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2016-01-05T13:22:36+01:00

Ces plantes qui nous soignent.

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
Herboristerie : le rapport qui fait PEUR
Chers amis du Naturel,

Le Sénat a lancé une « mission d’information » sur l’herboristerie !Spontanément, mon petit doigt m’a dit « méfiance »……alors j’ai un peu enquêté……et ce que j’ai découvert a confirmé mes pires craintes
Comme vous le savez peut-être, le diplôme d’herboriste a été supprimé par le régime de Vichy, en 1941.Résultat : les herboristeries ont disparu, les unes après les autres.Seules les pharmacies ont eu encore le droit de vendre des plantes médicinales…… mais elles ont abandonné cette mission, pour se concentrer sur les médicaments !
Il faut dire qu’une boîte de médicament est plus facile à stocker que des plantes !Et puis, la phytothérapie (médecine par les plantes) exige un grand savoir traditionnel.Or ce savoir a été perdu, au fil des années.

À la faculté, les étudiants en pharmacie n’apprennent plus que les molécules chimiques… les plantes traditionnelles sont ignorées, dédaignées, voire méprisées.Et cela vaut même pour les huiles essentielles : une enquête récente en Suisse a montré que la plupart des pharmaciens ne savent absolument pas comment s’en servir !!! [1]
Au total, tout a été fait pour qu’il soit très difficile de se soigner naturellement, avec des plantes.
Et les rares herboristes qui résistent à l’oppression sont poursuivis comme des malfaiteurs !

Persécutés parce qu’ils vendent des plantes médicinales !

En France, la « police de la santé » a fait fermer les herboristeries, les unes après les autres.

Longtemps, l’herboristerie du Palais Royal, à Paris, a « résisté à l’envahisseur », grâce à la ténacité de Michel Pierre, un immense spécialiste des plantes et des tisanes.

Mais Michel Pierre a fini lui aussi par être traîné en correctionnelle, sur plainte de l’Ordre national des pharmaciens… et condamné pénalement à des amendes par la Cour d’appel.

Et pourtant, dans son réquisitoire, même le Procureur de la République a souligné l’absurdité de la situation :
« Formellement, vous serez déclaré coupable, mais j’ai totalement conscience des limites de cette loi puisque l’on est dans une impasse totale. On peut aussi déplorer que le savoir-faire des herboristes, qui existent depuis des siècles, voire depuis toujours, et qui sont les ancêtres des pharmaciens, se perde... J’espère que les législateurs trouveront les moyens de régulariser les choses »


Pour un autre herboriste parisien, Jean-Pierre Raveneau, la sanction a été encore plus sévère.
En 2016, il a été condamné à un an de prison avec sursis pour « exercice illégal de la pharmacie en récidive »… alors qu’il est lui-même docteur en pharmacie !

L’un de ses « crimes » était d’affirmer que 80 % des maladies pouvaient être combattues avec des plantes… ce qui est rigoureusement exact !

La vérité, c’est que Big Pharma n’aime pas la concurrence :

On marche sur la tête !!!

Pour l’industrie pharmaceutique, la situation actuelle est idéale : seuls les pharmaciens ont le droit de vendre des plantes médicinales… mais aucun, ou presque, n’utilise ce droit… ce qui empêche les patients de se soigner naturellement… et laisse libre cours au « tout médicament chimique » !

On atteint ainsi un sommet dans l’absurde.

Les herboristes, ceux qui détiennent le savoir traditionnel sur les plantes :

  • N’ont pas le droit de vendre des plantes qui guérissent, en dehors des 148 plantes autorisées à la vente ;

  • Et sur ces 148 plantes autorisées, ils n’ont pas le droit de conseiller les gens sur la façon de les utiliser pour se soigner !

Un herboriste peut être condamné simplement pour avoir dit qu’une tisane au thym ou au romarin soigne un rhume ou un mal de gorge !

Et pendant ce temps-là, les pharmaciens vendent massivement du Doliprane sans la moindre restriction, alors que ce médicament est la cause numéro 1 des hépatites fulminantes en Occident !

Écoutez Thiery Thévenin, auteur de « Plaidoyer pour l’herboristerie » :
« Les pharmacies devraient d'abord balayer devant leur porte avant de s'en prendre aux personnes qui s'intéressent aux plantes. À ma connaissance, l'herboristerie de la place de Clichy n'a intoxiqué personne. Il faut relativiser la dangerosité des plantes. En revanche, combien de gens ont-ils été envoyés à l'hôpital à cause des médicaments ? »
Voilà pourquoi Thierry Thévenin se bat, avec d’autres, pour recréer un diplôme d’herboriste, comme il en existe en Allemagne, en Belgique ou en Suisse.

Et figurez-vous que le Sénat en France a décidé de s’emparer du sujet !

À quelle sauce allons-nous être mangés ?

Le 18 avril 2018, le Sénat a lancé une « mission d’information le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales, des filières et métiers d’avenir ».

En apparence, cette mission semble être un progrès. Enfin on parle de ce sujet !

Le sénateur chargé de préparer le « rapport », Joël Labbé est d’ailleurs un écologiste sincère, convaincu de l’intérêt de l’herboristerie.

Et pourtant, mon premier réflexe a été d’avoir peur.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que le parti au pouvoir, « En Marche », est très proche de Big Pharma.

Pensez à la loi sur les 11 vaccins obligatoires… à l’offensive contre l’homéopathie… au déchaînement de la répression contre les thérapeutes « alternatifs ».
Croyez-moi : jamais Emmanuel Macron ni le ministre de la Santé n’autoriseront la libération de l’herboristerie !

Et ma petite enquête a confirmé ma première intuition. Savez-vous qui est la présidente de cette mission d’information ?Une pharmacienne Et pas n’importe laquelle : il s’agit de la sénatrice Corinne Imbert, une des plus ferventes défenseurs du lobby des pharmaciens ! [2]

Ces dernières années, elle s’est même élevée contre l’interdiction d’asperger les vignes avec des pesticides lorsqu’elles sont à côté de zones d’habitation ! [3]Dans une autre intervention, elle souhaite mettre fin au monopole de la vaccination par les médecins, demandant que d’autres professionnels de santé puissent vacciner massivement. [4]

Et même sur cette fameuse mission parlementaire, Corinne Imbert n’a pas fait mystère de ses intentions !!! Elle l’a dit dans la presse, très explicitement : [5]

  • Il n’est pas question pour elle de reconnaître un diplôme d’herboriste ;Ce qu’elle veut, en revanche, c’est un « encadrement » du secteur !

  •  

Et au cas où vous auriez un doute sur cet « encadrement », voici ce qu’elle explique :
« Il faut aussi faire attention. Il y a eu des travaux de fait sur des dérives sectaires, sur le danger que peut représenter, pour certains patients qui souffrent de pathologies lourdes, l'arrêt de traitement au bénéfice de médecines naturelles. Attention, il ne faut pas tomber dans le charlatanisme et dans des dérives sectaires, parce que ça existe, ça a existé et ça peut encore exister. Il faut avant tout préserver la sécurité sanitaire ».


Sa préoccupation, vous l’avez compris, n’est pas DU TOUT de permettre aux citoyens de se soigner naturellement, avec des plantes.

C’est tout le contraire ! Elle veut rendre le cadre actuel encore plus restrictif qu’avant !

Croyez-moi, je vais suivre ce dossier avec LA PLUS GRANDE ATTENTION.

Et comptez sur moi pour vous appeler à vous mobiliser s’il le faut !

Votre dévoué,Guillaume Chopin Association Santé Naturelle

HUILE MEDICINALE dites HUILE SAINTE; 

Il existe de nombreuses “huiles saintes”. Tout d’abord celles utilisées dans différentes liturgies chrétiennes (oleum sanctum, oleum infirmorum, sanctum chrisma). Plus païenne, on trouve aussi sous ce nom une préparation très répandue notamment en Calabre qui consiste ni plus ni moins en un macérat huileux de piments (celle que l’on trouve typiquement dans les pizzeria!). Mais il y a aussi une autre recette d'”huile sainte”, autrefois très répandue dans la tradition populaire, qui s’est perdue au fil du temps.

Cette huile est en premier lieu une huile aromatique à usage alimentaire qui permet de relever merveilleusement de nombreux plats aussi bien carnés que végétariens. Mais c’est également un excellent remède qui était très utilisé dans les campagnes pour prévenir et soigner les pathologies respiratoires hivernales comme les toux et les bronchites. Très réputée, elle était aussi employée comme huile de massage (tiède ou froide) contre les douleurs articulaires et les entorses.

Comment la préparer?

Ingrédients:

– 500 ml d’huile d’olive extra vierge d’excellente qualité
– 3 feuilles de laurier (Laurus nobilis) frais
– 1 branche de romarin (Salvia rosmarinus) frais
– 1 branche de thym (Thymus vulgaris) frais
– 3 gousses d’ail
– piments (quantité selon les goûts)

Préparation:

– Mettre les gousses d’ail et le piment dans une bouteille

– Verser l’huile dans une casserole avec le laurier, le romarin et le thym

– Faire chauffer à feu doux, sans faire frire (~ 60-70°C), au grésillement retirer immédiatement du feu et laisser refroidir

 

– Remettre à chauffer lentement jusqu’au grésillement et retirer à nouveau du feu. Répétez trois fois cette opération
– Après le troisième chauffage, filtrer et verser dans la bouteille

– Laisser refroidir, puis fermer et reposer au frais et à l’abri de la lumière. Conservation: 6-12 mois

Techniquement il s’agit donc d’une macération huileuse à chaud. Cette méthode, qui était très utilisée autrefois (et qui est toujours très utilisée en médecine ayurvédique), permet d’accélérer et d’optimiser l’extraction des principes actifs des plantes. On peut donc l’appliquer à la plupart des macérations huileuses en faisant bien attention toutefois à la température pour ne pas abîmer les principes actifs présents dans la plante.

 

L'épinard des murs ou la Pariétaire

Nos ancêtres en ont mangé lorsque les temps étaient durs, d’où son nom. C’est une plante que vous allez trouver dans de nombreuses régions, elle s’appelle la pariétaire.Plante très ancienne certes, mais bien adaptée au monde carencé actuel, je vous explique pourquoi dans cet article.

Description de la pariétaire

La pariétaire est une plante vivace qui appartient à la famille des urticacées. Et ça, déjà, c’est une information intéressante. C’est donc une cousine de l’ortie ! Et vous allez voir qu’elle partage certains points avec sa cousine, sans l’aspect piquant.

La pariétaire officinale, c’est Parietaria officinalis. Chez nous,  en Provence, on trouve aussi beaucoup de Parietaria judaica. Les deux peuvent être utilisées d’une manière interchangeable.

