nom de prostaglandine D2 à la racine des cheveux des chauves. Le gingembre est un anti-inflammatoire naturel propre à stopper l’action prostaglandine D2, ce qui signifie qu’il pourrait ralentir la chute des cheveux [7].

Effet n°7 : Ralentit l’apparition de la cellulite

Les femmes minces qui n’accumulent pas de graisse peuvent quand même souffrir de cellulite. Cela s’explique par une mauvaise circulation du sang et de la lymphe, la rétention d’eau et les jambes lourdes. Dans cette situation, le gingembre peut donner un coup de fouet pour fluidifier votre sang et faire disparaître la cellulite [8].

Effet n°8 : Neuroprotecteur (protège le cerveau)

De nombreuses études ont démontré les effets neuroprotecteurs du gingembre, mais aussi d’autres épices, le curcuma, l’ail, la cannelle [9].

Bonus : 2 recettes à base de gingembre

Jus de gingembre et ginger beer : dans une carafe, ajouter une grande racine de gingembre râpée (épluchée), le zeste et le jus de 2 citrons, et remplir d’eau plate ou gazeuse. Laisser infuser un quart d’heure puis filtrer dans une passoire fine. Si vous trouvez cette boisson trop épicée, vous pouvez ajouter du sucre brun pour adoucir le goût. Délicieuse salade d’inspiration asiatique : chou rouge cru haché, pomme, ail, gingembre, sauce soja, huile de colza, sauce sésame. Bien à vous, Jean-Marc Dupuis

Les eaux de plantes

Vieux remède des campagnes, les eaux de plantes sont des boissons de santé que l’on prend plaisir à confectionner soi-même… et à consommer en famille.

La phytothérapie existe depuis des millénaires.

Les chamanes antiques en ont fait un art qui est devenu une science, et l’usage populaire des simples a généré dans toutes les régions du monde la confection de remèdes traditionnels.

Dans les campagnes françaises, on découvre encore des recettes de toutes sortes où les plantes sont préparées avant tout en tisanes, mais aussi en :

soupes dépuratives,

macérâts huileux,

bains,

cataplasmes,

et eaux thérapeutiques.

Ces boissons douées de multiples vertus médicinales, sont relativement proches des infusions et autres décoctions, bien qu’on les serve habituellement froides.

On les emploie de manière spécifique dans des indications aussi variées que :

les maux de tête,

l’eczéma,

la constipation

les angines,

et plus communément encore comme dépuratif,

ou tout simplement pour se désaltérer agréablement.

Les eaux d’orge

On boit certainement de l’orge (Hordeum vulgare) depuis la nuit des temps puisque la bière, qui a déjà dix mille ans, est à base de malt, c’est à dire d’orge germée, et qu’on n’a eu l’idée de laisser fermenter cette délicieuse boisson de santé que six mille ans plus tard, vers -2000 avant l’ère actuelle.

Toutes les eaux d’orge sont des boissons saines, rafraîchissantes et diurétiques, que l’on confectionne en faisant bouillir quelques minutes, puis en laissant infuser pendant une heure, une vingtaine de grammes d’orge dans un litre d’eau ; ensuite on filtre et on conserve au réfrigérateur.

En employant de l’orge germée, on obtient un émollient et un anti-diarrhéique très utile en cas d’insuffisances digestives.

On associe aussi l’orge et le petit chiendent (Elytrigia repens) ou le gros chiendent (Cynodon dactylon), en faisant une décoction classique de leurs rhizomes, puis en la mélangeant à l’eau d’orge.

Ces deux plantes s’allient remarquablement par leurs vertus émollientes et diurétiques, et l’ensemble constitue une boisson des plus désaltérantes.

Plus spécifiquement, le chiendent :

protège les voies urinaires,

prévient la récidive des coliques néphrétiques,

lutte contre les calculs rénaux.

En associant l’eau d’orge avec la graine de fenouil (Foeniculum officinale) et la pomme (Pyrus malus) on obtient une des meilleures recettes de nombreuses régions françaises et notamment, on s’en doute, celles qui produisent le plus de pommes.

Chacune de ces deux plantes ajoute naturellement ses vertus médicinales à celles de l’orge.

La graine de fenouil, carminatif bien connu, souverain contre les fermentations intestinales, est aussi un :

tonique,

diurétique,

vermifuge,

et galactogène.

Quant à la pomme, entre autres propriétés, elle ajoute ses vertus calmantes et laxatives à l’ensemble.

Pour préparer cette boisson, on ajoute à l’eau d’orge une pomme coupée en morceaux et une petite poignée de graines de fenouil, on fait bouillir le tout puis on filtre avant de conserver au réfrigérateur.

Cette eau d’orge savoureuse convient tout particulièrement aux personnes fragiles des intestins et aux enfants.

Les eaux de pissenlit

Que l’on utilise ses racines ou ses feuilles, le pissenlit (Taraxacum dens leonis) fournit une eau thérapeutique qui rend bien des services.

La racine, tout d’abord, se fait bouillir dix minutes à raison d’une poignée par litre d’eau, que l’on conserve au frais dans une bouteille.

Les paysans du Dauphiné et du Périgord en prenaient un verre le matin pour soigner leurs rhumatismes.

Les feuilles de pissenlit, autrement dit la salade, donnent un bouillon réputé dans pratiquement toutes les campagnes pour guérir aussi bien:

la tension,

la constipation,

les troubles circulatoires,

les problèmes hépatiques,

les douleurs gastriques,

les migraines,

ou l’eczéma…

Ne dit-on pas, en Gascogne, « Salade bouillie allonge la vie » ? Et c’est probablement encore plus vrai avec le pissenlit dont le bouillon, selon la sagesse populaire, « nettoie et fortifie ».

La recette de l’eau de feuilles de pissenlit est simple : elle nous vient de Normandie et nous propose de laisser bouillir quelques minutes trois belles poignées de salade de pissenlit dans deux litres d’eau légèrement salée.

Et, pour une fois, on peut boire cette eau thérapeutique chaude, à raison d’un bon bol par jour, pour bénéficier, entre autres, de son action bénéfique sur :

le foie,

la production des enzymes,

et la production de bile par la vésicule biliaire.

L’eau de fleur d’oranger

L’eau de fleur d’oranger, dont les vertus sont reconnues de très longue date et dont on fait un large usage en Orient, est :

sédative,

antispasmodique,

hypnotique,

et stomachique.

On l’indique habituellement dans les cas de :

nervosisme,

palpitations,

insomnie,

maladies nerveuses,

et migraines.

Cette eau thérapeutique est vendue toute prête : il suffit de la mélanger, à raison d’une cuillère à café dans un verre d’eau légèrement sucrée, pour obtenir à la fois une boisson à la saveur exquise et un véritable remède calmant et somnifère.

La feuille d’oranger amer (Citrus aurantium amara), que l’on consomme sous forme d’infusion, présente quant à elle des vertus digestives et antispasmodiques.

L’eau de guimauve

La guimauve, ou Mauve blanche, a de nombreuses propriétés thérapeutiques connues depuis l’Antiquité, mais c’est avant tout :

un adoucissant,

un émollient,

et un calmant,

que l’on recommande tout spécialement aux personnes aux intestins fragiles, aux enfants et même pour les bébés, comme boisson rafraîchissante à donner dans un biberon.

Rafraîchissante, elle l’est franchement, et pour cette raison elle ne compte pas parmi les eaux de plantes à donner en hiver ou en cas de refroidissement.

On la prépare en faisant bouillir de la racine de guimauve (Althaea officinalis) dans de l’eau pendant cinq minutes.

On utilise aussi des plantes similaires, comme la mauve arborée, la passe-rose, la rose alcée, la rose trémière ou la rose d’outre-mer, avec les mêmes indications.

L’eau d’oseille

Désaltérante, diurétique et légèrement laxative, l’eau d’oseille se fabrique avec l’espèce sauvage (Rumex acetosa) qui est certainement la plus purgative.

Mais l’oseille cultivée, dont on laisse cuire une dizaine de feuilles un quart d’heure dans deux litres d’eau salée, convient aussi.

L’eau de riz

Ce remède est évidemment originaire d’Extrême-Orient où on l’emploie extrêmement souvent dans les familles pour soigner les enfants et parfois même les adultes malades.

Nutritive et digestive, l’eau de riz se réalise très simplement en faisant bouillir du riz, de préférence complet et bio, dans de l’eau salée, et en ne consommant, bien sûr, que l’eau après filtration.

C’est une eau de santé de première qualité qui, de plus, a une vertu bien spécifique puisqu’elle permet de lutter d’une manière rapide et efficace contre la diarrhée.

LA BETTERAVE
 
Quand j’étais petit, s’il y avait bien un légume que je n’aimais pas voir à table, c’était la betterave.  Comme il ne fallait pas gaspiller, mes parents me forçaient à finir mon assiette. Mon palais a fini par s’y habituer et, en grandissant et en apprenant à la cuisiner, j’ai même réussi à l’apprécier. En connaissance de cause, la première fois que j’ai voulu en faire manger à mes enfants, j’avais prévu le coup. J’ai préparé une salade de betterave à l'orange. Ils n’ont mangé que les oranges…  La fois d’après, j’ai réussi mon coup. Je vous explique comment à la fin de ma lettre. Avant cela, je voudrais rendre ses lettres de noblesse à ce légume trop souvent mésestimé. 

Réputée, mais pour une mauvaise raison 

Si la betterave est largement cultivée en Europe, c’est d’abord pour répondre aux besoins de production de l’industrie du sucre. Un fait qui a conduit à de nombreux amalgames… On l’a ainsi accusée d’être trop riche en sucre, voire dangereuse pour les diabétiques.  Sans aller jusque-là, il ne viendrait sûrement jamais à l’esprit de votre médecin (ni même de votre herboriste) de vous proposer une cure de betterave pour améliorer vos problèmes de santé. Ce serait pourtant un conseil des plus pertinents !

Colorée… et pleine de vertus ! 

Contre toute attente, la betterave rouge regorge de bienfaits et démontre une action bien réelle sur diverses problématiques de santé. Tout d’abord, la betterave est reconnue pour ses effets bénéfiques sur la sphère cardiovasculaire.  Elle est naturellement riche en nitrates qui, une fois convertis en nitrites par l’organisme, aident à dilater les vaisseaux, améliorant ainsi le flux sanguin et réduisant la pression artérielle.  Ainsi, il a été démontré que la consommation régulière de jus de betterave diminue systématiquement la pression artérielle chez les personnes souffrant d'hypertension. Elle serait aussi efficace à titre préventif1 En outre, la betterave a la réputation de provoquer une coloration des selles et de l'urine en rose. Cet “effet secondaire” sans conséquence est dû à la présence de bétalaïne, un pigment naturel qui se trouve en forte concentration dans ce légume. Et c’est une bonne chose ! Ce pigment antioxydant a démontré des effets anti-inflammatoires puissants, pouvant participer à l’amélioration de nombreuses pathologies associées, ainsi qu’au soulagement des douleurs articulaires et musculaires. 

Même à petites doses 

Selon une étude randomisée parue en 2016 dans la revue Nature2, la consommation quotidienne d’à peine 250 ml de jus de betterave crue ou cuite suffit à observer une nette amélioration de la pression artérielle systolique en seulement 2 semaines !  Le taux de protéine C-réactive, marqueur principal de l’inflammation, est également fortement diminué après cette période lors des analyses sanguines.  Ainsi, il ne vous sera pas nécessaire d’en consommer des litres et des litres pour constater une réelle amélioration de votre état de santé. Concernant les sujets diabétiques, l’étude a également établi que le jus de betterave favorise la diminution du taux de glucose et de lipides sanguins. D’autres études menées sur des rongeurs corroborent les faits3 La betterave ne semble donc représenter aucun danger et pourrait même, au contraire, prévenir les risques de développer un diabète de type 2, selon les conclusions des experts. 

Autant de raisons de la mettre au menu

En plus d’être une véritable panacée pour la santé, la betterave présente d’excellentes propriétés nutritionnelles.   C’est une source importante de fibres, qui favorisent une bonne digestion, réduisent le risque de constipation, améliorent la santé intestinale et aident à maintenir votre poids de forme.  Elle renferme aussi de nombreuses vitamines, notamment les vitamines du groupe B (folate, vitamine B6, thiamine), les vitamines A, C et K, ainsi que des minéraux tels que le fer, le magnésium, le potassium et le manganèse.  Tous ces nutriments contribuent au bon fonctionnement de votre système immunitaire, mais aussi à la formation des globules rouges, au maintien de la fonction musculaire, à l’amélioration du capital osseux, ainsi qu’à la santé oculaire.  Et comme si ce n’était pas suffisant, la betterave est également riche en antioxydants. Grâce à ces derniers, elle protège nos cellules des effets du vieillissement dus aux radicaux libres.  Autant d’arguments qui expliquent peut-être comment elle a gagné en popularité dans de nombreux plats et boissons des pays de l’Est où elle est appréciée pour sa saveur sucrée et sa texture croquante.  C’est simple, après avoir largement enquêté sur le sujet, je ne lui ai trouvé qu’un seul défaut : bien que la betterave soit un légume sain et nutritif, elle renferme des oxalates (partiellement détruits à la cuisson), qui sont à éviter chez les personnes sujettes aux calculs rénaux.  À moins d’être dans cette situation, j’espère désormais que vous ne manquerez pas de déguster la betterave à toutes les sauces. Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, essayez plutôt cette délicieuse et surprenante recette.

Comment j’ai rusé avec mes enfants

Chose promise, chose due. Voici la recette grâce à laquelle j’ai réussi à faire manger de la betterave à mes enfants sans qu’ils s’en rendent compte. Idéale pour un plaisir sain et sans culpabilité, elle plaira à toute la famille et surprendra vos invités à coup sûr !

Mon moelleux chocolat-betterave

Ingrédients :

  • 300 g de betterave cuite 
  • 200 g de chocolat noir à pâtisser
  • 80 g de sucre roux ou de miel 
  • 4 œufs
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 1 pincée de fleur de sel
  • 80 g de farine
  • 50 g de poudre d'amande

1. Mixez la betterave cuite en purée.  2. Dans un bol, fouettez les œufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la purée de betterave et mélangez. 3. Faites fondre le chocolat au bain-marie, patientez quelques minutes le temps qu’il refroidisse.  4. Pendant ce temps, ajoutez au mélange précédent la poudre d’amande, la farine tamisée et la levure.  5. Terminez par le chocolat fondu et la pointe de sel.  6. Mélangez bien et versez le tout dans un moule à gâteau légèrement beurré. 7. Enfournez pour 35 minutes à 180°C. Vous m’en direz des nouvelles ! Cette fois, j’aime autant vous dire que mes enfants ne se sont pas fait prier pour finir leur assiette. Et le lendemain, ils m’en ont même redemandé ! Et vous, avez-vous des recettes gourmandes à base de betterave ? Je serais ravi de les lire en commentaire. À bientôt,

Laurent des éditions Nouvelle Page

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2014-03-14T08:05:26+01:00

Harmonisation des énergies

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
Envie de recevoir une Harmonisation des énergies : Contactez moi : lesateliersdubienetre@hotmail.fr, je me ferai un plaisir de vous renseigner.

https://www.facebook.com/pages/LES-ATELIERS-DU-BIEN-ETRE/224345817618268

Je propose aussi des ateliers auto-massage de 45 mn à 1 h , dans lesquels nous pratiquons ensemble l'harmonisation des énergies, vous permettant ainsi de retrouver votre vitalité et d'apprendre à calmer vos émotions.
Maladie...
La maladie traduit l'inconscient du corps... et indique que quelque chose doit être changé dans notre façon de vivre ou dans notre attitude...
Lorsque l'on est malade... il est essentiel d’en rechercher la cause et de changer ce qui doit l’être pour obtenir davantage d'équilibre et d'harmonie dans notre vie...
Équilibre + Harmonie = Santé....

Harmonisation Energétique

L’harmonisation énergétique est en fait un terme générique, car il y a de multiples types et approches dans ce domaine-là. Se pose la première question : L’humain est-il : 1 Personnalité, une forme, un ensemble de cellules 2 Personnalité, une forme, un ensemble de cellules qui a un principe de Vie, une Conscience, une âme (Soi, essence d'être, être intérieur…) 3 Un principe de Vie, une Conscience, une âme qui a une personnalité, une forme, dans un ensemble de cellules (comme une main dans un gant)

Dans tous les cas l’accompagnement que je propose est un cheminement de l’intérieur

Cette énergie est en adéquation avec la ou les personnes ou situations concernées. Pour une personne : Elle peut agir sur le corps physique, mais aussi sur les différents corps subtils et plans de l’être (éthérique, émotionnel, mental…).

Les gens « malades », sans vie, souffrent d’un manque d’énergie important dû à une accumulation de débalancements et de stress. Leur corps a perdu le goût de vivre.

Lorsque l’énergie recommence à circuler normalement dans tous les tissus et cellules, un processus de régénération et de rajeunissement s’enclenche, et des changements positifs s’installent, à plusieurs niveaux, pour le bien-être de la personne.

Chimiquement : Des toxines emmagasinées depuis longtemps sont relâchées. Lorsque les muscles, tendus depuis longtemps, se relâchent, il y a élimination de toxines par le système lymphatique. Cela peut dans certains cas provoquer une impression de rhume, mais sans fièvre. Il s’agit d’un processus naturel.

Musculairement : Les régions tendues se relâchent et les régions plus faiblesse renforcissent pour retrouver une symétrie musculaire. Nous pouvons comparer cela à une femme qui porte des souliers à talons hauts depuis des années et qui décide soudainement de porter des souliers plats. Évidemment, les muscles des mollets protestent et deviennent douloureux jusqu’à ce qu’ils retrouvent leur souplesse normale. Il en est de même lorsque vous avez des sensations de raideur dans votre corps après un alignement. Ceci est tout à fait normal et disparaîtra rapidement.

Physiologiquement : Le processus peut être comparé à un membre qui s’engourdit lorsqu’on dort dans une mauvaise position. On ne sait rien lorsque le membre s’engourdit, mais lorsqu’on se réveille on le sent très bien. Pour plusieurs d’entre nous, ces cellules sont engourdies depuis des années ! Vive le réveil !

Émotionnellement : Souvent des émotions sont relâchées après un alignement, sous forme de rires ou de pleurs. Laissez aller toute émotion et sachez que vous n’êtes pas la seule personne à avoir des tensions qui se relâchent par des émotions.

Spirituellement : Un sens profond de paix intérieure se développe chez de nombreuses personnes. Vous regarderez le monde d’une façon plus objective, avec un sentiment de savoir exactement ce qui est bien et bon pour vous.

Pour résumer : Toute tension, stress, traumatisme ou perturbation émotionnelle, problématique personnelle ou blessure physique entraîne une modification de la circulation de l’énergie dans les corps (physique, émotionnel/sensible/astal, mental…) entravant sa libre circulation. De plus des mémoires très anciennes conscientes et inconscientes individuelles et collectives peuvent être engrammées. L’environnement dans lequel nous vivons peut également entrainer des perturbations énergétiques, sans obligatoirement s’en rendre compte. Les perturbations sont dues entre autre à des expériences que nous avons à vivre dans notre vie, à un conflit entre l’âme et la personnalité, une résistance au changement… Dans tous les cas des messages à comprendre si possible. L’harmonisation énergétique consiste à aider à faire circuler les énergies sur tous les plans de l’Etre, du plus dense au plus subtil et de favoriser au fur et à mesure, la réunification de notre Etre en globalité, après avoir nettoyé ou/et transmuté progressivement les énergies polluantes en des énergies plus subtiles, en élevant le niveau vibratoire de celles-ci. Si cela est doit être et en accord du point de vue de l’âme. Ceci est un cheminement qui se fait de différentes manières. C'est un tout et avec l’implication fondamentale du client dans sa vie quotidienne et son cheminement intérieur. Le degré d’accompagnement, d’harmonisation est en fonction du rythme, des limites et souhaits de chacun. Cela peut aller d’une seule séance pour quelque chose de ponctuel ou pour un cheminement ensemble. Sachant que dans tous les cas, le travail se fait ensemble. Je pose les mains ou je ne les pose pas, selon les cas, les moments, ce qui est à transmuter, nettoyer, libérer, révéler, transmettre…

Comme il s’agit des corps subtils que la personne soit là ou à des milliers de km, c’est la même chose. C’est comme quand vous utilisez l’internet pour communiquer par mail, tchat ou en discutant en présence physique... C’est d’ailleurs pourquoi je propose des séances par téléphone ou par Skype. Bien sûr il peut y avoir quelques différences, et certaines personnes préfèrent venir au moins la première fois, mais ce n’est pas obligatoire. Parfois d’ailleurs quand la personne n’est pas là physiquement, les résistances sont moins présentes. Tout dépend de l’ouverture et de l’acceptation de ce type d’approche par chacun. Au niveau des corps subtils : Le corps éthérique est la réplique du corps physique dense. Les maladies se créent d’abord au niveau du corps éthérique avant d’apparaitre au niveau du corps physique dense. Le corps éthérique d'un être humain fait partie intégrante du corps éthérique de la planète et au-delà, donc il est relié à toutes les formes qui se trouvent dans le dit corps éthérique quel que soit le règne de la nature auquel elles appartiennent (minéral, végétal, animal, humain, supra-humain, planétaire, stellaire). Il fait partie de la substance de l'univers coordonnée avec la substance planétaire, ce qui fournit la base scientifique de l'unité. C’est également la même chose pour le corps astral/émotionnel/sensible et le corps mental qui font partie intégrante du tout également sur lesquels le travail se fait également bien entendu. Rien n’est séparé, tout est relié et est un tout.

Au sujet de la séance : La séance peut se faire dans le silence et elle peut aussi passer en rêve éveillé par exemple. Des images, des sensations, des mots, des compréhensions peuvent venir pendant la séance, mais après également. Et dans le conscient, il peut ne rien venir, cependant le travail se fait sur d’autres plans pendant la séance et après. Tout cela n’est pas exhaustif, la suite est à découvrir directement en séance en expérimentant et en fonction du « bagage » amené par chacun. Je n’explique pas non plus tout ce qui concerne les corps subtils, vous trouverez sur internet pleins d’explications diverses et variées sur le sujet. Le discernement étant de rigueur. Et tout cela est en pleine évolution au niveau compréhension et explication. Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

es enseignements du Bouddha indiquent que le corps énergétique est de 3 niveaux : grossier, subtil et très subtil. L'Alignement Alpha (techniques statique et dynamique) agit sur le corps grossier doté de six constituants : la terre, l’eau, le feu, l’air, les canaux et les gouttes. Mais Lung-yo (techniques tibétaines) agit directement sur l'aspect subtil constitué de différents vents ou souffles (émotions). En rétablissant la bonne circulation de l'énergie subtile (vents) dans les canaux du corps énergétique grossier, le corps physique retrouve rapidement l'équilibre.

Ces techniques manuelles permettent d'ouvrir les blocages et les nœuds, ou interférences, et favorisent une bonne circulation de l'énergie dans tout le système nerveux, afin de retrouver l'équilibre naturel.

Les techniques ont un impact sur le corps et des effets sur le cerveau. Elles abaissent la fréquence des ondes cérébrales; la paix peut ainsi s'installer et l’on expérimente une diminution du stress.

Ces techniques facilitent la communication entre les hémisphères droit et gauche du cerveau en leur permettant de se synchroniser et d'utiliser l'énergie avec harmonie.

La posture devient plus équilibrée. Les parties plus faibles du corps deviennent plus fortes et celles qui sont trop tendues se relâchent, pour donner lieu à un équilibre normal.