Petite description de la plante :

  • Les tiges sont assez rugueuses et ligneuses, c’est-à-dire assez solides et rigides. La tige se casse très facilement, un peu comme du verre. Souvent elle est de couleur rougeâtre et parfois elle est de couleur verte, ça va dépendre des plantes.
  • Les feuilles ont un pétiole assez long et elles sont recouvertes d’un duvet qui n’est pas urticant contrairement à l’ortie, elles sont alternes, de couleur vert intense et elles sont marquées par des nervures.
  • Les fleurs sont minuscules et réunies à l’aisselle des feuilles et aussi le long de la partie supérieure de la tige. Attention ces petites fleurs peuvent libérer une belle quantité de pollen si vous remuez la plante et certaines personnes y sont très allergiques.
  • Chez nous, on peut la voir aux abords des maisons, sous les arbres à la mi-ombre mi-soleil, le long des murs, et souvent aussi dans les murs.

  • En effet, il lui suffit d’une pincée de terre, de sable ou de vieux mortier qui se dégrade pour se développer !C’est pour cela qu’on l’appelle aussi casse-pierre ou perce-muraille. Et entre parenthèses, la tradition nous dit que lorsque la plante est ramassée dans un vieux mur, elle est plus riche, plus efficace que celle ramassée en pleine terre.

  • Toutes les parties tendres de la plante se mangent crues ou cuites. C’est une plante très riche en minéraux divers et variés, là encore un peu comme sa cousine l’ortie. Le goût de la feuille est plutôt neutre et discret, pas d’amertume, donc ça reste plutôt agréable à consommer.


  • Propriétés médicinales de la pariétaire

    Tout d’abord, c’est une plante très riche en minéraux. Et vous savez peut-être que dans les pays industrialisés, nous avons de gros problèmes de carences en minéraux. Nous avons besoin de minéraux pour une bonne communication nerveuse, pour une bonne solidité de nos tissus, de nos os, etc.

    On obtient ces minéraux d’une bonne alimentation, c’est vrai, mais si on est dans une situation où l'on suspecte une carence, plutôt que d’aller chercher la petite pilule, on peut utiliser les plantes riches en minéraux à bon escient.

    Et là on peut se faire des mélanges avec l’ortie, avec la pariétaire, avec la feuille et les tiges d’avoine sauvage. Ces mélanges vont nous apporter un large spectre de minéraux.

    Dans la pariétaire, vous avez les minéraux suivants : Silice (très important pour la formation du collagène), Calcium

  •  carence en minéraux, ou en prévention pour un apport riche et varié tout simplement,

  •  pour garder la santé ! Potassium, Fer, Magnésium, Cuivre

  • Pariétaire et calculs rénaux

    Pour la petite histoire au sujet des calculs, on doit probablement cette utilisation à un médecin hollandais des années 1700 qui s’appelait Herman Boerhaave.Boerhaave a observé qu’une jeune chienne allait très souvent consommer de la pariétaire. Lorsqu’elle décède, le médecin constate qu’elle a de nombreux calculs dans sa vessie.

    Par la suite, les médecins se sont écharpés, certains disant qu'elle est active contre les calculs, certains disant qu'elle ne fonctionne pas.Chaumeton, médecin français des années 1800, parle de « simples rêves d’une imagination en délire » au sujet des trouvailles de son confrère hollandais. Des mots décidément durs.Mais bon, Chaumeton avait son expérience, il pensait que la pariétaire ne fonctionnait pas, une plante qui avait un long historique d’utilisation. Comment expliquer ce désaccord ?

    Il faut probablement avancer un peu dans le temps jusque dans les années 1900-1950 et écouter ce que Henry Leclerc, un autre médecin phytothérapeute qui a beaucoup influencé la phytothérapie française, veut nous dire.Leclerc explique que toutes ces critiques de la pariétaire s’appliquent à la plante sèche. Il parle de « la plante dont la dessiccation (c’est-à-dire le séchage) a réduit à néant l’activité ».Ce point là est intéressant. Leclerc explique que la plante fonctionne lorsqu’on l’emploie fraichement récoltée, comme on peut le faire lorsqu’on vit à la campagne.

    Je tiens à préciser que la plante garde ses propriétés minéralisante à l’état sec, les minéraux sont stables au séchage, par contre pour l’effet sur le système urinaire, on perd en efficacité au séchage.Comme quoi, il ne faut jamais oublier ce que disait les anciens. Oui nous avons la science aujourd’hui. Mais eux, ils avaient l’expérience, et ça on ne peut pas le balayer sous le tapis.

    Je vous dis cela car on a tendance à vite tourner en dérision ces vieux ouvrages en disant « à l’époque ils faisaient leur tambouille dans leur campagne ». Faux. Certains vieux ouvrages sont très sophistiqués, basés sur des observations fines et précises, et ça, pour nous, c’est précieux.

  • Formes et dosages

    Laissez tomber la teinture ou une autre forme. Privilégiez l'infusion. Les dosages, chez le docteur Valnet : 25 g par litre d’eau. Faites bouillir une minute ou deux si vous avez les feuilles avec les tiges. En effet les tiges sont très fibreuses et j’ai remarqué que faire bouillir une à deux minutes favorise une meilleure extraction par la suite. Si vous avez simplement des feuilles, une simple infusion suffit. L’infusion est très fade, Valnet recommande donc de l’aromatiser au citron pour donner du goût.


    Précautions

    Le pollen de la pariétaire est très allergisant, gardez en tête si vous êtes de nature allergique et si vous voulez aller ramasser la plante par vous-même. La plante contient du nitrate de potassium, une substance dont on a beaucoup parlé car on l’utilise comme conservateur dans les charcuteries, le fameux E252.

    J’ai toujours un peu de mal avec ce genre de raisonnement : on a une substance que l’on trouve dans la nature, on la produit d’une manière industrielle et on la rajoute en quantité dans notre nourriture et on s’aperçoit que, dans ce contexte, elle peut provoquer des problèmes pour la santé. En gros, on joue aux apprentis sorciers.

    La pariétaire contient en effet du nitrate de potassium avec des centaines d’autres constituants. Est-ce qu’on peut appliquer le même type de raisonnement ? Personnellement je ne pense pas, mais comme toujours, nous allons adopter le principe de précaution : ne pas prendre la pariétaire en cure longue, s’en tenir aux cures typiques de 2 à 3 semaines.

  • https://www.altheaprovence.com/parietaire-parietaria-officinalis/

🌿 La coquille d'œuf 🌿

 

Les coquilles d'œufs sont probablement la meilleure source naturelle de calcium et sont faciles à digérer et à absorber par l'organisme. Les coquilles d'œufs sont constituées de calcium sain.
Le calcium contenu dans les coquilles d'œufs est le même calcium que celui qui compose nos os et nos dents.
Le calcium est nécessaire non seulement pour la santé des os, mais également pour les muscles et les nerfs.
En outre, il réduit la pression artérielle, abaisse le taux de cholestérol et, bien sûr, renforce les os.

À peine une demi-cuillère à soupe de poudre de coquilles d’œufs fournit environ 90% de l'apport quotidien recommandé pour un adulte.

🍀 Fabriquer sa poudre de coquilles :

🌱Faites d'abord bouillir les œufs afin d'éliminer les bactéries.
🌱Écrasez les coquilles pour obtenir une poudre.
🌱Conservez la poudre dans un bocal préalablement stérilisé.

🍀 Comment utiliser cette poudre :

🌱 Ajouter simplement dans des smoothies ou des céréales.
🌱Mélanger avec un blanc d'œuf et appliquer sur le visage pour redonner un éclat de jeunesse à votre peau.
🌱Mélanger avec de l'eau savonneuse pour obtenir un puissant nettoyant.
🌱Saupoudrer autour du jardin pour repousser les parasites et comme compost pour faire prospérer votre jardin.
🌱Utiliser comme blanchisseur de lessive.
.une poignée de coquilles d’œufs cassées
. deux tranches de citron.
🌱Ajouter à votre vernis pour renforcer les ongles.

Les 10 bienfaits du thé blanc

Retour historique sur les plantes sauvages

La cueillette de plantes sauvages pour se nourrir paraît incongrue et dépassée. 

Pourtant, ce n’est qu’à une date toute récente, à l’échelle de l’histoire de l’humanité, que nous avons commencé à manger des légumes cultivés. Il y a 4 000 à 5 000 ans seulement, en Europe occidentale, 10 000 ans dans le Croissant fertile (actuelle Syrie, Irak). 

Nous aurions donc passé 5 000 ans à manger des végétaux domestiqués, contre 5 millions d’années (mille fois plus) des herbes sauvages… 

La cueillette devrait donc faire partie de nos réflexes les plus profonds, ne serait-ce que pour notre survie. Et pourtant, à quelle vitesse avons-nous perdu tout souvenir de ces gestes indispensables ! 

Alors permettez-moi de me glisser aujourd’hui dans la peau d’un professeur ennuyeux pour faire un petit « retour historique » sur les plantes sauvages dans notre alimentation et nos pharmacies. 

Installez-vous confortablement dans un fauteuil si vous le pouvez. Le récit est librement adapté et résumé du livre de Bernard Bertrand, célèbre herboriste et auteur de Cueillettes sauvages, aux éditions Plume de Carotte, que je vous invite à vous procurer si ce n’est pas encore fait. 

Nos instincts originels ne sont pas aussi éloignés que nous le pensons

Nos instincts vitaux originels ne sont pas aussi éloignés que nous le pensons. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, nous avons continué à pratiquer la cueillette, parallèlement à l’agriculture. 

L’agriculture est restée longtemps archaïque et ses rendements faibles. Ce n’est qu’au XXe siècle qu’elle est parvenue à couvrir tous les besoins de certaines populations (en Occident), se trouvant même localement en surproduction (Europe, Amérique du Nord). 

Autrefois, les accidents de culture étaient fréquents : météo, guerres, maladies. Les récoltes étaient régulièrement détruites ou pillées. Au cours des siècles, le même scénario se répète, immuablement : c’est, à chaque fois, grâce aux herbes sauvages que les populations, ou une partie d’entre elles, survivent jusqu’à la récolte suivante. 

Dans ces moments de grande difficulté, l’homme fabriquait de la farine avec diverses écorces. Il concoctait des soupes de lichen, du potage avec de la paille. Dans les cas les plus extrêmes, il tentait de mâcher, comme dans Lucky Luke, le vieux cuir tanné des chaussures pour tromper sa faim. Et ce n’est pas une blague [1]. 