Massage pour nettoyer les chakras

COMMENT ACTIVER LES CHAKRAS AVEC DES AFFIRMATIONS :

Avec l article d aujourd’hui je vous propose de travailler avec vos CHAKRAS en utilisant un ensemble d affirmations pour chacun d eux :

PREMIER CHAKRA, racine Chakra de base, MULADHARA SA FONCTION : La force de survie. Le lien avec la Terre-Mère, il permet de combattre, il donne la force de s’imposer, il procure sécurité et bien-être. Couleur : rouge PHYSIQUE : la digestion inférieure, la circulation sanguine SES AFFIRMATIONS : Je me libère de toutes les peurs liées à l’argent, au travail et à la sécurité Tous mes besoins sont couverts par l abondance Je suis en sécurité Je suis richesse et prospérité

DEUXIEME CHAKRA, Sacré, Chakra du sexe, SWADHISTHANA Couleur : orange FONCTION : stimule la créativité physique, artistique et sexuelle PHYSIQUE : les organes génitaux SES AFFIRMATIONS. Je me libère toutes les peurs et pensées négatives qui m’empêchent de vivre en paix en harmonie et en équilibre. Toutes mes pensées fluent avec harmonie, Toutes mes sensations sont aimantes Tous mes désirs sont parfaitement équilibrés.

TROISIÈME CHAKRA, plexus solaire, MANIPURA Couleur : Jaune FONCTION : c est le centre de toutes les énergies, vous devenez fort, sain et capable de réaliser les choses qui vous tiennent à cœur. PHYSIQUE : l adrénaline, les voies digestives supérieures. SES AFFIRMATIONS : Je me libère de toutes les peurs et situations qui sont en relation avec le pouvoir et le contrôle. J accepte le pouvoir que Dieu, l Univers m a donné et je m en sers avec amour et lumière.

QUATRIÈME CHAKRA, Chakra du CŒUR, ANAHATA Couleur dominante : le Vert FONCTION : Amour (celui que vous pouvez recevoir et celui que vous pouvez donner), favorise la communion d idées. PHYSIQUE : Le cœur, la circulation sanguine SES AFFIRMATIONS : Je libère toutes les peurs concernant l’amour, Je suis ouvert à donner de l amour, Je suis ouvert à recevoir de l amour, Mon cœur vibre de l’amour pour moi et pour les autres

CINQUIÈME CHAKRA, chakra de la gorge, centre de la communication, VISHUDDHA Couleurs : bleu clair, bleu vert FONCTION : Communication avec les autres (parler et écouter), favorise la clair audience, PHYSIQUE : Régit la glande thyroïde, les oreilles, la gorge SES AFFIRMATIONS : Je libère les peurs et les pensées négatives qui bloquent la possibilité d’exprimer la vérité, J’exprime ma vérité avec amour, Je permets à mon MOI supérieur de parler au travers de ma bouche, J’utilise mes mots pour créer de l amour et de la beauté dans tout ce qui m entoure,

SIXIEME CHAKRA, Chakra du troisième œil, chakra du front, chakra du commandement, AJNA Couleur dominante : Bleu indigo, bleu foncé, violet, FONCTION : Intuition, équilibre intérieur, favorise la clairvoyance. PHYSIQUE : Régit le cerveau, le nez, les yeux, le système nerveux. SES AFFIRMATIONS : Je me libère de toutes les peurs du passé, du présent et du futur. Je me libère de toutes mes peurs pour pouvoir voir et sentir les Êtres de Lumière Je vois clairement le 100/100 de ma vérité, Ma vision est parfaite, Ma vision est pure lumière

SEPTIÈME CHAKRA, chakra de la couronne, coronaire, SAHASRARA Couleur : Or, blanc, violet FONCTION : Conscience cosmique, il nous relie au divin, PHYSIQUE : Le corps énergétique, le cerveau Je permets que la lumière enlève toutes les barrières qui m empêchent de recevoir le savoir et la guidance de Dieu, Je me libère de toutes les peurs qui m’empêchent d’entendre la Divinité Je suis avec confiance mon guide intérieur Je sens une grande sécurité en suivant mon guide intérieur J écoute et j ai confiance en mon MOI supérieur.

Comme tout autre système physique, le stress et l’énergie négative peuvent provoquer des “blocages” dans notre chaîne d’énergie primaire. Lorsque ces blocages persistent, ils peuvent entraîner une dépression spirituelle dans les régions associées aux chakras. Un moyen simple pour garder vos chakras en santé est de recevoir un massage en profondeur des chakras. Effectuer des massages de chakras peut aider les débutants à se familiariser avec l’emplacement des chakras sur le corps. Ce massage peut être effectué à tout moment, mais il fonctionne mieux lorsqu’il est fait au début et à la fin de chaque cycle lunaire.

Pour effectuer un massage des chakras, vous aurez besoin des éléments suivants :

7 bougies blanches De l’encens de sauge Un tissu blanc

1. Placez sept bougies blanches autour de l’endroit où vous effectuerez le massage (lit, canapé, etc.). Allumez les bougies dans le sens des aiguilles d’une montre.

2. Allumez l’encens de sauge.

3. Asseyez-vous en face du destinataire de votre massage. Centrez-vous, gardez votre dos droit, relâchez vous épaules et croisez les jambes en plaçant votre cheville derrière votre mollet. Demandez à votre partenaire de faire de même. Placez vos paumes sur celles de votre partenaire.

3. Récitez en même temps que le destinataire l’incantation suivante :

AUM (prononcé OOOOHM)

Prononcez l’incantation en inhalant de façon audible par les narines, et en dirigeant le flux d’air vers le point situé entre les sourcils.

Répétez cette incantation 3 fois.

5. Tracez un pentagramme sur le front de votre partenaire avec l’index de votre main la plus habile.

6. Demandez à votre partenaire de se coucher sur le ventre, et placez-vous à cheval sur ses jambes.

7. Appliquez de l’huile à massage sur les épaules de votre partenaire, et répandez-la sur tout le dos.

8. Commencez le massage par la base du coccyx, où se situe le chakra de la base. Faites rouler délicatement vos pouces de façon circulaire de chaque côté du coccyx. Puis, appuyez vos jointures contre le dos et répétez le geste en élargissant le mouvement. Remonter lentement la colonne vertébrale. Répétez les mêmes mouvements à chaque chakra.

Lorsque vous atteignez le bas de la courbe lombaire (vertèbres L5 et L4), vous avez atteint le chakra ombilical. Lorsque vous atteignez le sommet de la courbe lombaire (vertèbres L2 et L1), vous avez atteint le chakra du plexus solaire. Lorsque vous atteignez le centre de la courbe thoracique (vertèbre T7), vous avez atteint le chakra du cœur. Lorsque vous atteignez le bas de la courbe cervicale (vertèbres C7 et C6), vous avez atteint le chakra de la gorge. Lorsque vous atteignez l’arrière de la tête, vous avez atteint le chakra du troisième œil. Lorsque vous atteignez le sommet de la tête, vous avez atteint le chakra coronal.

9. Conclure le massage en demandant à votre partenaire de s’étirer.

10. Lorsque le massage est terminé, éteignez les bougies une par une dans le sens des aiguilles d’une montre. Enveloppez les bougies dans le tissu blanc, attachez-le à l’aide d’une ficelle en faisant trois boucles, puis enterrez le tissu dans la nature, enterrant ainsi le stress que les bougies vous ont aidé à relâcher.

Le chakra magique du cœur

Le bénéfice principal de cette méthode, c’est que si comme moi vous êtes trop dans votre tête, vous allez pouvoir enfin réellement connecter avec l’énergie du chakra du cœur.


Alors, il y a deux points énergétiques que nous allons utiliser.
Le premier point est situé au centre de votre poitrine. C’est le point énergétique associé avec votre chakra du cœur.


Le deuxième point est situé à l’arrière de votre tête, en haut de votre cou, là où le crâne commence. Si vous touchez à ce point avec vos doigts, vous allez remarquer qu’il y a comme un creux ou un petit trou. C’est ce qu’on appelle le « power point ».


Donc, la méthode est super simple.


Vous allez apposer le bout des doigts d’une main sur le chakra du cœur et les autres sur le power point situé à l’arrière de votre tête. Vous allez prendre trois bonnes respirations et maintenir cette position pendant une minute.
 Ensuite, évaluez.

 

Il y a deux scénarios possibles. Un, vous ne ressentez absolument rien. Ou deux, vous ressentez un effet extraordinaire.


Le scénario un, vous ne ressentez rien?


Parfait.Cela signifie que vous ne souffrez pas du même déséquilibre énergétique que moi, donc vous pouvez oublier cette méthode, elle ne vous sert à rien.


Si au contraire, comme moi, lorsque vous appliquez cette méthode vous ressentez comme des décharges électriques dans votre corps, vous ressentez des bénéfices tangibles, bonne nouvelle!


Vous venez d’apprendre que, un, vous avez la même déconnexion entre votre tête et votre chakra du cœur que moi, et deux, vous venez de trouver une méthode efficace qui vous permet de rétablir cette connexion.
Vous n’avez qu’à l’appliquer autant de fois que vous le voulez par jour pour en ressentir les bénéfices.

Comme tout ce que je vous enseigne, mon but est de vous donner des outils concrets, simples et rapides qui vous rendent indépendants et libres.

Je veux absolument que vous puissiez déterminer PAR VOUS-MÊME ce qui fonctionne pour vous ou non.

"Comment soulager  la douleur avec la médecine énergétique?"

J'ai eu beaucoup de bons commentaires sur cette technique, tant
pour sa simplicité que son efficacité.

Aujourd'hui, j'ajouterai certaines précisions afin de simplifier le
tout et surtout de vous donner des images qui démontrent clairement
comment procéder.

Comme d'habitude, l'important est de tester, de vérifier dans la
réalité si c'est une technique qui fonctionne pour vous ;)

1- Demandez à la personne qui a mal où se situe la douleur sur con
corps. (Dans cet exemple, on présuppose que vous faites la
technique sur quelqu'un.)

C'est toujours une bonne idée de lui demander d'évaluer l'intensité
de sa douleur sur une échelle imaginaire de 0 à 10, 0 étant "je ne
ressens aucune douleur " et 10  étant "c'est atrocement douloureux
".

De cette façon, vous verrez si la douleur diminue ou non, donc si
la technique fonctionne ou non.

Par exemple, si après 3 minutes la douleur est passée de 10 à 5, on
sait que l'on fait des progrès. Si elle reste toujours à 10, et
bien vous saurez qu'elle ne fonctionne pas.

Dans certains cas, une personne peut avoir mal à plusieurs endroits
en même temps. Dans ce cas-là, il suffit de lui demander quelle
partie de son corps est la plus douloureuse.

Alors, vous vous concentrez sur cette partie et quand la douleur a
diminué, demandez-lui quelle est maintenant la partie la plus
douloureuse et recommencez ainsi de suite.

Donc, pour notre exemple, disons que la personne a mal dans le bas
du dos.

2- Ouvrez votre main (la gauche ou la droite), la paume tournée
vers la partie du corps qui est douloureuse. Voir photo :
http://clicks.aweber.com/y/ct/?l=LIjmT&m=42uDuyY6Wm_hiXa&b=7EGQNrSWwxeBT3AXrC1clw


Mettre la main à environ 2 pouces (4 centimètres) de la partie du
corps qui fait mal.

Veuillez noter qu'il n'est pas nécessaire de toucher la peau.

Voir photo :  http://clicks.aweber.com/y/ct/?l=LIjmT&m=42uDuyY6Wm_hiXa&b=2BZq72n979TykxrejSlR_A


3- Faites simplement des cercles avec la main dans le sens inverse
d'une aiguille d'une montre.

Un truc pour rendre ça facile consiste à imaginer une horloge
située sur le corps de la personne. Voir photo :
http://clicks.aweber.com/y/ct/?l=LIjmT&m=42uDuyY6Wm_hiXa&b=GHkJWqaMu06rf5Rv22k6Cg


4- Respirer profondément et lentement aide à rendre cette technique
 plus efficace.

5- Faites des cercles comme indiqué en respirant profondément
pendant au moins trois minutes. Ensuite, demandez à la personne
d'évaluer l'intensité de la douleur sur l'échelle de 0 à 10.

Si vous aimez les résultats, vous pouvez continuer.

S'il ne s'est rien passé, cessez simplement d'utiliser la
technique, elle ne semble pas efficace.

------

Quelques précisions :

-Si vous êtes plus d'une personne pour faire la technique, l'effet
en est généralement multiplié. Donc, si que vous êtes 3 personnes à
travailler sur une personne qui a mal, on verra souvent que l'effet
de la technique s'en retrouve décuplé.

- Oui, on peut la faire sur soi-même.

Il suffit de le faire comme si vous le faisiez sur une autre
personne.

Voici une photo pour bien illustrer le tout :
http://clicks.aweber.com/y/ct/?l=LIjmT&m=42uDuyY6Wm_hiXa&b=LPw747m4F7O4xtgNJFKpHA


-Que se passe-t-il si je ne peux pas rejoindre la partie de mon
corps où j'ai mal?

Disons que vous avez mal dans le milieu du dos, et que vous voulez
faire cette technique sur vous-même...que faire?

Vous ne pouvez tout simplement pas utiliser cette technique. Il
faudra demander à quelqu'un de la faire pour vous.

Bonne pratique! Olivier

Comme vous le savez déjà que pour faire face au stress, il faut se relaxer.

Mais saviez-vous qu'un introverti ne se relaxe pas comme un extraverti, ou un rationnel comme un irrationnel ?

Chaque caractère psychologique implique un protocole spécifique.

Les habitués de la relaxation connaissent sans doute les méthodes des principaux auteurs, comme Schultz, Vittoz ou Jacobson, voire différents protocoles de séances dans une même méthode.

Ils auront lu, dans les ouvrages consacrés à la question, que les suggestions ou les visualisations proposées au cours de ces séances peuvent considérablement varier.

Il est quelquefois question de s’imaginer en train de descendre un escalier, en comptant les marches de dix à zéro, chaque marche rapprochant de la détente parfaite ; mais il peut aussi s’agir d’observer sa respiration, ou de ressentir la chaleur d’un soleil irradiant depuis le ventre, etc.

Certains de ces protocoles sont même très jolis, pour ne pas dire poétiques, mettant en scène d’édéniques jardins ou l’envolée de corps astraux vers des contrées célestes… mais ils présentent l’inconvénient d’être employés de manière un peu trop standard, donc de n’être pas aussi efficaces sur tout le monde.

Ainsi, par exemple, une suggestion insistant sur des sensations corporelles fonctionnera certainement fort bien avec un patient sensuel, mais aura moins d’impact sur un intellectuel.

Sans rien changer aux beaux protocoles de la relaxation, il est donc tout à fait souhaitable d’apprendre à les classer par critères psychologiques.

Connaître son profil

La première question à se poser concernant le profil psychologique auquel on appartient, rejoint une des bases de l’analyse jungienne : suis-je plutôt focalisé sur l’intérieur ou sur l’extérieur, en d’autres termes, suis-je introverti ou extraverti ?

L’introverti se spécifie par une propension à réfléchir avant d’agir.

D’autre part, il se sent généralement plus à l’aise dans la solitude, ou dans son milieu, qu’en société.

Mais s’il ne porte pas l’idée de convivialité très haut dans son cœur, sa vie intérieure, en revanche, est extrêmement riche et les tenants et aboutissants de sa psyché sont livrés à une constante analyse.

L’extraverti agit avant de réfléchir.

Il a horreur de la solitude et s’entoure d’un maximum d’amis.

S’il manque un peu de profondeur, il est constamment à l’écoute de l’autre, et rien d’extérieur ne lui échappe.

Ainsi l’extérieur et les autres constituent son domaine d’étude.

La deuxième question est essentielle en matière de relaxation puisqu’elle touche au système sensoriel.

Elle se pose en ces termes : suis-je « visuel », « auditif » ou « tactile » ?

Si je suis visuel, je préfère le cinéma à la musique ; un visage reste gravé à tout jamais dans ma mémoire, alors que les noms m’échappent vite.

Si je suis auditif, j’aime la musique, j’écoute la radio ; je comprends mieux quand on me raconte une histoire que lorsque je la lis ; je suis particulièrement sensible au timbre des voix.

Si je suis tactile, ma poignée de main est franche et soutenue, je touche souvent mes interlocuteurs ; j’aime les caresses ; je suis avide de sensations épidermiques.

La troisième question fait référence à un trait de caractère que les psychologues de l’Ecole de Palo Alto considèrent comme fondamental : « l’infériorisation » (one down) et la «supériorisation » (one up).

La tendance de « l’infériorisé » consiste plutôt à écouter qu’à parler, à attendre une directive qu’à prendre une initiative.

Il est généralement plus enclin à être d’accord qu’à remettre en question.

Pour le « supériorisé », c’est l’inverse : il préfère contrôler la relation que la subir.

C’est un décideur qui accepte rarement les choses telles qu’elles sont ; il aime les remodeler à sa convenance, imprimer, au courant des événements, sa marque.

Enfin, le quatrième critère concerne la rationalité.

Le « rationnel » est soit un intellectuel, soit un commerçant ou un manuel ayant particulièrement les pieds sur terre.

Dans tous les cas, il aime la clarté, l’exactitude et la logique.

« L’irrationnel » peut être un artiste ou avoir le tempérament artiste ; à moins qu’il ne s’intéresse de près à la chose religieuse, ou qu’il se passionne pour l’astrologie, l’ésotérisme, etc.

> Les inductions pour introvertis

D’une manière générale, les relaxations statiques conviendront mieux à l’introverti que les relaxations dynamiques ; et dans les applications du comportementalisme, il utilisera préférentiellement des images de solitude et de tranquillité.

Les inductions de l’introverti commenceront toujours par des suggestions et des exercices qui porteront ses perceptions à l’intérieur, c’est à dire :

S’il est tactile : l’observation de sa respiration et de ses sensations diverses.

S’il est visuel : des projections de lumière, couleurs, sphères lumineuses, à l’intérieur de son corps.

S’il est auditif : l’écoute de son cœur ou de sa respiration.

> Les inductions pour extravertis

L’extraverti aura tout intérêt à faire ses premiers pas avec une relaxation dynamique, style Jacobson, et par la suite avec des inductions nettement externalisantes en relaxation statique.

Les suggestions et exercices porteront donc les perceptions de l’extraverti à l’extérieur.

Pour le tactile : sur la sensation des stimuli divers provenant de l’extérieur.

Pour le visuel : sur la projection d’images mentales visualisées hors du corps, dans l’espace.

Pour l’auditif : sur l’écoute des bruits externes.

Dans l’application du comportementalisme, on utilise des images mettant en scène la convivialité, en retrouvant les personnes aimées dans les endroits particulièrement appréciés.

> Les inductions pour visuels

Les visuels commenceront leurs inductions avec des exercices de visualisation.

A leur tout début, ils auront intérêt à utiliser des images simples, ne faisant pas appel à la mémoire.

Pour induire une meilleure relaxation, ils feront intervenir la couleur bleue, couleur de la relaxation.

S’ils sont également introvertis, ils visualiseront à l’intérieur de leur corps, et s’ils sont extravertis, à l’extérieur.

> Les inductions pour auditifs

Les auditifs débuteront leurs inductions en utilisant éventuellement de la musique de relaxation, ou en tout cas des sons, soit diffusés, soit naturels, soit encore imaginés, c’est à dire projetés mentalement.

Mais ils pourront aussi se mettre à l’écoute du silence.

> Inductions pour tactiles

Les tactiles commenceront leurs inductions en portant leur attention sur leurs sensations corporelles, en jouant avec les sensations de détente, de pesanteur, de fraîcheur, de picotement, de pulsation des membres.

Si vous êtes introverti, vous ressentirez ce qui vient de l’intérieur ; si vous êtes extraverti, ce qui vient de l’extérieur.

> Les inductions pour rationnels

Le rationnel est sans doute celui qui éprouve le plus de difficultés à plonger dans la relaxation… tout au moins par les méthodes classiques.

C’est celui dont les résistances sont les plus fortes, puisqu’il est tout entier dans cette partie du cerveau, l’hémisphère gauche, qui précisément, doit être momentanément déconnecté pour permettre à l’état de relaxation de survenir.

Il faut dont que l’induction s’applique à lui fournir les éléments rationnels qu’il demande, et que l’énoncé des suggestions fasse proliférer les productions de l’intellect à tel point que le sujet s’en trouvera débordé et que toutes ses résistances tomberont.

De très nombreuses méthodes préconisent de saturer l’intellect en le plongeant dans la confusion, notamment la technique de dissociation ericksonienne.

Cette technique est un peu complexe mais donne de bons résultats : elle consiste à construire le protocole d’induction en provoquant une confusion entre conscient et inconscient.

> Inductions pour irrationnels

L’irrationnel, privilégiant le fonctionnement de l’hémisphère droit du cerveau, est doué pour la relaxation… peut-être même trop, et ce peut être un piège.

Aussi devra-t-il abandonner, aussi souvent que possible, ses exploits en hypno-relaxation, et privilégier les méthodes de style Jacobson qui, évitant les inductions de type hypnotique, empêcheront le renforcement de sa tendance irrationnelle.

> Inductions pour « infériorisés »

L’infériorisé doit trouver dans la méthode un maximum d’indications, l’utilisateur s’en remettant pleinement à celle-ci.

Elle sera le plus totalement dirigiste, et ne laissera aucune place à l’initiative.

Les inductions devront donc être préparées d’une manière extrêmement précises, avec des suggestions de porter votre attention sur des points… très pointus.

> Inductions pour « supériorisés »

Le supériorisé, au contraire, a besoin d’une souplesse extrême.

Jamais la méthode ne devra l’emprisonner dans des choix trop précis, les inductions devant lui réserver au maximum la possibilité de décider.

Mais bien sûr, s’il est visuel, il ne s’agira pas de choisir des exercices convenant aux auditifs.

Il faudra visualiser… mais visualiser ce qu’il voudra, comme il voudra.

Avec le supériorisé, il faut définir un cadre et à l’intérieur de ce cadre, le laisser se comporter à sa guise.

Jean-Baptiste Loin

Harmonisation des énergies
Harmonisation des énergies
Harmonisation des énergies
Harmonisation des énergies
Harmonisation des énergies

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2014-03-06T07:48:48+01:00

Tous les bienfaits de l'ALOE-VERA

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
L'aloé véra...

À la lumière des innombrables observations empiriques accumulées au fil du temps et des centaines de travaux scientifiques rigoureux (analytiques, pharmacologiques, cliniques…) réalisés au cours des trente dernières années, il est désormais bien établi que l’Aloe vera possède de nombreuses propriétés fort utiles à la santé. La pulpe fraîche de l’Aloe vera

Jusqu’à ces dernières décennies, la pulpe fraîche de l’Aloe vera, du fait de sa rapide dégradation à l’air libre par oxydation, ne pouvait être utilisée qu’immédiatement après avoir été prélevée dans la feuille, ce qui limitait son usage aux seules personnes ayant un Aloe vera à portée de main.

Fort heureusement, la mise au point d’un procédé naturel de stabilisation de la pulpe fraîche par le pharmacien Bill Coats à la fin des années 1960, a permis la mise en place des méthodes industrielles d’exploitation et d’extraction pour une commercialisation à grande échelle. La méthode d’extraction et de conservation résultant de ces travaux a été exploitée par la société Forever (Forever Living Products), qui en a acheté les brevets ; méthode qui est certainement la meilleure parmi toutes celles existant actuellement, pour obtenir une pulpe dotée de toutes ses vertus naturelles.

1. Propriétés dermatologiques

La pulpe d’Aloe vera possèdes des propriétés dermatologiques du fait de ses actions : Hémostatique : processus qui permet d’interrompre le saignement Anesthésique : suppression des sensations, en particulier la douleur Bactéricide : capacité de tuer des bactéries Cicatrisante : capacité de fermer et guérir les plaies Anti-inflammatoire : combattre et traiter une inflammation Les propriétés de la pulpe (ou gel) d’Aloe vera sont sans doute liées au nombre de ses composants agissant vraisemblablement en parfaite synergie… Ces propriétés sont toutes fondamentales pour obtenir rapidement la guérison d’une grande part des problèmes de peau, telles que les blessures, brûlures, irritations… ou les dermatoses en général.