Le célèbre agronome Parmentier rédigea en 1771 une première thèse pour prévenir les crises alimentaires : Recherches sur les végétaux nourrissants qui, dans les temps de disette, peuvent remplacer les végétaux ordinaires. Il y cite les racines d’aristoloche, arum (plusieurs espèces), bardane, fumeterre bulbeuse, bryone, mandragore, pivoine, renouée bistorte, renoncule bulbeuse. 

Sauriez-vous les reconnaître si vous en aviez besoin un jour ? Et transmettre cette connaissance élémentaire à vos enfants et petits-enfants ? 

Assurer la jonction

Mais même en temps de paix, un phénomène de disette se produisait chaque année aux transitions saisonnières, en particulier aux mois de mars et avril.  Ces mois sont les pires de l’année. Les réserves de l’hiver sont épuisées, mais les premières récoltes (premiers oignons, pois, épinards) ne sont pas encore sorties. Les variétés tardives de fruits qui dépassent Pâques sont rares, elles ne peuvent suffire à alimenter des familles souvent nombreuses, vivant sur de petits lopins de terre. 

Les réserves de céréales sont épuisées, et il faut résister à la tentation de manger la part réservée pour les semences. C’est aussi le cas des légumineuses, comme les haricots. C’est alors que les « dons de la nature », les plantes sauvages, gratuites, accessibles à tous quand on sait où les chercher, permettent de traverser ces disettes passagères. 

La mauvaise réputation

Dès le milieu du XIXe siècle cependant, on observe des symptômes d’un rejet de la nature : les nourritures sauvages sont jugées « tout juste bonnes à être données aux poules et aux cochons ». 

À cette époque, en effet, ces animaux de ferme vivaient des productions spontanées, mauvaises herbes, déchets considérés comme immangeables ou médiocres par rapport aux produits issus des cultures, fruits du labeur du paysan et de son savoir-faire, et donc alimentation noble. 

Chicorées sauvages, laiterons, orties, pissenlits furent principalement utilisés pour nourrir les lapins et engraisser les canards, oies et cochons. Rares étaient ceux qui en mangeaient par goût. 

La rupture totale sera consommée après la Seconde Guerre mondiale et l’avènement de l’agriculture scientifique, chimique et mécanisée. C’est le triomphe de l’ingénieur agronome, formé dans les hautes écoles des préfectures et, de préférence, à Paris, puis dépêché par le ministère de l’Agriculture aux quatre coins du pays pour « éduquer » les paysans « ignorants » et les faire entrer dans l’ère moderne et glorieuse de l’agro-industrie. 

Tous ceux qui, par tradition, perpétueront les gestes de cueillette sauvage seront alors montrés du doigt, accusés d’être de piètres cultivateurs

Côté médical, ce fut encore pire, avec l’invention du « délit d’exercice illégal de la médecine et de la pharmacie ». Tout herboriste, tout guérisseur habitué à utiliser, recommander ou, pire encore, vendre des herbes médicinales se retrouvait dans le collimateur de la justice – qui ne s’est pas privée de « faire le ménage ». 

« S’ils en sont réduits à ça, c’est qu’ils sont incapables de passer leur diplôme de médecin ! » devint le lieu commun. Le sous-entendu était à peine voilé : « Ce sont des bons à rien. » 

Une terre nue est une terre propre

Il n’en fallait pas plus pour que les plantes des périodes difficiles soient considérées comme de mauvaises plantes. Cela justifiera la chasse aux mauvaises herbes qui sera ouverte après guerre, avec son dramatique corollaire : le recours irréfléchi aux herbicides. 

Il faudra des années d’empoisonnement des cours d’eau et des nappes phréatiques, d’érosion des sols, de disparition des espèces indigènes d’abeilles, de coccinelles, d’escargots, pour qu’enfin les populations finissent par se poser des questions et comprendre que, peut-être, une tragédie silencieuse était en train d’avoir lieu. 

À force de consommer des aliments insipides, chargés de poisons et de métaux lourds, de constater des cancers, des maladies auto-immunes et neurodégénératives (Parkinson, sclérose en plaques, Alzheimer), certains citoyens ont fini par ne plus accepter d’être les dindons de la farce. 

Un incontestable engouement pour les savoirs ethnobotaniques et ethnopharmaceutiques a eu lieu. 

Ce sursaut de conscience citoyenne a provoqué un regain d’intérêt inattendu pour les disciplines « douces » qui semblaient, il y a peu, condamnées à disparaître. 

Renouveau inattendu

On voit, par exemple, en Corse le retour de la soupe aux herbes corses, désormais enseignée dans de nombreux stages et qui se généralise dans les festivités locales. Le principe en est simple : aux légumineuses sèches cultivées (fèves, haricots), la cuisinière ajoute une belle variété de plantes sauvages, comme la bourrache, la menthe aquatique, le plantain, le pourpier, le mouron, le chénopode, l’armoise, la blette sauvage, l’oseille et l’ortie blanche. 

Aujourd’hui, les adeptes de la cuisine sauvage sont nombreux, ils se retrouvent lors de stages de plus en plus pointus. Il ne faut jamais oublier non plus que le monde ne se limite pas à l’Europe, et encore moins à la France. 

En Pologne, en Roumanie, en Ukraine, en Russie, la cueillette sauvage continue à faire partie du quotidien de nombreuses populations rurales, et pas seulement pour les myrtilles, les framboises et les champignons. 

En Afrique, ainsi que chez les derniers peuples qui survivent dans les rares jungles préservées d’Amazonie, de Bornéo et d’Océanie, l’exploitation des ressources naturelles, gratuites et renouvelables reste la base du mode de vie. 

Plus près de chez nous, il suffit de fréquenter les marchés locaux des pays méditerranéens, au printemps, pour s’apercevoir que beaucoup sont abondamment et régulièrement approvisionnés en herbes sauvages (herbes à pots et à salades). Le fameux mesclun, ce mélange de salades sauvages et cultivées, les tourtes et les soupes aux herbes, dites paysannes, sont des recettes vivaces. Il n’y a, d’ailleurs, pas une recette de ces salades, soupes ou tourtes aux herbes : on utilise ce qu’on a sous la main, l’opportunisme de situation est ici la règle. 

Néanmoins, ces pratiques traditionnelles régressent évidemment sous le coup des efforts d’uniformisation des comportements et de la réglementation. Tout ce qui est gratuit semble condamné à disparaître de notre société. Les pissenlits qui poussent sur la pelouse ne sont soumis ni à une redevance alimentaire ni à la taxe sur la valeur ajoutée (vous savez, la très fameuse TVA). 

Une bulle de liberté

Réaliser une soupe aux orties ou une tourte aux blettes sauvages, croquer des asperges ou des poireaux sauvages, c’est non seulement se faire plaisir, mais c’est aussi revendiquer le droit de s’alimenter comme on l’entend. 

Ce n’est donc pas un geste anodin. C’est une forme de résistance au consumérisme exclusif qui tente de s’imposer comme la seule règle d’échange possible entre membres de nos communautés.  Les plantes sauvages, pour se soigner comme pour s’alimenter, sont à même de satisfaire ceux qui refusent la généralisation d’habitudes alimentaires standardisées et mondialisées dont le fast-food est la caricature. 

Ainsi, tenter de reconquérir ce qui peut l’être de notre autonomie constitue une bulle de liberté individuelle appréciée par un nombre croissant d’individus. 

Quelles parties de la plante récolter ? Quand le faire ?

Les feuilles doivent être jeunes et tendres, les racines celles de l’année, les fruits à complète maturité. La plante ne doit être ni souillée ni nécrosée d’aucune façon. 

Maintenant, on trouve dans la nature, comme dans les jardins, tout le panel des organes comestibles des plantes : feuilles, fleurs, fruits, racines, tubercules, et rien ne remplace une pratique régulière de la cueillette. C’est pour cela qu’au-delà d’un intérêt de surface, il est nécessaire, pour vraiment découvrir les plantes sauvages, alimentaires et médicinales, d’investir un minimum de temps et d’attention. 

Certes, cet effort est en contradiction avec l’esprit du « tout, tout de suite » qui caractérise notre époque. Il faut accepter d’écouter, d’être attentif, et d’être accompagné par un maître compétent… On voudrait tout savoir en dix minutes, un quart d’heure tout au plus, avec un « Powerpoint » et quelques diapos. Ce n’est malheureusement pas possible. 

Il va falloir lire, étudier, puis pratiquer. Sortir dans la nature. Faire preuve d’esprit d’observation et de patience. Apprendre – c’est capital – à distinguer les plantes comestibles et/ou médicinales de toutes les espèces qui leur ressemblent, qui se confondent avec elles… mais qui sont toxiques. 

En même temps, rien de plus passionnant et utile que de découvrir ce monde illimité et merveilleux des plantes. Vous le savez, c’est toute ma vie, ou presque. À votre disposition, si vous le souhaitez, pour continuer ce dialogue, dans de prochaines lettres. 

Réveiller nos sens endormis

Cueillir des herbes sauvages peut aussi être motivé par une recherche de goûts, odeurs et textures plus riches, variés et intéressants que les produits souvent insipides, trop salés, sucrés ou chimiques de nos supermarchés. 

Les plantes sauvages offrent des chemins de traverse originaux pour surprendre nos papilles et nos amis. 

La saveur sucrée (douce), la plus agréable pour nos sens, se trouve dans les mûres, fraises des bois, framboises et myrtilles des montagnes, mais pas seulement. Dans nos Pyrénées, la racine du bizarrement nommé « trèfle des Alpes » offre une douce saveur de réglisse, comparable à celle du polypode, une petite fougère abondante sur les vieux murs ou les rochers, dont le goût rafraîchissant en surprendra plus d’un. Les racines charnues (betteraves, carottes et panais sauvages) sont le siège d’une importante fabrication de sucre. Il faut aussi parler des fleurs, naturellement sucrées puisque riches en nectar, ce concentré naturel de sucre avec lequel les abeilles font leur miel. Les cœurs de tiges de nombreuses graminées sont également succulents : du dactyle de la canne à sucre aux pousses de bambou. 

Certaines plantes sont acides, comme l’oseille, au point d’être impropres à la consommation. L’acidité est, en effet, une défense naturelle pour la plante, antibactérienne. 

Mais l’homme a su en profiter en faisant fermenter les fruits acides pour en faire des vinaigres, ou en provoquant une fermentation acide des feuilles, qui se conservent alors de longs mois (lactofermentation). Ainsi la choucroute ou les préparations équivalentes à base de plantes sauvages comme la berce. À dose normale, la saveur acide stimule la digestion, mais de nombreux acides sont néfastes pour la santé : acide oxalique, par exemple, qui favorise la formation de calculs rénaux, acide phytique qui empêche l’absorption des minéraux. C’est pourquoi il ne faut pas en abuser. 

La saveur amère agit de façon puissante et positive sur le foie et la vésicule biliaire. Elle stimule la digestion. De plus en plus souvent exclue des préparations modernes, on peut la réintroduire grâce aux plantes sauvages : ajout de plantes goûteuses à nos salades (roquette, cardamine), nos plats cuisinés (épilobe), voire à nos boissons (gentiane). 

La saveur piquante, elle, nous est apportée par la moutarde, les crucifères, la roquette sauvage. Cette saveur indique la présence de composés soufrés, aux propriétés désinfectantes. Parmi les autres sauvageonnes piquantes, il faut signaler la saveur épicée des orpins (poivre des pauvres). Les aliments piquants jouent un rôle bénéfique dans le transit intestinal et agissent favorablement sur la sphère pulmonaire. 

Il existe ensuite de nombreuses saveurs secondaires : salée, aillée, anisée, mentholée, qui souvent se combinent. C’est tout l’art gastronomique que d’équilibrer ces saveurs pour en profiter au mieux. 

Qualités nutritionnelles des sauvageonnes

D’une manière générale, les plantes sauvages sont riches en principes actifs et nutritifs. Ainsi un crambe maritime, ancêtre de nos choux cultivés, est-il plus riche en magnésium et en vitamine C qu’un chou de Milan. Les choux cultivés non pommés, génétiquement plus proches de nos espèces sauvages, contiennent deux fois plus de magnésium qu’un chou cabus et trois à quatre fois plus de vitamine C. 

Les feuilles de mauve, de consoude, d’amarante ou de chénopode, abondantes dans nos jardins, sont aisément qualifiées d’épinards sauvages, parce qu’elles se consomment « à la manière de ». Mais elles contiennent trois à quatre fois plus de protides que l’épinard cultivé. 

L’onagre, la berce, l’oxalis et le plantain sont trois à six fois plus riches en calcium que les pois cassés, les lentilles ou les haricots verts. Et pour rester dans les clichés, rappelons que l’ortie, l’amarante, la mauve et la prêle contiennent des doses de fer assimilable deux à trois supérieures à celle contenue dans l’épinard. 



À votre santé !  Jean-Marc Dupuis (d’après Bernard Bertrand) 

Glaces maison : Délicieux rafraîchissements aux plantes
A l’heure du thé, une façon d’épater vos amis de passage est de leur proposer d’essayer l’un de vos bâtonnets glacés aux plantes (faits maison bien sûr), ou de reprendre un peu de votre glace aux fleurs, maison aussi cela va sans dire. 
Je ne vous cache pas qu’ils risquent, au début, de marquer un temps de surprise. « Une glace aux lilas et aux coquelicots, vraiment ??? » 
Puis ils vont goûter. Et à partir de là, vous risquez de les voir revenir très souvent à votre table, cet été… 
Surtout que lorsque vous aurez lu cette lettre vous saurez également comment :
  • préparer une infusion glacée sans commettre l’erreur qui fait tout rater, 
     
  • « frapper » une infusion à chaud en préservant au mieux les saveurs, 
     
  • conserver votre préparation le temps idéal pour libérer ses arômes. 
     

Du côté des tisanes, vous l’avez compris, l’été sera frais. Pour le reste…c’est vous qui voyez !

Secret des infusions glacées

L’avantage avec elles, c’est que vous captez une richesse et une délicatesse de parfums absents des infusions chaudes. Et il n’est pas nécessaire d’y ajouter du sucre, ce sera encore plus désaltérant. 

Les tisanes froides se préparent quelques heures à l’avance ou la veille de leur consommation, puis sont réservées au frais. Il y a deux techniques pour les réaliser :

L’infusion à froid

La préparation se réalise à partir d’eau froide dans laquelle vous déposez les plantes. Je vous conseille d’utiliser une carafe et idéalement de suspendre les plantes dans un tamis ou un filtre en haut du récipient, cela permettra une meilleure circulation des microparticules. 

Les mélanges de fleurs, les feuilles, les fruits ou les plantes en poudre s’y prêtent particulièrement bien. 

Ensuite, il faut ajouter de l’eau pure, couvrir et laisser à température ambiante toute la nuit. Au matin, presser les plantes avec une cuillère contre le bord et filtrer. 

Plutôt que d’infusion, il s’agit plus exactement d’une macération. Les végétaux ne sont pas chauffés, ce qui respecte mieux leurs principes actifs, mais le temps d’infusion est plus long, de 2 heures pour certains thés forts, et de 6 à 12 heures pour les plantes aromatiques. 

Attention, ne les sortez surtout pas trop tôt, c’est une erreur très souvent commise ! Les arômes prennent leur temps, ils se développent en douceur. 

Et pas de panique si vous oubliez les plantes dans l’eau, vous ne risquez pas l’inconvénient de l’amertume ou de l’astringence d’une infusion à chaud mal dosée ou trop longue.

L’infusion à chaud frappée

Vous pouvez également réaliser l’infusion à chaud, utile surtout pour les parties dures de la plante comme les racines, puis la refroidir en la « frappant » (c’est-à-dire en la versant sur un lit de glaçons). 

Attention à ne pas attendre la fonte des glaces pour boire votre infusion, qui risque alors de perdre sa saveur. 

C’est pourquoi je vous conseille de ne pas hésiter à légèrement surdoser et surinfuser votre préparation (compter 2 bonnes cuillères à soupe rases pour du thé, et 5 cuillères à soupe de plantes).

Suite - Glaces aux plantes - L’imagination prend le pouvoir

Je peux évidemment vous donner quelques conseils et partager avec vous mes recettes préférées (voir plus loin), mais la vérité est qu’en matière de tisanes froides, l’imagination est au pouvoir. 

Les variations sont nombreuses, les tonalités multiples, et les sensations presque infinies. 

Prenez le cassis, la menthe douce (ou poivrée), le romarin et la sariette, et votre infusion aura une personnalité tonique et vivifiante.  Allez voir du côté de l’anis, de la badiane, de la mélisse et de la lavande pour une sensation de repos digestif, une fraîcheur calmante sur les brûlures de l’estomac. 

Pour une infusion fraîche et relaxante, allez demander leur aide à la mauve, la verveine, la camomille, au tilleul et au souci.  Et n’hésitez pas à parfumer, en laissant par exemple les plantes infuser avec ½ cuillère à café de graines de cardamone, une gousse de vanille fendue ou une tige de citronnelle.

Des glaçons magiques

Pour passer l’été au frais, vous pouvez aussi préparer des glaçons aux plantes 

Les feuilles fraîches aromatiques comme le basilic sont très jolies, mais ce sont surtout les fleurs qui apportent une touche délicate. Pensez aux fleurs de bourrache, à la camomille, au jasmin, à la capucine. Il suffit de sélectionner de petites fleurs qui seront utilisées entières, de les poser dans un moule à glaçons et de les couvrir d’eau. 

Le froid emprisonne ensuite la fleur, qui devient comme une statue végétale. Comme on boit glacé, le goût n’est pas primordial et on peut plutôt se concentrer sur l’effet et la couleur recherchés. 

Et maintenant, le clou du spectacle : voici comment préparer de délicieuses…glaces aux fleurs

La glace des peintres et des poètes

Un peu comme Claude Monet avait fait de ses jardins d’eau et de fleurs de Giverny une véritable œuvre d’art, il suffit d’avoir envie de créer et d’inventer pour transformer un simple bâtonnet glacé en un tableau de saveurs, d’images et d’arômes. 

Il suffit d’un peu d’imagination pour faire d’une glace un instant de poésie et de fraîcheur. 
(Accessoirement, on notera qu’il faut aussi un moule à esquimaux en silicone). 

Voici les ingrédients pour fabriquer 6 bâtonnets :

  • 550 ml d’eau 
     
  • 30 ml d’eau de fleurs d’oranger 
     
  • 1 cuillère à café de jus de citron 
     
  • Quelques gouttes de stévia liquide 
     
  • 1 poignée de fleurs comestibles : camomille, souci, capucine, violette, bleuet, rose, lavande, lilas, jacinthe, bourrache, coquelicot, etc. 
     

Préparation :

  • Mélangez l’eau, l’eau de fleurs d’oranger et le jus de citron. Ajoutez quelques gouttes de stévia et goûtez pour ajuster à votre convenance. 
     
  • Remplir les moules avec la préparation (sans les bâtons et sans les fleurs). 
     
  • Laissez 1 heure au congélateur. 
     
  • Sortir les moules et ajouter les fleurs (vous pouvez vous aider avec le manche d’une cuillère ou le bâtonnet). Assurez-vous que les fleurs se dispersent bien dans le moule. Ajoutez les bâtonnets au milieu. 
     
  • Laissez prendre de nouveau au congélateur pendant 4 heures minimum pour qu’ils solidifient. 
     
  • Pour les démouler plus facilement, placez les sous un filet d’eau tiède. 

Ca y est, vous pouvez goûter… 

« Oh de l’air, des parfums, des fleurs pour me nourrir, il semble que les fleurs alimentent ma vie » écrivait Marcelline Desbordes-Valmore.  Je vous l’avais dit, il suffit de le vouloir pour transformer un bâtonnet en poème ! 

A votre santé ! Jean-Marc Dup

Dix plantes médicinales qui poussent à l’ombre

Les plantes médicinales sont, pour la plupart, faciles à cultiver. Beaucoup poussent en terre pauvre, à l’ombre, et même si votre jardin est petit ou se réduit à un mètre carré sur un balcon, voire à un simple pot sur un appui de fenêtre, vous pouvez réussir vos cultures !


Ce jardin de « simples » appartenant à un monastère est sophistiqué. Mais beaucoup de plantes médicinales se contentent d’un balcon ou d’un coin mal exposé. Profitez-en. 

Je vais donc vous indiquer dix plantes médicinales qui préfèrent lombre, et qui vous permettront d’exploiter au mieux les espaces à votre disposition. 

Mais avant cela, permettez-moi de rappeler les bonnes raisons de faire cet effort. 

Bonnes raisons de cultiver vos propres plantes médicinales

D’abord, les plantes médicinales fraîches sont plus efficaces car plus concentrées en actifs. 

Vous avez sous la main, selon les saisons, les différentes parties utiles de la plante, sans avoir à courir à chaque fois au magasin. Vous savez précisément ce que vous mettez dans vos préparations et pouvez choisir les parties de plantes de la meilleure qualité. 

Mais les plantes médicinales ne sont pas réservées aux personnes malades. 