2. Propriétés cosmétologiques

La pulpe d’Aloe vera possèdes des propriétés cosmétologiques du fait de ses extraordinaires actions cutanées : Astringente : substance qui resserre les tissus (assainit la peau et resserre les pores) Adoucissante et Protectrice Rééquilibre le pH de la peau Desquame les cellules mortes de l’épiderme Hydrate et nourrit la peau en profondeur Stimule la multiplication cellulaire du derme La pulpe de l’Aloe vera est un véritable « régénérant » cutané et l’un des plus remarquables produits naturels de beauté que l’on puisse trouver.

3. Propriétés nutritionnelles

La pulpe d’Aloe vera possèdes des propriétés nutritionnelles dans le cadre de la complémentarisation alimentaire. La pulpe de l’Aloe vera apporte un appoint en éléments vitaux (acides aminés, minéraux et oligo-éléments, vitamines…) quantitativement peu important, mais qualitativement d’une très grande richesse. Cette richesse qualitative débouche sur une bonne rééquilibration de l’organisme et augmente la résistance du terrain biologique, lui permettant ainsi de mieux résister aux agressions de toutes sortes (microbes, stress…), dont il est en permanence l’objet.

4. Propriétés digestives

La pulpe d’Aloe vera possèdes également des propriétés digestives. Elle apporte une bien meilleure digestion des aliments (grâce aux nombreuses enzymes qu’elle contient), avec diminution des putréfactions intestinales, ainsi qu’une légère action apéritive et action tonifiante sur les intestins susceptibles de régulariser un transit intestinal ralenti, mais sans action laxative proprement dite. D’autres propriétés très importantes (anti-ulcéreuse gastrique, anti-diabétique) sont en voie d’être reconnues, et viendront certainement enrichir cette liste dans un proche avenir…

Mais d’ores et déjà, il s’avère que l’Aloe vera est une plante qui possède de nombreuses et salutaires propriétés, dont il ne tient qu’à vous de pleinement profiter, pour une bonne ou meilleure santé.

Méthode d'extraction du gel d'Aloé Véra et utilisation

Pour une utilisation sur la peau

1. Prélevez la feuille se situant à la base de l’Aloé Vera ; pour cela, avec l’aide d’un couteau, faites une légère incision sur le côté de la feuille le plus près possible du tronc de la plante, puis prenez la feuille en main et tirez dans le sens opposé du côté de l’incision, la feuille se détache alors facilement.

2. Lavez-vous les mains et la feuille à l’eau claire pour enlever les impuretés. 3. A l’aide d’un couteau, enlevez l’extrémité blanchâtre, puis coupez une lamelle de 1 à 2 cm de feuille selon l’importance de la partie du corps à traiter, enlevez les bords épineux ainsi que la peau sur le côté plat de la feuille. Maintenez ensuite la lamelle côté peau de la feuille entre les doigts et appliquez le côté gel directement sur la partie de votre peau à traiter.

Renouvelez les applications 1 à 2 fois par jour si besoin, en coupant une nouvelle lamelle.

La feuille d’Aloé peut se conserver plusieurs jours dans le réfrigérateur (emballée dans du papier aluminium).

Le gel d’Aloé peut être utilisé pour cicatriser ou guérir les maladies de la peau, mais on peut également l’appliquer sur une peau saine, soin du visage, régénérant des couches superficielles de la peau, hydratant etc. Pour cette utilisation, vous pouvez passer le gel au mixeur. Plus liquide, il sera plus facile à appliquer ...

Pour la réalistion d'une solution à boire

1. Prélevez une ou plusieurs feuilles d’Aloé • Lavez les feuilles à l’eau claire. • Coupez la base blanchâtre ainsi que les bords un peu épineux. • A l’aide d’un couteau, enlevez la peau pour ne garder que le gel translucide se trouvant à l’intérieur. • Mettez le gel dans le mixeur, rajoutez éventuellement du miel de fleurs qui décuple les vertus de l’Aloé et adoucit le goût. Le miel est également très bon pour la santé… • Mixez pour obtenir une boisson bien liquide et le jus de base sera prêt !

2. Pour une bonne conservation • Mettez la mixture dans une bouteille non transparente à l’abri de la lumière et conservez au réfrigérateur. • Consommez de préférence dans les 8 à 10 jours suivant la réalisation ou 15 à 20 jours si vous rajoutez un alcool à 40° (Whisky, Rhum, alcool blanc …)

3. Consommation 2 à 3 cl avant chaque repas. Il est possible de rajouter un jus de fruit, du sirop ou autres boissons pour en améliorer le goût, libre à votre imagination pour réaliser vos propres cocktails selon vos désirs et vos envies.

Pour les variétés d'Aloé Véra « Arborescens » et « Agens », on peut mixer la feuille en enlevant juste les bords épineux mais en laissant la peau, pas besoin d’éplucher la feuille

Grandement réputé pour ses capacités à calmer et soigner les brûlures sous forme de gel, l’aloe vera est bien moins connu sous forme de jus, ce qui est fort dommage étant donné que c’est de cette manière que l’essentiel de ses vertus thérapeutiques se révèle pleinement.

Toutefois il faut bien comprendre qu’il sera pratiquement inutile de le consommer ponctuellement puisque c’est dans le cadre d’une cure qu’il devient un formidable remède, que les anciens considéraient ni plus ni moins que comme une potion magique.

Mais avant d’en apprécier les vastes capacités prophylactiques, je vous propose tout d’abord de faire un petit voyage temporel dans l’histoire mouvementée de cette prodigieuse plante vivace.

 

C’est chez les Sumériens que l’on retrouve les toutes premières traces de l’usage thérapeutique de l’aloe, puis chez les Egyptiens, les Hindous, les Chinois, les Juifs, les Grecs et les Romains… et même chez les Indiens d’Amérique !

Et c’est seulement depuis le milieu du 19ème siècle, que la science s’est emparée à son tour de ce curieux végétal.

En 1851, Smith et Stenhouse identifièrent un nouveau principe actif, l’aloïne, auquel fut prêté l’ensemble des vertus purgatives de la plante.

Johnstone découvrit en 1912 que sa pulpe pouvait aussi guérir les brûlures, et en 1930, Collins démontra que l’aloe était capable de réduire les effets des radiations.

Dès lors, le monde médical et scientifique étudia très sérieusement la composition chimique de cette plante grasse hors du commun.

En 1938, les scientifiques Chopia et Gosh dissocièrent plusieurs de ses composants :

   l’aloïne,

   l’acide chrysophanique,

   la gomme de résine,

   ainsi que des traces d’huile volatile et non volatile.

Etant parvenu à stabiliser le gel d’aloe, Stockton mit au point en 1942 un excellent onguent contre les brûlures.

Mais c’est en 1959, que Coats réalisa le pas décisif en permettant la conservation de la pulpe fraîche par un procédé naturel.

Depuis, les recherches n’ont cessé de progresser :

   le Docteur Ivan E. Danhof prouva que le gel d’aloe pouvait réhydrater et considérablement freiner le vieillissement de la peau,

   puis le médecin japonais Fujita y découvrit la présence de bradykinase, une enzyme anti-douleur à la fois calmante et cicatrisante.

Suite à quoi certains chercheurs mirent en évidence d’autres propriétés thérapeutiques de l’aloe, notamment son pouvoir antiviral et antibiotique.

Son action anti-microbienne a d’abord été démontrée, entre 1968 et 1972, par les Docteurs Simmermann et Sims dans le cadre de recherches au Texas sur l’aloe stabilisé, c’est à dire contenant une infime partie d’agents de conservation et de stérilisation pour prévenir l’oxydation.

En outre, le Docteur Sims confirma l’efficacité de ce gel dans le traitement de brûlures et de problèmes cutanés tels que :

   le pied d’athlète,

   l’acné,

   la dermatite séborrhéique,

   le psoriasis,

   l’eczéma,

   ou l’urticaire.

Enfin, il est rapporté que les ulcères sont efficacement débarrassés des débris nécrotiques par l’action bactéricide de l’aloe, empêchant bactéries et microbes d’envahir les tissus endommagés.

Ainsi, en amoindrissant le risque d’infection, l’aloe accélère considérablement le processus de guérison et de cicatrisation.

 

L’exceptionnelle composition de l’aloe vera

L’aloe vera contiendrait près de 250 substances entrant en synergie les unes avec les autres, c’est à dire un cocktail explosif en mesure de préserver l’organisme des maladies les plus répandues.

Autrefois, c’était surtout de la sève rosâtre sécrétée par la peau de la feuille dont on se servait à des fins thérapeutiques.

Elle était employée pour ses vertus :

   cholagogues,

   stomachiques,

   laxatives

   et purgatives.

Tandis que le gel, dont l’usage est bien plus récent, est aujourd’hui utilisé comme :

   astringent,

   bactéricide,

   béchique,

   cicatrisant,

   fongicide,

   anti-inflammatoire,

   hémostatique

   et virulicide.

Si des vertus quasi magiques lui furent prêtées, il s’agit d’un tout autre remède que celui auquel nos ancêtres étaient habitués.

Qui plus est, l’aloe vera que nous connaissons en Occident n’est pas la seule variété existante ; parmi les centaines d’espèces répertoriées, on dénombre effectivement différents aloe médicinaux :

   l’aloe succotrina, à fleurs rouges, qui, précisément, était plus apprécié par le passé que de nos jours ;

   l’aloe africana, jusqu’à récemment le plus répandu ;

   l’aloe vera barbadensis, aux feuilles vertes ou bleues selon la variété, qui a détrôné l’africana ;

   l’aloe ferox et l’aloe saponaire qui sont largement consommés dans la cuisine, les boissons et les préparations médicinales en Extrême-Orient ;

   et l’aloe arborescens, un aloès sauvage dont on se sert en Russie à des fins médicinales.

En Europe et aux Etats-Unis, c’est essentiellement de l’aloe vera qui est utilisé, aussi bien en pharmacie ou en diététique, qu’en cosmétologie.

Ses propriétés thérapeutiques et préventives sont très nombreuses, puisqu’il est :

   anti-inflammatoire,

   anti-fongique,

   antibiotique,

   et régénérateur.

Ce fameux aloe vera contient déjà une pléthore impressionnante de vitamines :

   A (carotène) : qui améliore la vision, favorise la santé de la peau et des os, protège les cellules des radicaux libres.

   B1 (thiamine) : soutenant la croissance des tissus et la production d’énergie.

   B2 (riboflavine) : aidant avec la vitamine B6 à la formation du sang.

   B3 (niacine) : régulant le métabolisme.

   B6 (pyridoxine) : qui comme nous venons de le voir, en association avec la vitamine B2 participe à la formation du sang.

   B9 (acide folique) : reconnue comme anti-anémique, stimulant la régénération des globules rouges.

   B12 (cyanocobalamine) : s’avérant être énergétique pour les fonctions nutritives du corps, indispensable au métabolisme et soutenant elle aussi la formation des globules rouges.

   C (acide ascorbique) : grande star des vitamines, qui en association avec la vitamine E, combat les infections par stimulation du système immunitaire, améliore la cicatrisation et participe à la santé de la peau.

   E (tocophérol) : protégeant, avec la vitamine C, la membrane cellulaire qui permet de combattre les infections.

   Et de la Choline (vitamine du complexe B) : favorisant quant à elle le métabolisme en tant que vasodilatateur coronarien.

Il est source d’une grande variété de minéraux, tels que :

   Calcium : participant à la croissance et à la protection des os et des dents, en association avec le phosphore.

   Chlore : jouant ici le rôle d’antiseptique et de désinfectant.

   Chrome : facilitant la régulation du taux de sucre sanguin et du système circulatoire.

   Cuivre : prépondérant dans le maintien de l’équilibre organique, et la formation du système lymphatique.

   Fer : apportant l’oxygène aux globules rouges et amplifiant la résistance aux infections, tout en prévenant carences et anémies pour les végétariens.

   Magnésium : maintenant, en association avec le manganèse, le bon fonctionnement du système nerveux et des muscles.

   Manganèse : luttant, avec le magnésium, contre la sénilité nerveuse et musculaire.