Les herbes médicinales sont aussi aromatiques. Notre culture culinaire est indissociable des préoccupations de santé : 

  • C’est (entre autres) parce que la sauge est antiseptique qu’on en met souvent dans les plats à base de porc. 
  • C’est parce que la menthe est digestive qu’on en fait des desserts et des tisanes. 
  • C’est parce que l’ail et les oignons stimulent le système immunitaire, qu’ils sont riches en soufre (donc bon pour les cartilages) et ont des vertus antibiotiques qu’on en met pratiquement partout dans les plats salés… 
  •  
  • Le mot « aromatarius » désignait, dans l’Antiquité et dans les monastères médiévaux, non pas la personne qui s’occupait du goût ou de l’odeur de la nourriture, mais le préparateur des produits médicinaux

Dans la Bible, les « aromates » sont mentionnés non dans le cadre de la cuisine, mais quand il s’agit de soigner une plaie, de guérir une maladie ou d’embaumer un mort… 

Cultiver des plantes médicinales (ou aromatiques, puisque c’est la même chose), c’est donc plus qu’économiser sur l’achat d’un petit flacon en verre « Ducros » au supermarché. C’est renouer avec un monde de traditions, de gestes et de bienfaits au fondement de notre culture et de notre santé. 

Menthe

La menthe fait de belles feuilles vertes et charnues. Il faut la planter le long de votre maison et dans les endroits de passage, afin de profiter de son odeur. Elle pousse dans la terre humide mais bien drainée. Cueillez ses feuilles pour des tisanes digestives.

Thym

Il existe de nombreuses sortes de thym, dont on se sert pour assaisonner les viandes et les légumes, surtout ceux qui ont un goût fort comme le chou. 

Le thym pousse presque partout, supporte la sécheresse. Vous pouvez le planter au pied d’un arbre, où il ne tardera pas à s’étaler et à produire plus que vous ne pourrez consommer. Mais vous pouvez le cueillir et le faire sécher pour l’hiver. Taillez-le régulièrement pour le maintenir vigoureux.
Le thym est anti-infectieux. Tisanes et macérat huileux de thym sont les premiers remèdes à prendre en cas d’infection respiratoire, de mal de gorge, de rhume, d’angine. 

Angélique

L’angélique est une grande plante verte au goût proche du céleri. Elle était autrefois très utilisée sous forme confite pour décorer les pâtisseries. 

Mais on croquait aussi l’angélique pour lutter contre la toux et le mal de gorge. 

Il faut la planter à l’ombre des massifs et des arbres dans un terrain légèrement acide. Elle a besoin de beaucoup de place pour grandir. Donc mettez-la dans un coin reculé de votre jardin où vous pourrez vous rendre pour récolter les feuilles et les graines au besoin.
Les feuilles les plus grandes apparaissent au début de la croissance de la plante. Les graines doivent être replantées fraîches rapidement, car elles sèchent et meurent vite. 

Ciboulette

Il est presque impossible de rater votre culture de ciboulette. Elle est, de plus, très simple à récolter, grâce à un simple coup de ciseaux, et on peut l’utiliser partout pour donner un frais parfum entre oignon et échalote, mais plus raffiné. 

Elle repousse chaque année, donc vous n’avez même pas à la replanter. Ses fleurs se mangent et sont très décoratives sur un plat. Elle dissuade de nombreux parasites du jardin. Elle aide à digérer, soulage les gaz. Et elle a, comme toutes les alliacées (la famille de l’oignon), des vertus antiseptiques et même antibiotiques. 

Elle aime les sols riches et bien drainés, et préfère être légèrement à l’ombre, surtout l’après-midi.

Persil

Le persil est une plante d’origine méditerranéenne, mais qui est maintenant employée dans le monde entier, à toutes les sauces (c’est le cas de le dire). Sa racine peut être utilisée comme légume dans les soupes, ragoûts et pot-au-feu. 

Ses feuilles sont désodorisantes et accompagnent très bien tous les plats qui laissent un goût fort dans la bouche, en particulier en présence d’ail et d’oignon cru.  Le persil fait un très bon cataplasme antidouleur et cicatrisant contre les piqûres d’insectes et les ecchymoses.
Il aime les sols humides, riches en matières organiques et préfère l’ombre légère : ainsi, ses feuilles se développent de façon plus luxuriante. Il est très résistant au froid et reste vert même en période de gel. 

Coriandre

La coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de La coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de ses feuilles n’a rien à voir avec le goût épicé et doux de ses graines, qu’on récolte après la floraison. 

La coriandre appartient à la même famille que le persil (les apiacées) et, comme lui, aime les terres riches, riches en humus, et humides. 
La faire pousser à l’ombre permet de retarder le développement de ses fleurs, étape au cours de laquelle ses tiges deviennent plus épaisses et amères. On récolte les feuilles les plus anciennes et les plus grandes, laissant ainsi se développer les feuilles plus tendres au centre de la rosette.  En cas de besoin, toute la plante peut être arrachée et utilisée finement hachée. 

Estragon

L’estragon est une plante aux feuilles minces et longues, parfumées à l’anis. Il appartient à la famille des marguerites. Ses tiges doivent être récoltées jeunes et fraîches. 

L’estragon est un excellent antioxydant. Il protège contre les radicaux libres qui abîment les cellules, en particulier dans les artères. On l’ajoute volontiers à la cuisine parce qu’il aide à la digestion. 

Macéré, il fait une excellente huile de massage pour dénouer les contractures, les crampes, les lumbagos, la sciatique, les rhumatismes. 

Il aime les sols riches et bien drainés, mais sa saveur sera plus forte s’il est cultivé en sol pauvre et poussera au mieux dans les endroits ensoleillés le matin mais bien à l’ombre l’après-midi. 

Anis

L’anis est une belle plante produisant de larges couronnes de fleurs (ombelles), et qui est idéale pour les coins ombragés et bien drainés du jardin. Les graines doivent en être semées directement en pleine terre, car l’anis déteste être transplanté. Il est très important de le faire pousser soi-même, car les graines d’anis ne se conservent pas. Elles sèchent et perdent aussitôt l’essentiel de leur parfum. 

Fraîches, elles enrichissent les saveurs de très nombreux plats, salés comme sucrés. 

En infusion (15 g de graines par litre d’eau), l’anis est très parfumé et aide à la digestion après un repas copieux.Il entre dans la composition d’apéritifs traditionnels (pastis), car il stimule l’appétit. 

Il est galactogène, c’est-à-dire qu’il augmente la production de lait chez les femmes qui allaitent. Il est apaisant : les inhalations d’anis calment l’asthme, les congestions pulmonaires, la bronchite. 

Aspérule odorante

L’aspérule odorante est une plante à feuilles vert foncé de 10 à 30 cm de hauteur. Elle porte des fleurs blanches en forme de clochettes et fait de petits fruits couverts de poils crochus.
On l’utilise en infusion pour traiter les insomnies, les états d’anxiété et les palpitations, les vertiges, la névralgie et les maux de tête. C’est la plante à cultiver quand on a un malade à la maison. 

On boit trois tasses par jour de 50 g de fleurs d’aspérule odorante infusés pendant quinze minutes dans une tasse d’eau bouillante (il faut en mettre beaucoup, donc). 

Avec ses feuilles, on fait un très bon cataplasme contre les entorses et les articulations douloureuses et gonflées. 

Elle aime les conditions similaires à l’angélique : elle doit, elle aussi, être mise dans les zones ombragées, riches et bien drainées. 

Périlla rouge (ou basilic japonais)

C’est une plante très riche en polyphénols, flavonoïdes et lutéoline, bien connue en Asie pour ses vertus antiallergiques. Elle était souvent associée en Chine et au Japon à la consommation de crabes et de coquillages (allergènes notoires). 

La périlla rouge réduit la production d’histamine et d’immunoglobuline E [1]. Elle adoucit l’état inflammatoire provoqué par les intolérances (gluten, lactose). Elle est souvent recommandée en nutrithérapie, car elle fait partie des rares plantes riches en acides gras oméga-3, et permet de faire une bonne huile. 

Elle aime les sols riches, bien humides et partiellement ombragés. Pincez les boutons de fleurs avant qu’ils ne se développent, pour prolonger la production de feuilles.
Bon jardinage et à votre santé ! JM Dupuis 

Faire un cataplasme

Un cataplasme est une préparation pâteuse à base de plantes à appliquer sur la peau. 

La plante peut-être broyée, hachée, mélangée à d’autres plantes ou à d’autre substances (argile, farine de lin). 

On peut aussi faire des cataplasmes de fruits, d’algues, de légumes. 

Le cataplasme peut être chaud ou froid. On peut le diluer avec de l’eau, du vin, de l’alcool ou de la graisse. On peut le faire cuire pour obtenir la consistance voulue. On l’enveloppe généralement d’un linge pour le protéger et le retenir. 
 

L’argile, roi des cataplasmes

Blanche, grise ou verte, l’argile est une terre d’une richesse incroyable. 

Depuis toujours, les civilisations se soignent avec l’argile et les boues. Encore aujourd’hui certaines tribus vivent le corps entièrement enduit de boue. En France, les ostréiculteurs (éleveurs d’huîtres) marchent pieds nus dans la boue du Bassin d’Arcachon pour soigner leurs rhumatismes. On connaît aussi les bains de boue pratiqués en balnéothérapie. 

C’est qu’en effet l’argile appliquée sur la peau a les vertus les plus variées. Il y a plusieurs années, j’avais fait une lettre sur les cataplasmes à base d’argile, de miel et de cire d’abeille contre les ulcères. Les photos que j’avais envoyées étaient si crues qu’elles m’avaient valu des plaintes. Mais le fait est que l’argile soigne des ulcères contre lesquels la médecine ne peut plus rien, et cela vaut la peine de le savoir ! 

L’argile peut être mise sur la peau, mais on peut aussi la manger ou la boire diluée dans l’eau. Ainsi, on peut soigner une zone intérieure que l’on ne peut pas atteindre avec un cataplasme, comme une inflammation du tube digestif : ulcères, colites, diarrhées. Elle met en place une sorte de pansement sur la zone à traiter ; il n’y a rien d’autre à faire que la boire et elle travaille pour notre plus grand bonheur. 

On utilise l’argile en cataplasmes pour tout ce qui est enflammé, infecté, congestionné, brûlé, contusionné. Par exemple… 

Grand classique : le cataplasme d’argile et de prêle contre les entorses

Appliquer un cataplasme d’argile et de prêle sur les entorses. L’argile absorbe les toxines et l’inflammation. La prêle permet de drainer et de reminéraliser.

  1. Mettre de la prêle dans de l’eau frémissante pour obtenir une décoction (tisane concentrée) ; la prêle se trouve dans les terrains humides, jardins, les terrains vagues, les forêts, c’est la « queue de renard ». Elle s’achète aussi séchée en herboristerie.
  2. Éteindre, couvrir et laisser infuser encore 10 minutes
  3. Utiliser cette décoction pour former une pâte avec de l’argile verte en poudre
  4. Appliquer sur l’entorse et mettre une gaze pour maintenir l’argile jusqu’à ce qu’elle sèche entièrement. 
  5. À faire 1 à 2 fois par jour.
     