   Phosphore : offrant tout comme le calcium protection et croissance aux os et à la dentition.

   Potassium (sorbate de potassium) : régulant les composants fluides du sang et des muscles.

   Sodium : maintenant équilibrées les proportions d’eau dans le corps, et transportant les acides aminés et le glucose vers les cellules.

   Zinc : stimulant le système immunitaire et l’activité des protéines dans la cicatrisation.

Mais ce n’est pas tout, puisqu’il recèle encore des acides aminés, dont sept des huit répertoriés par la médecine comme essentiels pour la simple et bonne raison qu’il est impossible à l’organisme de les synthétiser sans apport extérieur.

De même que onze des quatorze acides aminés secondaires, qui ne peuvent être fabriqués qu’à partir de ces fameux acides aminés essentiels.

Parmi les acides aminés essentiels nous comptons :

   l’isoleucine,

   la leucine,

   la lysine,

   la méthionine,

   la phénylalanine,

   la théonine,

   la valine.

Et du côté des acides aminés secondaires :

   l’acide aspartique,

   l’acide glutamique,

   l’alanine,

   l’arginine,

   la cystine,

   la glycine,

   l’histidine,

   l’hydroxyproline,

   la proline,

   la sérine

   et la tyrosine.

Or, le rôle global de ces acides aminés est de fournir de l’énergie, de participer aux fonctions cérébrales, y compris pour favoriser l’équilibre émotionnel, et d’accélérer la régénération des tissus.

Au-delà de ce constat déjà remarquable, l’aloe vera ne fait que commencer à dévoiler son véritable potentiel puisqu’il s’avère contenir aussi :

   de la lignine qui sert ici de fibre régulant le bol alimentaire,

   des saponines étant à la fois dépuratives et antiseptiques,

   et des anthraquinones aux propriétés analgésiques et laxatives.

Comme vous le voyez l’aloe est pratiquement une pharmacopée à lui seul, et si je ne poursuis pas ici la fascinante liste de ses composants, il peut tout de même être bon de savoir qu’il renferme de surcroît :

   de la barbaloïne aux vertus antibiotiques et cathartiques,

   de l’isobarbaloïne qui est également un antibiotique, doublé d’une puissante action analgésique,

   de l’emodine d’aloès, bactéricide et laxative,

   de l’ester d’acide cinnamique indiqué pour calmer les douleurs,

   de l’huile éthérée anesthésique,

   de l’acide chrysophanique, fongicide inhibant la prolifération des champignons cutanés,

   de l’aloe ulcine qui a pour rôle de bloquer les sécrétions gastriques,

   et enfin de la resestanole que l’on peut comparer à un corticoïde naturel à l’action anti-inflammatoire et bactéricide.

Ajoutons enfin que ce n’est qu’au cours de ces dernières décennies que des chercheurs découvrirent la richesse de l’aloe vera en acémannan qui, opérant en interaction avec le système immunitaire, augmente la production de macrophages favorisant l’élimination des tumeurs.

 

Un puissant remède sous forme de cure

Malgré les fabuleuses promesses que nous offre cette plante extraordinaire quand elle est absorbée sous forme de jus, il sera pratiquement inutile d’espérer en tirer parti sans en faire une cure ciblée et soutenue par la diététique.

En revanche, en buvant quotidiennement cette précieuse boisson pendant dix à trente jours successifs, en fonction du terrain ou de la gravité de la pathologie à traiter, elle viendra à bout de nombreuses affections :

   hépatiques,

   intestinales,

   cutanées

   ou veineuses,

tout en régénérant et renforçant l’organisme pour éviter d’éventuelles rechutes.

1/ Nettoyer le côlon :

Si c’est par le côlon qu’une grande majorité de maux surviennent, il est logique que ce soit son nettoyage qui en vienne à bout.

Et afin d’effectuer cet assainissement, l’aloe vera sera votre meilleur allié du fait qu’il va proprement purifier cet organe en profondeur tout en lui apportant le sain équilibre dont il a besoin, n’autorisant la prolifération que des bactéries saines.

Etant l’un des seuls aliments qui ne génèrent pas de gaz lorsqu’ils entrent en contact avec l’intestin, l’aloe vera est souverain contre le syndrome de l’intestin irritable ou S.I.I.

Ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes permettent d’adoucir et de tonifier la muqueuse intestinale, évitant les douleurs et régulant le transit en éliminant la constipation de même que les diarrhées.

Accordant en outre une meilleure absorption des nutriments grâce à ses quatre-vingt-douze enzymes, le jus d’aloe épure la sphère intestinale des mauvaises bactéries étant à l’origine de troubles du côlon et pouvant mener à une escalade d’un nombre incalculable de maladies, apparemment indépendantes les unes des autres.

2/ Drainer le foie :

Le dysfonctionnement du foie peut lui aussi occasionner une confusion symptomatique des plus déroutantes, puisqu’il se manifeste presque toujours indirectement sous forme de :

   troubles digestifs,

   fatigue chronique,

   manque d’énergie,

   perte d’appétit,

   maladies de la peau,

   dépression,

   etc.

Par conséquent, si le jus d’aloe est généralement utilisé préventivement en automne et au printemps pour soutenir la détoxination lors de cures spécifiques, il est judicieux d’adapter cette cure de trois semaines à un mois en dehors de ces saisons spécifiques pour traiter ou éviter les maladies du foie et ses conséquences souvent désastreuses.

On pourra alors constater une amélioration très rapidement, notamment à travers la santé de la peau dont la pureté et la luminosité se révèleront en quelques jours seulement.

L’association d’un foie détoxiqué et d’un côlon sain sera ainsi garante d’une régression assez soudaine de pathologies entre lesquelles vous n’auriez sans doute pas imaginé la moindre corrélation.

Par ailleurs, une telle cure contribuera à abaisser le taux de sucre sanguin chez les patients pré-diabétiques, comme chez les insulino-dépendants dans les cas de diabète sucré de type 1.

Des études cliniques démontrent précisément que la consommation d’aloe en jus associée à un régime approprié, peut réduire de moitié la dose d’insuline exogène habituellement nécessaire dans cette forme de diabète.

 

La cure, mode d’emploi

Au-delà de ces aspects fondamentaux, l’aloe vera est aussi un excellent immunostimulant et un régulateur biologique de tout premier ordre, qui clarifie le sang et dilate les capillaires.

Médicament exceptionnel, il peut facilement remplacer les stéroïdes topiques et oraux, ainsi que les antibiotiques topiques.

Et comme nous l’avons vu, sa grande richesse en vitamines, minéraux et acides aminés, lui confère un large spectre de propriétés nutritives et curatives.

Il réduit les effets secondaires des médicaments et renforce le système immunitaire, tout en soutenant l’élimination des toxines, participant ainsi à la purification de l’organisme dans son ensemble.

Au demeurant il ne bouscule pas la physiologie, mais la respecte, l’équilibre et l’améliore.

Le jus d’aloe vera est par conséquent un excellent supplément alimentaire contribuant au bon fonctionnement du tube digestif, qui pourra être utilisé quotidiennement pendant plusieurs semaines, voire sur le très long terme pour soutenir et poursuivre une diététique adaptée en cas d’ulcères et de brûlures d’estomac.

Il est tout autant utile lorsqu’il faut boire beaucoup en cas de grippe, gastro-entérite et tourista, ou encore comme antioxydant pour se protéger des effets des radicaux libres.

Il est conseillé d’en consommer quotidiennement deux à trois cuillères à soupe (30 à 50 ml), de préférence à jeun, pendant dix jours minimum ou jusqu’à disparition des troubles que vous souhaitez éradiquer.

En fonction des goûts il est tout à fait possible de l’associer à du miel, du sirop d’agave, de la véritable stévia, ou pour renforcer ses propriétés digestives, à quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée. 

 

Comment l’acheter ?

Attention, il est important de noter que les méthodes de conditionnement du jus d’aloe vera ne sont pas toutes les mêmes, et qu’ainsi la qualité et la pureté peuvent varier de façon étonnante suivant les produits.

D’ailleurs s’il est possible de trouver des jus parfaitement purs, ou idéalement d’en confectionner soi-même en cultivant la plante dans son jardin, cela pose tout de même deux problèmes majeurs :

1/ Le jus d’aloe est fragile et perd très rapidement ses vertus.

2/ Sa culture s’avère relativement complexe, voire impossible, si vous n’habitez pas une région autant ensoleillée que le sud de l’Espagne par exemple.

Ensuite, s’il est essentiel de le consommer bio afin que ses précieux composants ne soient pas altérés par la pollution des traitements chimiques, pour que tous les bienfaits que nous venons d’énumérer soient garantis, il est important de choisir une préparation composée à la fois des feuilles et de la pulpe broyées.

Contre-indiqué en cas pendant la grossesse et l’allaitement, il ne faut pas oublier non plus qu’en cas de diabète le jus d’aloe vera peut augmenter l’action hypoglycémiante de certains médicaments.

Notez également un risque potentiel d’allergie pour les personnes ne supportant pas les plantes de la même espèce comme l’ail, l’oignon, ou les asperges.

 Jean-Baptiste Loin 

Tous les bienfaits de l'ALOE-VERA
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2014-02-08T10:11:59+01:00

Les soins visage "fait maison"

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE
Ces agrumes qui prennent soin de votre peau
 
 
 
 
~~Eau de rose : recette de beauté pour la peau eau de rose

Comment faire soi-même son eau de rose ?

L’eau de rose purifie et tonifie la peau, elle est très souvent utilisée dans la réalisation de soins naturels. Cette recette de beauté est adaptée aussi bien pour la peau sèche que pour la peau grasse. C’est un soin aussi parfait pour hydrater votre visage !

Recette de l’eau de rose

1.Portez l’eau à ébullition.

2.Hors du feu, jetez-y les pétales de rose.

3.Laissez macérer pendant 48 h à l’abri de la lumière et de la chaleur.

4.Filtrez, puis versez l’eau dans votre flacon.

5.Utilisez votre eau de rose maison pour nettoyer et purifier votre peau.

Ingrédients 200 g de pétales de rose non traitées 50 cl d’eau minérale

Équipement Un flacon hermétique stérilisé Un entonnoir Une passoire

Les conseils de nos grands-mères L’eau de rose se conserve pendant 6 mois maximum au réfrigérateur.