Attention, ne jamais réutiliser l’argile qui a servi pour un cataplasme. (la suite ci-dessous) 
Autres cataplasmes classiques

Le cataplasme de chou contre la bronchite : 

Prendre les feuilles vertes du chou cuites, enlever les nervures, écraser les feuilles avec un rouleau à pâtisserie pour faire sortir le jus. On applique ensuite sur la poitrine les feuilles empilées les unes sur les autres. S’envelopper au chaud dans une couverture puis se mettre dans un fauteuil pendant une ou deux heures avec ce cataplasme. Plus vous le gardez, plus il agira. 

Cataplasme froid pour les brûlures et plaies : 

Faire un cataplasme d’argile verte, d’huile de foie de morue, de miel (1 cuillerée à café de chaque) et d’huile essentielle de lavande fine (8 gouttes). 

L’huile essentielle de lavande fine peut être utilisée pure sur une plaie ouverte ou une brûlure au deuxième degré. C’est une des rares huiles essentielles à pouvoir être utilisées dans ces circonstances. 

La consistance doit permettre au cataplasme de tenir sur la plaie sans coller trop. L’huile présente dans le cataplasme empêche l’argile de sécher. On pose une gaze dessus et on le maintient avec la main pendant 20 à 30 minutes. On réitère 2 ou 3 fois par jour jusqu’à cicatrisation. 

Le cataplasme à base d’oignon contre le mal de gorge : 

Emincer 2 gros oignons, les faire revenir avec de l’huile d’olive dans une poêle. La chaleur va agir mais aussi les propriétés de l’oignon qui est draineur, purifiant, désinfectant, anti-inflammatoire, expectorant. 

Dans une serviette de 50 cm de long, on étale l’oignon frit chaud (mais non brûlant !) en long et on roule la serviette pour en faire un boudin. On met ensuite ce boudin autour du coup, cela doit être agréable, et on le garde 15 minutes jusqu’à ce que passe le mal de gorge. 
 

Le liniment pour le soin des bébés

Le liniment est à l’origine un mélange d’huile et de farine de lin, d’où le nom « liniment ». 

Mais on utilise le terme pour tout cataplasme à base d’huile, de graisse ou de beurre mélangés à d’autres substances, à appliquer sur la peau. 

Le plus connu est le liniment oléo-calcaire. Il sert à nettoyer les fesses des enfants pour éviter les allergies et les érythèmes fessiers (fesses rouges). Il permet d’hydrater les zones d’eczéma et d’enduire les croûtes de lait pour les ôter plus facilement. 

Le liniment est un mélange d’huile d’olive et d’eau de chaux en quantité équivalente. 

L’eau de chaux s’obtient en faisant chauffer un morceau de craie à une flamme. On dilue la poudre ainsi obtenue dans l’eau puis on filtre le mélange à l’aide d’un filtre à café. On peut aussi l’acheter sur commande en pharmacie. 

Pour fabriquer le liniment, il suffit de mélanger l’huile d’olive et l’eau de chaux avec un fouet. 

On peut ajouter au liniment quelques gouttes d’huile essentielle de lavande pour parfumer. Pour l’épaissir et le stabiliser, on peut préalablement faire fondre quelques grammes de cire d’abeille dans l’huile d’olive au bain-marie. 

Le liniment s’applique avec un coton ou un linge. Il permet de rétablir le pH naturel de la peau. L’huile protègera la peau de l’urine quand la couche sera remplie. 
 

Les cataplasmes : un univers immense

Il existe historiquement de très nombreux cataplasmes efficaces et il est évident qu’un immense savoir s’est perdu dans ce domaine. 

C’est d’autant plus dommage qu’ils peuvent avoir des effets spectaculaires. Les cataplasmes argile/miel/cire d’abeille peuvent soigner des ulcères variqueux avancés et profonds, pratiquement incurables par la médecine traditionnelle, tout comme les cataplasmes de chou, incroyablement efficaces (ils étaient déjà connus des Grecs et des Romains). 

Avant de prendre des médicaments ou d’appliquer des crèmes contenant des produits agressifs, vérifiez toujours sur Internet s’il n’existe pas un cataplasme adapté à votre problème de santé. Une simple recherche sur Google ne coûte rien ! 

À votre santé ! Jean-Marc Dupuis 

 
LA CAMOMILLE
 
Essentiellement connue pour ses vertus adoucissantes, la camomille est la fleur idéale pour calmer les peaux sensibles, apaiser les yeux irrités, soulager les troubles intestinaux, et même embellir les cheveux.

Voici quelques recettes toutes simples qui vous permettront de profiter de ses bienfaits au quotidien.
 
Remède souverain contre les migraines déjà vanté par Galien, la camomille est l’une des plantes médicinales les plus populaires.
 
La plus commune, souvent préparée sous forme de tisane, est la camomille romaine, dite aussi camomille noble ou odorante (Chamoemelum nobile), sous sa forme cultivée à fleurs doubles.
 
La petite camomille, camomille allemande ou matricaire camomille (Matricaria chamomilla), se rencontre quant à elle à l’état sauvage, surtout dans les régions océaniques de l’ouest, se développant sur les sols légers et sablonneux.
 
Elle se présente alors avec de simples capitules de composacées radiées, semblables à de petites marguerites.
 
Familière de nos jardins, elle se propage facilement en bordure de chemins et dans les terrains vagues, où elle fleurit de Mai à Octobre.
 
Ses capitules se distinguent de ceux de sa cousine romaine par leur réceptacle conique et creux, sans paillette entre les fleurons.
 
Beaucoup plus répandue que la noble, et quoique ses propriétés pharmacologiques soient sensiblement les mêmes, la petite camomille est aujourd’hui un peu délaissée.
 
Soigner et embellir
 
C’est avant tout à l’huile essentielle qu’elle renferme que la camomille doit ses bienfaits thérapeutiques et cosmétologiques.
 
Cette huile, excellent tonique amer et aromatique, est :
 
anti-inflammatoire,
 
tonique digestive,
 
stimulante,
 
antispasmodique,
 
sédative,
 
antiseptique,
 
parasiticide,
 
et cicatrisante.
 
Lorsque l’essence de camomille est fraîchement distillée, elle se présente sous une jolie couleur bleue, qui vire ensuite au jaune verdâtre en vieillissant.
 
Cette coloration est due à son principal constituant, le chamazulène, principe actif de la camomille.
 
Il s’agit d’une substance grasse aromatique douée d’un remarquable pouvoir anti-inflammatoire, décongestionnant et anti-allergique.
 
En usage externe, on l’indique généralement dans le traitement des :
 
plaies infectées,
 
ulcères,
 
abcès,
 
acnés,
 
psoriasis,
 
urticaires,
 
conjonctivites,
 
et inflammations de la peau.
 
En raison de son action calmante et adoucissante, l’huile essentielle de camomille entre dans la composition de nombreux produits cosmétiques, notamment destinés aux soins et à l’entretien des peaux sensibles ou irritées, ainsi qu’à l’embellissement des cheveux.
 
Toutefois on pourra avantageusement remplacer ces produits plus ou moins chimiques, par des préparations maison très facilement réalisables.
 
Décoction de camomille
 
Sous forme de décoction, elle blondit les cheveux châtains et leur donne de beaux reflets dorés, sans les décolorer.
 
Elle exalte la couleur naturelle et lui redonne de l’éclat, tout en assainissant le cuir chevelu.
 
Pour préparer votre décoction, jetez une poignée de fleurs dans un litre d’eau froide, laissez bouillir à feu doux pendant quinze minutes avant de laisser infuser pendant quinze autres minutes. Filtrez.
 
Appliquez la lotion obtenue après le shampooing et le rinçage, sur cheveux essorés.
 
Vous pouvez renforcer l’action de cette décoction en lui ajoutant le jus d’un citron, filtré lui aussi.
 
Lotion apaisante
 
Cette lotion est recommandée dans le soin des peaux :
 
sensibles,
 
irritées,
 
congestionnées,
 
enflammées,
 
ou couperosées.
 
Laissez infuser une dizaine de fleurs dans un demi-litre d’eau bouillante pendant quinze minutes.
 
Pressez-les puis retirez-les, avant de filtrer.
 
Cette infusion est à utiliser tiède, en lotion, compresses ou pulvérisations, le matin et le soir après le démaquillage.
 
Soin calmant pour les yeux
 
Appliquez une décoction de fleurs de camomille en compresses chaudes pour soulager :
 
les inflammations des paupières,
 
les yeux rougis,
 
les yeux fatigués,
 
et les yeux irrités.
 
Huile de massage apaisante
 
Faites macérer à chaud, au bain-marie pendant deux heures, cinquante grammes de fleurs dans un demi-litre d’huile d’olive.
 
Une fois filtrée, cette huile apaisante et nourrissante est indiquée pour l’entretien quotidien de tous les types de peaux, et tout particulièrement les peaux sèches et sensibles.
 
Par ailleurs, elle peut être utilisée comme huile de massage pour soulager les douleurs rhumatismales ou musculaires.
 
Enfin, voici deux utilisations de la camomille sous forme d’huile essentielle (Chamaemelum nobile) :
 
En usage interne pour traiter les parasitoses intestinales: 2 gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à soupe d’huile de nigelle, à prendre trois fois par jour.
 
En usage externe en cas de troubles nerveux : 2 gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à soupe d’huile de macadamia ou de noisette, en massage sur le plexus solaire et le long de la colonne vertébrale, à pratiquer deux fois par jour, ou ponctuellement lors d’un stress ou d’un choc émotionnel.
 
Bien à vous, Jean-Baptiste Loin

Les meilleures plantes pour soulager vos douleurs

Que ce soit la névralgie dentaire, la migraine, le mal de ventre, les brûlures d’estomac ou les douleurs articulaires, tous ces tourments de la vie quotidienne peuvent facilement s’apaiser, séparément ou en synergie, avec une bonne tasse de tisane, quelques gouttes d’huile essentielle, une teinture-mère ou des compléments spécifiques.

Plus personne n’ignore que la douleur est le signal d’un dysfonctionnement qui pourrait s’aggraver si l’on n’y porte pas remède.

Aussi ne doit-on jamais se contenter d’y mettre fin, même par des moyens naturels, et de ne plus y penser.

Au contraire, après avoir apaisé une douleur par un complément nutritionnel ou un phytothérapique adapté, il est indispensable de consulter un naturothérapeute afin de savoir où se situe le trouble.