MASQUES A FAIRE CHEZ SOI. •Masque dépuratif (pour purifier la peau) Vingt-cinq grammes de levure, et un fond de verre d'eau pour la délayer. Laissez-la gonfler pendant trente minutes, dans un endroit chaud. Lorsqu'elle est gonflée, ajoutez une cuillerée de miel liquide, une cuillerée d'argile verte et un demi-yaourt nature. Bien mélanger le tout, et appliquer le masque avec les doigts. Laissez en place de huit à dix minutes, rincez à l'eau tiède et tamponnez votre visage avec de l'eau de rose pour resserrer les pores. •Masque pour blanchir la peau Écrasez bien quelques rondelles de concombres (débarrassée de leur peau) et mélangez avec du lait frais, en formant une purée que vous appliquerez sur le visage pendant vingt minutes. •Masque adoucissant Faites fondre un petit morceau de saindoux très frais; une fois fondu et encore tiède, ajoutez une trentaine de gouttes de teinture de benjoin. Mélangez et appliquez pendant vingt-cinq minutes. Excellent pour les visages qui ont souffert du froid et du vent. •Masque pour affiner le grain de peau Appliquez sur le visage un peu de très bon miel liquide, additionné de quelques gouttes de jus de citron. Gardez pendant vingt minutes et enlevez à l'eau tiède (pour toutes les peaux). •Masque revivifiant (pour peaux ternes) Prenez quelques fraises bien mûres, écrasez-les et mélangez avec une cuillère à soupe d'huile de maïs (ou d'amande douce). Mettez cette "bouillie" entre deux compresses de gaze et gardez sur le visage pendant trente minutes. Enlevez avec du lait frais et tiède. •Masque détergent Mélangez un jaune œuf bien frais avec une cuillerée à soupe d'huile d'olive et quelques gouttes de jus de citron. Appliquez sur le visage, et gardez pendant vingt minutes au moins. Ôtez avec de l'eau tiède, et terminez en tamponnant avec de l'eau de rose. •Masque pour resserrer les pores Mélangez un sachet de levure à pâtisserie avec un jaune œuf frais et une cuillerée d'huile d'olive. Etendez la pâte onctueuse ainsi obtenue, et gardez pendant vingt-cinq minutes. Enlevez à l'eau tiède. (Pour les peaux sèches principalement). • Masque reposant et tonifiant Faire une pâte en mélangeant bien de grosses cuillerées de levure de bière, avec un peu d'eau de rose. Gardez vingt-cinq minutes. (Convient à toutes les peaux) •Masque pour peaux huileuses Mélangez deux bonne cuillerées d'argile fine (appelée aussi : "terre à foulon") avec une petite quantité d'eau tiède, de manière à former une pâte épaisse. Gardez vingt minutes, enlevez à l'eau chaude (mais pas trop). Terminez en lotionnant avec un peu d'eau de rose additionnée de quelques gouttes de teinture de benjoin. •Masque pour peaux irritées Mélangez deux cuillerées de fine farine avec un peu de lait cru; gardez pendant quinze minutes; ôtez à l'eau tiède, et terminez en lotionnant à l'eau de rose. •Masque astringent pour pores dilatés Appliquez tel quel un blanc œuf frais, cru et battu. Gardez vingt bonnes minutes et enlevez à l'eau tiède. La peau se trouvera comme "repassée". (A conseiller pour être très vite en beauté avant une soirée). •Masque pour les nez luisants L'axonge pure (en pharmacie) est excellente pour le nez qui a tendance à briller. Gardez trente minutes. •Masque pour toutes les peaux Mélangez de la levure de bière avec un peu d'eau de rose. Gardez cette pâte pendant vingt minutes. Enlevez à l'eau tiède. •Masque pour retendre la peau Mélangez deux cuillerées de farine de maïs à un blanc œuf battu de manière à former une pâte épaisse. Appliquez et gardez pendant vingt minutes. Dès que la peau "tire" un peu, rincez avec de l'eau tiède. •Masque anti-tâches de rousseur Exprimez le jus de quelques grosses fraises bien mûres à travers une passoire. Bien mélanger ce jus avec un blanc œuf battu en neige. 10 gouttes de teinture de benjoin et 15 gouttes d'eau de rose. Gardez la crème ainsi obtenue sur le visage, pendant trente minutes. Enlevez à l'eau tiède additionnée de quelques gouttes de teinture de benjoin. •Masque pour les yeux bouffis par la fatigue : préparez une infusion assez forte de fleurs de camomille. Une fois celle-ci refroidie, imbibez-en 2 compresses que vous appliquerez sur vos yeux pendant 15 minutes. •Masque rajeunissant (d'après une recette très ancienne) Mélangez 100 g de bœuf haché fin, avec une cuillerée à dessert d'huile d'olive et un blanc œuf bien battu. Appliquez sur le visage et gardez pendant une heure. Rincez abondamment à l'eau froide. •Masque facile pour resserrer la peau Prenez un yaourt frais et naturel, mélangez avec une cuillerée de miel liquide. Laissez sécher et retirez à l'eau tiède au bout de vingt minutes.

Masque vitaminé à la carotte

Incroyablement riche en vitamine A, la carotte possède une action anti-âge exceptionnelle !

Voici une petite recette facile de masque de beauté à base de vraies carottes :

1- Peler et mixer une grosse carotte BIO (c’est mieux pour une application sur la peau !).

2- Récupérez la pulpe de carotte, et mélangez la avec une grosse cuillerée à soupe d’huile d’olive BIO.

3- Ajoutez, à votre convenance, 2 gouttes d’huile essentiellede votre choix (moi j’aime beaucoup l'huile de bois de rose)

4- Appliquez votre masque allongée, la tête sur une vieille serviette

5- Invitez le contour des yeux

6- Restez 10mn allongée en vous décontractant

7- Rincez le masque à l’eau tiède et séchez votre peau en la tapotant avec une serviette éponge.

Votre peau sera resplendissante, et prête à accueillir un soin hydratant !

•Masque relaxant (pour visage fatigué)

Mélangez deux grosses cuillerées de farine d'avoine dans un bol de lait frais, à peine tiédi. Ajoutez une cuillerée à dessert d'eau de rose et quelques gouttes de teinture de benjoin. Appliquez cette "bouillie" sur tout le visage et maintenez-la avec deux larges compresses de gaze. Gardez pendant quarante-cinq minutes et rincez abondamment à l'eau tiède. •Masque nourrissant

Pour l'hiver, quand il n'y a plus de fruits frais. Mettez à tremper quelques abricots secs dans un peu d'eau bouillante. Laissez-les gonfler; lorsqu'ils sont tout à fait amollis, étendez-les sur le visage et maintenez par des compresses de gaze. •Masque antirides

Mélangez une grosse cuillerée à soupe de farine de pois chiches avec un blanc œuf battu en neige, et un peu de miel liquide. Gardez vingt minutes, et enlevez à l'eau tiède. •Masque antirides

Mélangez deux cuillerées d'argile verte (dans les magasins de régime, pharmacies et parapharmacies) avec deux cuillerées d'huile de maïs. Gardez cette pâte sur le visage pendant quinze ou vingt minutes. Enlevez à l'eau tiède. •Masque antirides

Mondez des amandes, et pilez-les finement dans un mortier. Mélangez avec une ou deux cuillerées d'eau d'hamamélis. Appliquez cette pâte crémeuse, et gardez pendant vingt-cinq minutes. Enlevez à sec, avec un gant de toilette. •Masque "lifting" pour peau sèche

Sur les peaux sèches, la crème fraîche peut faire office de masque réhydratant. Mélangez-en deux cuillerées à soupe à un blanc d'oeuf pour obtenir un masque "effet lifting". Laissez posé 15 minutes, puis rincez à l'aide d'une lotion.

Masque vitaminé à la carotte

Incroyablement riche en vitamine A, la carotte possède une action anti-âge exceptionnelle !

Voici une petite recette facile de masque de beauté à base de vraies carottes :

1- Peler et mixer une grosse carotte BIO (c’est mieux pour une application sur la peau !).

2- Récupérez la pulpe de carotte, et mélangez la avec une grosse cuillerée à soupe d’huile d’olive BIO.

3- Ajoutez, à votre convenance, 2 gouttes d’huile essentiellede votre choix (moi j’aime beaucoup le néroli !)

4- Appliquez votre masque allongée, la tête sur une vieille serviette

5- Invitez le contour des yeux

6- Restez 10mn allongée en vous décontractant

7- Rincez le masque à l’eau tiède et séchez votre peau en la tapotant avec une serviette éponge.

Votre peau sera resplendissante, et prête à accueillir un soin hydratant !

Masque anti-rides au jus de cuisson de pomme de terre

Ne jetez plus le jus de cuisson de vos pommes de terre ! C’est un excellent agent régénérant pour la peau !

Voici une petite recette très facile à réaliser à base de produits 100% naturels:

Mélangez les ingrédients suivants:

2 cuillerées à soupe d’argile blanche 1 cuillerées à soupe de jus cuisson pomme de terre 1 cuillerées à café d’huile de germe blé (ou noyau d’abricot, argan..) 1 goutte d’huile essentielle de romarin Complétez votre mélange avec un peu d’hydrolat ou d’eau de rose (ou d’eau de source simple), jusqu’à obtention d’une pâte onctueuse.

Posez sur le visage en couche épaisse, laissez poser 15mn et rincez abondamment.

Votre peau est régénérée, effet bonne mine assuré !

Un tonique au miel Pour fabriquer votre eau purifiante au miel, il suffit de dissoudre une petite cuillère de miel bien fluide dans un grand flacon d'eau chaude et de bien mélanger. A la place de l'eau, vous pouvez aussi utiliser le jus d'un concombre ou encore une eau florale de votre choix. L'eau florale de rose est un excellent tonique cutané. La lotion obtenue se passe sur le visage avec un morceau de coton. Conservez la au frais, 1 mois grand maximum.

recette anti-acné au vinaigre de cidre :

Le vinaigre de cidre retarde l'apparition de boutons et autres points noirs indésirables. Une lotion avec du vinaigre de cidre bio et de l'eau permet de se débarrasser des infections et éruptions cutanées. Il vous faut : -du vinaigre de cidre bio -de l'eau -un coton-démaquillant ou un coton-tiges Mode d'emploi : On verse un peu de vinaigre de cidre bio dans un verre. On imbibe un coton démaquillant ou un coton-tiges qu'on applique sur le bouton ou le point noir. On laisse agir quelques instants. Le coton imprégné d'eau vinaigré va désinfecter les boutons et booster la circulation sanguine. Ce soin est à faire deux fois dans la journée.

Pour des aisselles plus belles cet été Ce sont souvent les femmes qui se rasent au rasseoir qui rencontrent le problème d’aisselles noirs. Il arrive toutefois que cette zone sensible du corps développe de petites allergies causées par un nouveau déodorant inadapté ou tout simplement des irritations qui noircissent pendant de la guérison. Si vous avez ce problème, ne vous inquiétez pas, vous pouvez utiliser une de nos recettes fait maison : Mélangez du jus de citron avec un peu de poudre de talc pour bébé sans alcool et sans parfum. Appliquez le mélange sur les aisselles et laissez agir pendant 15 minutes. Rincez à l’eau tiède. Vous pouvez appliquer ce masque fois par semaine. Pour un meilleur résultat, adoptez des déodorants sans alcool.

Contre les odeurs de transpiration des aisselles Voici comment vous pouvez utiliser le bicarbonate de soude comme déodorant pour lutter contre les mauvaises odeurs. Avec un gant de toilette Mouillez un peu votre gant, puis saupoudrez un peu de bicarbonate de soude. Ensuite, passez-le doucement sous vos aisselles. À mains nues et mouillées Mouillez vos mains sous le robinet, puis essuyez-les avec une serviette, pour que vos mains soient juste un peu humides. Ensuite, saupoudrez dans le creux de votre main, un peu bicarbonate de soude. Frottez-les brièvement et légèrement l’une contre l’autre, pour répartir la poudre entre elles. Il ne vous reste plus qu’à passer doucement vos mains sous vos aisselles pour appliquer le bicarbonate.

Gommage yaourt, miel & amandes pour le visage

Le yaourt est un excellent exfoliant. Associé au miel et à la lavande, il purifie la peau tout en douceur.

La recette est en plus très simple a réaliser:

Mélangez 3 cuillerées à soupe de yaourt bio avec 2 cuillerées à café de miel liquide, 4 gouttes d’huile essentielle de lavande, une petite poignée de fleurs de lavande et 2 cuillerées à soupe de poudre d’amande.

Appliquez cette crème sur le visage et le cou en effectuant des cercles doux et circulaires. Rincez à l’eau tiède.

Votre peau retrouvera une fraîcheur a toute épreuve!

Gommage au citron et sucre pour le visage

Comment faire un gommage au citron ?

Le citron est souvent utilisé dans les exfoliants pour éliminer les cellules mortes de la peau. Découvrez cette recette facile pour réaliser un gommage maison efficace ! Les soins naturels au citron lutte également contre l’acné.