Bien sûr, si l’on souffre de l’estomac après avoir trop mangé, ou qu’on a mal aux dents, le diagnostic n’est pas difficile à établir.

Mais qui saurait dire ce que cache une migraine ou une douleur cardiaque?

Calmons la douleur… mais ne l’oublions pas !

Les indications

→ Douleurs abdominales

Lorsqu’elles sont d’origine digestive, les douleurs abdominales sont grandement améliorées en buvant une tisane de semences d’anis vert (Pimpinella anisum) après chaque repas, à raison d’une cuillère à café par tasse à infuser cinq minutes.

Ce stimulant digestif et carminatif est également un antispasmodique que l’on considère à juste titre comme souverain dans les dyspepsies, aérophagies et maux de ventre.

Douleurs articulaires

La teinture d’arnica (Arnica montana) est, dans ce cas, à utiliser exclusivement par voie externe, c’est à dire sous forme de compresses.

Cette plante des traumatismes, contusions, hématomes, foulures et courbatures donne également d’excellents résultats dans les douleurs rhumatismales grâce à l’action anti-inflammatoire de ses lactones, flavonoïdes et huiles essentielles.

Le remède existe aussi sous forme homéopathique, en dose de 15CH.

Douleurs cardiaques

Boire deux fois par jour une tasse de fleurs et de sommités fleuries d’aubépine (Crataegus oxyacantha) à raison d’une cuillère à café par tasse à infuser cinq minutes.

Cette plante cardiotonique, riche en flavones et en flavanes, antispasmodique cardiaque, sédative du système nerveux central et hypotensive, calme les palpitations, ainsi que la nervosité et l’insomnie, et bien sûr les cardialgies.

Douleurs dentaires

Faire plusieurs bains de bouche de cinq clous de girofle (Eugenia caryophyllata) décoctés pendant cinq minutes, ou appliquer directement sur la dent un clou de girofle écrasé.

C’est son huile essentielle riche en eugénol qui confère au clou de girofle ses propriétés à la fois antimicrobiennes, anti-inflammatoires et analgésiques sur la dent.

Douleurs digestives

Boire après chaque repas une tasse de semences de coriandre (Coriandrum sativum) à raison d’une cuillère à café par tasse infusée dix minutes.

Ce digestif, carminatif, antispasmodique et anti-ulcéreux, riche en linalol, corrige à merveille l’hyperacidité gastrique et convient aussi bien aux douleurs digestives de type dyspeptique qu’aux crampes d’estomac.

La Griffe du diable (Harpagophytum procumbens), le plus célèbre de tous les remèdes anti-arthritiques, ajoute à ses propriétés anti-inflammatoires des qualités à la fois spasmolytiques et analgésiques qui agissent efficacement contre les douleurs digestives.

La teinture-mère ou éventuellement les gélules sont préférables à la tisane dont l’extrême amertume déplaît à beaucoup.

Douleurs gynécologiques

Boire deux fois par jour une tasse de tisane de fleurs de lotier corniculé (Lotus corniculatus) à raison de dix grammes par tasse à infuser dix minutes.

Attention : ne jamais dépasser ces doses car la plante contient de l’acide cyanogénétique, faiblement toxique.

C’est la plante des états nerveux, de l’insomnie et de l’angoisse, mais qui, en tant que sédatif nerveux et antispasmodique, traite parfaitement bien les douleurs gynécologiques.

On peut également utiliser l’harpagophytum.

Douleurs névralgiques

Boire plusieurs fois par jour une tisane d’écorce de saule blanc (Salix alba) à raison d’une cuillère à café par tasse décoctée dix minutes.

Riche en salicosides, un glucoside phénolique proche de l’aspirine, la saule blanc, surnommé « arbre de la douleur », possède une écorce aux propriétés anti-inflammatoires, antirhumatismales, antiseptiques et antinévralgiques qui convient à la plupart des douleurs névralgiques, ainsi qu’aux rhumatismes et à la goutte.

Douleurs rénales

Boire tout au long de la journée, en commençant le matin à jeun, un litre de décoction de racines d’asperge (Asparagus officinalis) à raison de cinquante grammes par litre, à décocter dix minutes.

Ce puissant diurétique, riche en glucosides et surtout en saponosides, combat non seulement les rétentions d’eau et les œdèmes, mais soulage également les douleurs rénales.

Douleurs rhumatismales

En plus de la teinture d’arnica, citée pour les douleurs articulaires, l’infusion de feuilles et fleurs fraîches de cochléaire (Cochlearia officinalis), à raison d’une cuillère à soupe de plante fraîche par tasse, infusée cinq minutes, toujours par voie externe en frictions, s’avère efficace.

C’est son huile essentielle, renfermant un glucosinolate rubéfiant, qui confère à cette plante des propriétés anti-douleurs appréciables en cas de rhumatismes.

Le lierre grimpant (Hedera helix), toujours en usage externe en compresses, convient aux douleurs rhumatismales, aux névralgies et aux sciatiques.

La décoction de deux cents grammes de feuilles fraîches pour un litre d’eau pendant dix minutes s’applique plusieurs fois par jour sur les zones douloureuses.

Par voie interne, le fameux aubier de tilleul en décoction de vingt minutes et à raison de cinquante grammes par litre d’eau que l’on boit tout au long de la journée, est le grand spécifique des douleurs rhumatismales, essentiellement grâce à ses vertus diurétiques mais aussi vasodilatatrices.

Préférez toujours l’aubier de tilleul du Roussillon, en petites baguettes, que toute autre forme.

Les huiles essentielles

Névralgies : HE d’arnica, millepertuis, giroflier, cajeputier, lavande officinale, à utiliser par voie externe.

Maux de tête : HE de lavande, romarin, cascarille, à utiliser par voie externe et inhalation.

Maux de ventre : HE de basilic, cumin, gaulthérie, à utiliser par voies interne et externe.

Maux de gorge : HE d’eucalyptus, niaouli, romarin, à utiliser en gargarismes.

Maux d’estomac : HE de genévrier commun, coriandre doux, fenouil doux, à utiliser par voie externe.

Règles douloureuses : HE d’armoise herbe blanche, oranger amer, aneth odorant, à utiliser par voie externe.

Rage de dents : HE de giroflier.

Contusions : HE de ciste, géranium rosat, eucalyptus globulus, à utiliser par voie externe.

Entorses : HE de bouleau, giroflier, souci, à utiliser par voie externe.

Douleurs articulaires : HE de bouleau, camphrier, sauge, à utiliser par voie externe.

Torticolis : HE de menthe poivrée, romarin, souci, à utiliser par voie externe.

Crampes musculaires : HE de lavande officinale, ravintsara, anis vert, à utiliser par voie externe.

Toujours mélanger les huiles essentielles avec une huile végétale pour applications par voie externe.

La gemmothérapie

g>Douleurs intestinales : Vaccinium, Tilia

Douleurs d’estomac : Ficus

g>Douleurs hémorroïdaires : Aesculus, Sorbus

g>Migraines : Alnus glut dans tous les cas + Ribes si chroniques

g>Névralgie faciale : Ficus, Olea

Règles douloureuses : Rubus idaeus

→ Douleurs articulaires : Pinus, Ribes, Vitis

→ Douleurs rhumatismales : Ribes, Ampelopsis, Rosa canina

Un élixir floral

Parmi le vaste arsenal des élixirs floraux, « Impatiens » s’impose dans tous les cas de tension mentale extrême avec des symptômes tels que douleurs subites, crampes, tensions du dos, des mâchoires ou des épaules…

Bien à vous, Jean-Baptiste Loin http://www.magellan-bio.fr/produit_ortie-bio-0-25g-52-1396.html

Ces plantes qui nous soignent.

Ma recette de soupe aux orties

Chère lectrice, cher lecteur, Arthrose, prostate, calculs rénaux, eczéma, maux de tête, chutes de cheveux, inflammation des voies urinaires : l’ortie compte parmi les plantes médicinales les plus efficaces, elle fait partie des fondamentaux dans l’armoire à pharmacie familiale.

L’ortie, cette plante si détestée, compte parmi les plantes médicinales les plus efficaces.

Tout est bon dans l’ortie

La soupe aux orties : un grand classique de la cueillette sauvage.

Ma recette de la soupe aux orties
L’ortie qui soigne
Maux de tête, eczéma, repousse de cheveux
Cueillir des orties à mains nues

La carotte, une invention moderne

Chère lectrice, cher lecteur, La carotte orange, de forme allongée, que nous râpons, mettons dans nos soupes et donnons en purée à nos bébés n’est apparue qu’après la machine à vapeur ! Ce légume, volontiers considéré comme archaïque, ne s’est répandue qu’après 1830 sous la forme qu’on lui connaît actuellement. Avant cela, le mot « carotte » existait, mais c’était une appellation générale. Elle désignait toutes sortes de racines venant sous les plantes de la famille des ombellifères (comme la Reine des Prés, berce mais aussi fenouil, persil, céleri). Vous connaissez ces grandes plantes qui poussent dans les champs et qui forment un parasol (d’où leur nom qui vient de « umbrella », parasol en latin et encore aujourd’hui « parapluie » en anglais). Arrachez-les, vous constaterez que leur racine a vaguement la forme d’une carotte. Mais elle est toute petite, blanche, ou jaunâtre. Elle était utilisée par les Grecs pour ses vertus médicinales, mais certainement pas pour faire des carottes vichy ni du bœuf aux carottes ! En effet, cette racine a peu de goût et son centre est ligneux (comme du bois). Pas de quoi se régaler en dehors des temps de famine.

Comment la carotte orange est apparue

A force de sélection, les jardiniers d’autrefois ont fini par obtenir des carottes blanches et surtout violettes qui se sont répandues au Moyen-Âge en Europe.Ces carottes violettes étaient riches en anthocyanes, un pigment antioxydant que l’on trouve aujourd’hui essentiellement dans les myrtilles. La vérité est qu’on ne sait pas comment, soudain vers le 17e siècle, des carottes remplies de « carotéinoïdes », le pigment orange, sont apparues. Mais on le sait car on les voit parfois sur les natures mortes des peintres flamands :

Toutefois, selon le spécialiste Bernard Bertrand, ce n’est qu’en 1830 que les sélectionneurs parviennent à obtenir les carottes orange bien cylindriques telles que nous les connaissons aujourd’hui [1].