Recette du gommage visage au citron
  1. Mettez le sucre dans un bol.
  2. Versez-y le jus de citron et l’huile d’olive.
  3. Mélangez.
  4. Appliquez le gommage sur votre visage en effectuant des mouvements circulaires afin de gommer les impuretés de votre peau.
  5. Rincez abondamment à l’eau tiède avec un gant.
Ingrédients
  • 1 c. à soupe de sucre roux
  • 2 c. à soupe de jus de citron
  • 1 c. à café d’huile d’olive
Équipement
  • Un bol
  • Une cuillère en bois
  • Un gant
Les conseils de nos grands-mères
  • Vous pouvez faire ce soin exfoliant une fois par semaine pour tonifier votre peau.
  • Ce soin est aussi bien adapté pour les peaux grasses, les peaux mixtes et sèches.
  • Le gommage est à utiliser immédiatement, il ne se conserve pas.
  • Évitez l’exposition au soleil après l’application de citron, car il est photosensibilisant.
Les soins visage "fait maison"
Les soins visage "fait maison"
Les soins visage "fait maison"
Les soins visage "fait maison"

Le fruit magique contre le vieillissement cellulaire

Vous entendez beaucoup parler des « radicaux libres », ces molécules agressives qui attaquent vos cellules, et même votre ADN. Ils accélèrent le vieillissement et contribuent à déclencher de nombreuses maladies liées à l'âge, comme l'athérosclérose, les problèmes de vue, les démences, et le cancer. D'où viennent les radicaux libres ? De la pollution, des produits chimiques, de la cigarette, mais également dufonctionnement normal de vos cellules. Pour fonctionner, vos cellules ont besoin de brûler un combustible (le glucose), dans de petites usines électriques appelées mitochondries. C'est cela qui leur fournit de l'énergie pour, par exemple, se contracter dans le cas des cellules musculaires, ou émettre des signaux électriques pour communiquer, dans le cas des cellules nerveuses.

Vos cellules fument

Tout comme un moteur émet toujours un peu de fumée, même s'il est bien réglé, vos cellules « fument » et émettent des radicaux libres lorsqu'elles travaillent, même si vous vivez sainement. Plus vous faites de sport, plus vous utilisez votre cerveau, plus vous éprouvez d'émotions, bref, plus vous vivez intensément, plus vous fabriquez de radicaux libres. Et il n'existe qu'un seul moyen, dans l'état actuel des connaissances, d'éliminer les radicaux libres : les antioxydants, des substances qui sont naturellement présentes dans votre corps et dans les fruits et légumes frais, surtout colorés. Le problème est que vos cellules n'absorbent pas facilement les antioxydants que vous mangez. La plupart restent à l'extérieur de vos cellules et sont éliminés de votre organisme sans avoir détruit le moindre radical libre. Comment faire pour aider les antioxydants que vous manger à pénétrer dans vos cellules ?

Les prodigieux effets des graisses

Il existe un moyen simple d'augmenter considérablement votre taux d'absorption des antioxydants : manger vos fruits et légumes avec un corps gras. Pas nécessairement du beurre ou de la charcuterie : de nombreux aliments contiennent de bonnes graisses et vous pouvez facilement les manger avec vos fruits ou ajouter à vos plats de légumes : il s'agit des fruits à coque (noix, amandes, noisettes...), de l'avocat (ou l'huile d'avocat), des olives, ainsi que toutes les graines (courge, graines de lin broyées, graines de tournesol). Dans une étude réalisée avec de l'avocat, les chercheurs ont constaté qu'en consommer en même temps que des crudités dans une salade multiplie : (1)

  • le taux d'absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l'on trouve dans les tomates) ;
  • le taux de bêta-carotène par 2,6 (le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A que l'on trouve en abondance dans les carottes et dans une moindre mesure dans les légumes verts à feuille).

L'avocat est très riche en acides gras, mais ce sont de bons acides gras, nécessaires à votre santé. Lorsque c'est de l'huile d'avocat qui a été ajoutée aux crudités, ils ont constaté une multiplication :

  • du taux d'alpha-carotène par 7,2 ;
  • du taux de bêta-carotène par 15,3 ;
  • du taux de lutéine par 5,1 (la lutéine est un antioxydant rouge-orangé que l'on trouve dans le jaune d'œuf, le maïs, les carottes, les épinards et l'oseille, et qui protège en particulier la rétine).
Un avocat au petit-déjeuner

Les avocats sont aussi une puissante source d'acides gras mono-insaturés qui contribuent à :

  • contrôler la glycémie (sucre sanguin) ; (2)
  • entretenir la paroi des artères ; (3)
  • réduire l'hypertension artérielle. (4)

J'aime manger un bon avocat au petit-déjeuner. Assaisonné d'un jus de citron et d'un filet d'huile d'olive, avec un œuf à la coque cuit à basse température (eau à 80 °C, pour qu'ils devienne crémeux et non caoutchouteux), une tranche de jambon de pays ou un filet de maquereau, une tasse de thé (sans sucre et sans lait), quelques amandes, noix de Grenoble et une salade de fruits rouges et noirs, cela fait un petit-déjeuner consistant qui me permet de me sentir bien et plein d'énergie toute la journée, en faisant des repas modérés le midi et le soir. Si vous n'avez pas gros appétit ou si vous faites peu d'activité physique, vous pouvez bien sûr vous contenter d'un demi-avocat le matin, c'est déjà très nourrissant.

Truc pour que vos avocats soient toujours bons

Lorsque vous achetez des avocats dans le commerce, ils sont en général durs comme du bois. Bien sûr, vous parvenez à les faire ramollir en les laissant traîner dans votre corbeille à légumes. Mais la cruelle réalité est qu'alors, bien souvent, d'affreuses tâches noires auront colonisé la tendre chair de l'avocat le jour où vous l'ouvrez. Des fils noirs et filandreux se seront formés à l'intérieur, et ce qui reste de chair sera aqueux et insipide. Rien à voir, donc, avec la texture d'un beau vert amande, onctueuse et fondante, de l'avocat mûr à point qui en fait une des plus grandes merveilles de la Création. Pour éviter cette déception, il existe un truc simple : emballez vos avocats dans du papier journal dès votre retour du supermarché, et mettez les dans un tiroir ou une armoire bien obscure. Attendez deux ou trois jours et vous aurez le plaisir de manger des avocats comme si vous les aviez cueillis sur l'arbre au bon moment. Cela paraît tout simple mais il y a une difficulté majeure : ne pas oublier vos avocats. Une fois qu'ils sont bien cachés au fond d'un placard, le risque est de ne remettre la main dessus que... 6 mois plus tard, et croyez-moi, ils ne seront plus bons à manger.

Autres avantages des avocats

A noter que les avocats sont pleins de vitamines très importantes :

  • la vitamine K est importante pour la coagulation du sang. Elle contribue aussi à la solidité de vos os ;
  • Les folates, ou vitamine B9, sont importantes pour une bonne reproduction cellulaire et le développement de vos tissus ;
  • La vitamine E protège les tissus contre les radicaux libres et peut protéger le cœur ;
  • La lutéine est nécessaire pour protéger les yeux et la peau ;
  • La vitamine C renforce le système immunitaire et neutralise les radicaux libres ;
  • La vitamine B6 renforce elle aussi le système immunitaire, aide aux fonctions nerveuses et à la synthèse des globules rouges. (5)

A votre santé ! Jean-Marc Dupuis ****************************** Publicité : L'action conjointe de l'Union Européenne et des lobbys de l'industrie pharmaceutique menace les médecines naturelles. Bientôt, non seulement les traitements alternatifs risquent d'être interdits, mais les sources d'information sur les médecines naturelles disparaîtront elles aussi. Prenez dès aujourd'hui les devants ! Abonnez-vous aux Dossiers de Santé & Nutrition restez en permanence au courant des dernières découvertes en pointe de la médecine naturelle. Découvrez les nouveaux traitements que Bruxelles n'a pas encore eu le temps d'interdire en visitant la page ici. ******************************

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2012-11-17T08:10:35+01:00

Atelier "Modelage du pied à base de Reflexologie Plantaire" et "Reflexologie plantaire THAI des pieds

Publié par S. MAUCHAUSSE

Petit historique :

La réflexologie est d'origine chinoise, et remonterait à plus de 5000 ans.

Elle a été pratiqué en Inde, en Amérique du Sud, par les Incas, et en Egypte.

En Europe, le massage des pieds était pratiqué dés le XIVéme siécle. L'un des premiers ouvrage, sur le sujet a été publié en 1582, par deux médecins européens et la base scientifique de l'étude repose sur des travaux de neurologie menée dans les années 1890.

La reflexologie moderne remonte aux travaux d'un médecin américain le Dct William Fitsgerald. Tandis qu'il cherchait une méthode d'anesthésie en chirurgie mineure, il découvrit que la douleur éprouvée par ses patients, diminuée s'il appliquait une pression sur certains points du corps.

Qu'est-ce que la réflexologie :

Il s'agit d'une technique de stimulation de zones réflexes qui correspondent chacune à une partie de l'organisme.

Il en existe plusieurs formes : la réflexologie plantaire de pieds, la reflexologie palmaire des mains, la reflexologie faciale et crânienne, la sympathicothérapie : stimulation de zones reflexes dans le nez à l'aide de stylets et auriculothérapie : idem mais dans les oreilles.

La reflexologie plantaire est la plus intéressante, compte tenu de la morphologie des pieds (taille et forme) et de leur concentration en terminaisons nerveuses et en méridiens d'énergie (points de départ ou points d'arrivée).

La reglementation : pas de statut officiel.
Donc pour être dans la légalité totale et couvert par les assurances : CAP esthétique indispensable ( les cqp ne sont pas valables)

Même si la reflexologie est de plus en plus utilisée comme approche alternative, que ce soit par des professionnels ou dans un simple cadre familial ou personnel, elle a reçu peu de reconnaissance officielle. Actuellement, seuls le Danemark, la Chine et le Royaume-Uni l'ont intégrée dans leur système de soins de santé

Massage traditionnel THAÏ des pieds avec Mandou et Bol Kansou

Véritable soin de reflexologie à la thaïlandaise, ces séances font partie de l'hygiène de vie des thaïlandais....

Avec une action sur chaque organe en améliorant le métabolisme, en général, restaurant le clame et méliorant la qualité du sommeil, tout en évacuant la colère, le stress, l'angoisse et la nervosité.

En agissant sur les points réflexes des pieds, les mandous activent la bonne circulation de l'énergie vitale dans tout l'organisme.

Cette énergie vitale est un facteur primordial qui apporte la santé et l'harmonie de l'organisme.

Booster : faire circuler l'énergie, favoriser la nutrition cellulaire, régénérer l'organisme, agier sur les points réflexes des pieds.

Préventif et curatif : Améliore la santé en soulageant les petits bobos et autres inconforts du quotidien.

Relaxer : Eliminer les tensions physiques, détendre le corps et apaiser l'esprit, apporter calme et bien-être. L'effet relaxant est rapide et profond. Il agit au niveau du système nerveux et procure une détente générale.

La réfloxolgie ne se substitut pas aux traitements médicaux, on relance la force vital, "auto guérisseuse" en stimulant un réflexe donant une réaction par un stimulus qui va donner une information. Cette information sera ensuite traité par le cerveau.

La pratique :

Elle peut être proposée à la suite d'un soin de type : "beautée des pieds" et aussi permettre de proposer une animation dans la salle d'attente.

Le client n 'ayhant pas besoin de se déshabiller (pour les personnes qui ne sont pas à l'aise avec la nudité par ex).

Elle peut être proposée en produit d'appel, surtout pour une clientèle d'hommes qui n'ose pas franchir les protes de l'institut ou du spa. Elle ne nécessite aucun matériel supplémentaire (elle peut-être reçue sur table de massage ou sur une chaise confortable).

Elle ne fatigue pas le proticien, qui peut rester la plupart du temps en position assise.

Une partie de ce protocole peut être intégrée dans une autre technique : un modelage relaxant aux huiles, par ex.

Contre -indications :

Certaines zones sont à éviter en cas de grossesse, (certains points pourraient stimuler le déclenchement du travail ou augmenter les mouvements foetaux), pendant la période menstruelle, en cas de problème cardiaque grave, et pendans la manifestation aiguë de symptomes maladifs.

Il faut être particulièrement vigilant avec les personnes atteintes de cancer ou le diabète, ou qui ont des problèmes liés aux systèmes circulatoires et lympahtiques.

Par ailleurs, un délai minimum de 30 minutes aprés un repas est conseillé avant de bénéficier de cette technique.

Matériel nécessaire : Lingettes désinfectantes, serviettes, coussins, huile de massage, talc, Mandou, petit bol Kansou, et en hiver, pour le confort de vos clients, un matelas chauffant.

Atelier "Modelage du pied à base de Reflexologie Plantaire" et "Reflexologie plantaire THAI des pieds
Atelier "Modelage du pied à base de Reflexologie Plantaire" et "Reflexologie plantaire THAI des pieds

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