Pourquoi les saumons sont orange

Les caroténoïdes sont des pigments orange qui tirent leur nom de la carotte. Mais on les trouve dans d’autres plantes et en particulier dans le plancton marin. Les crustacés s’en nourrissent et se chargent ainsi de caroténoïdes. Liés à d’autres substances chez les crustacés vivants, ils sont incolores mais leur couleur orange se révèle lorsqu’on les fait cuire, donnant aux crevettes ou aux homards leur ton éclatant. Or, les saumons sont des poissons carnassiers grands consommateurs de crustacés. C’est pourquoi leur chair a une couleur orange vive : elle est chargée de caroténoïdes qui se trouvaient dans les crustacés qui s’étaient nourris de plancton qui en était riche ! C’est exactement comme nous qui pouvons prendre une couleur orange si nous mangeons trop de carottes. (Mais attention, c’est toxique pour nous, non pour les saumons).

Ramassez des carottes sauvages

La carotte sauvage | Les Jardins de Noé

J’ai dit plus haut que la carotte sauvage n’était pas fantastique au goût mais il y a une exception. Si vous prenez soin de les récolter à l’automne, avant que la plante ne monte en graines, vous pourrez vous régaler d’une racine tendre et douce à la fois. Bernard Bertrand affirme que certaines d’entre elles « possèderaient une saveur de réglisse et seraient plus sucrées encore que les carottes cultivées ». La carotte sauvage est une plante de 40 à 80 cm de haut. Ses feuilles sont finement découpées, avec de nombreuses petites fleurs blanches en ombelle et souvent une fleur rouge ou noire au centre. Elle a une grande tige creuse et velue. On la trouve dans les prairies et pelouses mi-sèches, au bord des chemins et des routes, voire dans les remblais. C’est une plante « pionnière », c’est-à-dire capable d’aller coloniser des zones encore dépourvues de végétation.

Attention à ne pas la confondre avec la cigüe, la plante toxique qui tua Socrate. Son ingestion provoque dans l'heure qui suit des troubles digestifs (surtout quand la racine est utilisée), des vertiges et céphalées, puis des paresthésies, une diminution de la force musculaire, et enfin une paralysie. Il est cependant très facile de les différencier car elles n’ont pas du tout la même odeur. Celles de la carotte dégagent une odeur de carotte quand on les froisse. Froissez les feuilles de cigüe, elles exhalent une odeur fétide, d’ail voire d’urine de rat dit-on (pour ceux qui connaissent cette désagréable odeur). Les feuilles de cigüe sont grandes, jusqu’à 40 cm, tandis que celles de carotte ne mesurent que dix centimètres au maximum.

Guérir les aphtes

Boire une décoction de feuilles de carottes (une poignée pour deux verres d’eau) est un remède de grand-mère pour guérir les aphtes. Les carottes sont riches en bétacarotène (provitamine A). Avec 25 g on couvre plus de la moitié du besoin quotidien de vitamine A. La teneur moyenne en vitamine C est de 7 mg par 100 g. Elle contient aussi toutes les vitamines du groupe B sauf la B12 (présente uniquement dans les produits animaux). Les minéraux apportés sont très nombreux, en particulier du calcium, magnésium, potassium et fer. La teneur en fibres alimentaires est importante, avec répartition presque égale entre fibres hydrosolubles (1 742 mg) et fibres non hydrosolubles (1 889 mg).

Lu sur Wikipédia au sujet de la carotte

C’est authentique :) A votre santé ! Jean-Marc Dupuis PS : Mise en garde importante lorsque vous cueillez et manipulez des ombellifères : Les chenilles qui vivent sur les plans de carotte (et autres ombelllifères) concentrent dans leur corps des molécules photosensibilisantes, c’est-à-dire qui rendent sensibles à la lumière. Pour des raisons mystérieuses, ces molécules ne nuisent pas à la chenille. Par contre, les oiseaux qui mangent ces chenilles ont la peau qui devient extrêmement sensible à la lumière, à tel point qu’ils sont victimes de dangereuses brûlures par le soleil ! La berce du Caucase, une plante de cette famille récemment implantée chez nous, est extrêmement dangereuse pour cette raison : sa sève contient un produit aqueux fluide, incolore et indolore au moment du contact sur la peau. Mais exposez-vous alors au soleil, apparaîtront des brûlures douloureuses et des cloques qui laisseront parfois des cicatrices définitives.

Chère lectrice, cher lecteur, Si je ne devais emporter qu’une plante sur une île déserte… Ce serait la bardane.

La Grande bardane - Nature Gastronomique et Médicinale

Vous connaissez cette plante qui fabrique des boules qui s’accrochent aux cheveux, aux poils des animaux, aux vêtements. Les enfants aiment jouer à se les lancer.

En 1941, le Suisse George de Mestral qui revenait de la chasse eut l’idée du velcro, après avoir passé toute la soirée à retirer les têtes de bardane dans les poils de son chien. « Vel » pour velours et « cro » pour « crochet », le velcro étant constitué d’une partie de petits crochets et d’une autre faite d’une substance douce [1].

La plante idéale sur une île déserte

J’emporterais la bardane sur une île déserte car c’est une plante peu exigeante.

Elle s’implante toute seule sur les terrains vagues. Pour cette raison, on la désigne comme plante « pionnière ». Il suffit de la semer à tout vent, elle trouve le moyen de germer et de croître.

Elle est médicinale et peut se manger. J’y reviens bien sûr plus loin.

Ses feuilles peuvent se fumer, une fois sèches. C'est toujours appréciable quand on est sur une île déserte, sans distractions.

La plante – trousse à pharmacie

La bardane est surtout mise en avant dans le commerce pour la beauté et la pureté de la peau, principalement contre l’acné et les boutons.

Mais elle est aussi délicieuse sur les articulations douloureuses : ses feuilles fraîches s’appliquent broyées, en cataplasme, sur les gonflements articulaires et l’arthrite aigüe [2].

Elle est employée en médecine orientale contre l’appendicite : boire ½ verre de jus de bardane. Contre les anémies : on prépare des kinpira (littéralement « morceaux précieux aplatis ») de bardane. Cela consiste à faire cuire dans une poêle des allumettes de racine fraîche de bardane. On fait sauter les morceaux 2 ou 3 minutes dans l’huile, on ajoute de l’eau et on laisse mijoter jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Assaisonner de sauce tamari puis laisser sur le feu doux jusqu’à évaporation complète.

La décoction de semences de bardane (10 à 20 g par tasse d’eau) soulage les crampes d’estomac.

Appliquer la pulpe sur la peau pour soigner les piqûres d’insecte et les morsures de vipère.

La bardane est souveraine contre les furoncles, eczémas, teignes, les croûtes et gales du lait : il faut alors appliquer sa pulpe directement sur la zone à traiter.

Macérées dans l'huile d'olive, ses feuilles fraîches hâteraient la cicatrisation des ulcères aux jambes et des plaies en général.

Son action externe peut être doublée par l’absorption d’une tisane concentrée qui nettoie l’organisme.La bardane est en effet diurétique (fait faire pipi) et aide donc à éliminer les toxines. C’est une plante dite « dépurative ».

Combien de personnes la bardane a-t-elle sauvées de la famine ??

Même si on l’a oublié, la bardane fut énormément consommée dans nos campagnes. Les jeunes pousses se mangent crues, tout juste sorties de terre. Il faut simplement les peler pour enlever la partie amère. Les très jeunes feuilles se mangent aussi : on les fait cuire ou fermenter comme de la choucroute pour les conserver.

Les côtes des feuilles adultes et la moelle des grosses tiges se mangent cuites.

Et ce n’est pas tout :

La bardane est dotée d’une grosse racine charnue qui pouvait être consommée en tant que légume, mais aussi être torréfiée (brûlée) pou remplacer le café.

Au Japon, des variétés de bardane moins amères et plus tendres ont été mises au point : elles sont apprêtées en légume, comme la carotte, le panais ou le salsifis.

Il me semble difficile ou impossible de trouver une plante qui ait plus d’usages pratiques, médicinaux ou alimentaires. Quand je vois de la bardane au cours de mes promenades, je pense toujours à l’ingéniosité étonnante qu’il a fallu pour créer cette plante multi-usages. On nous dit que cela s’est fait tout seul, c’est l’évolution naturelle des espèces.

Si je comprends bien, c’est le hasard. Voilà, c’est le hasard : la bardane sert pratiquement à tout mais, aussi bien, elle aurait pu ne servir à rien. Hé bien, le moins qu’on puisse dire est que le hasard fait bien les choses !

À votre santé ! Jean-Marc Dupuis

Extraordinaire huile d’Eucalyptus 
Chère lectrice, cher lecteur, 
L’huile d’eucalyptus est une huile essentielle aux vertus médicinales exceptionnelles. 


Elle est issue des feuilles séchées d’un arbre australien, l’Eucalyptus globulus, à ne pas confondre avec les centaines d’autres espèces d’eucalyptus qui poussent à travers le monde (notamment en France !). 

Elle est composée à 70 % de cinéole, un éther de terpène. Mais les huiles brutes contiennent jusqu’à 100 composés chimiques différents. Les principaux sont le a-pinène, le b-pinène, le a-phellandrene, le 1,8-cinéole, le limonène, le terpinène-4-ol, l’aromadendrène, l’épiglobulol, la pipéritone et le globulole. 

Les terpènes sont, bizarrement, une sorte de pétrole naturel produit par de nombreuses plantes. Ils sont un des composants majeurs des résines des conifères et de l’essence de térébenthine. C’est pourquoi, bien que la térébenthine soit d’origine végétale, elle donne une telle impression de produit chimique. 

Mais revenons-en à notre eucalyptus d’Australie. Les Aborigènes s’en servaient en infusion et en remède traditionnel pour les douleurs, les congestions des sinus et les rhumes [1]. 


Dès les années 1880, les chirurgiens se servaient de l’huile essentielle d’eucalyptus comme antiseptique durant les opérations. Vers la fin du siècle, la plupart des hôpitaux anglais l’utilisaient pour nettoyer les sondes urinaires, ces fins tuyaux dont on se sert pour vider la vessie chez les personnes qui n’arrivent plus à uriner [2]. 

Depuis 1948, l’huile d’eucalyptus est autorisée aux Etats-Unis comme insecticide et miticide (pour tuer les mites et les tiques). 
 

Effet antidouleur

L’huile d’eucalyptus a une action pour diminuer les douleurs : les recherches indiquent que l’huile d’eucalyptus a des propriétés analgésiques (antidouleur). Une étude publiée dans le American Journal of Physical Medicine and Rehabilitation a conclu qu’un mélange d’huile essentielle d’eucalyptus et d’huile essentielle de menthe poivrée « produit une réaction physiologique significative qui peut réduire les douleurs et servir aux sportifs comme une forme passive d’échauffement. [3] » 

Elle peut être utilisée en massages en cas d’arthrose et de rhumatismes [4]. 
 

Pour les voies respiratoires

Contre les douleurs et les inflammations des voies respiratoires, la toux, l’asthme, la bronchite, les sinusites [5],prendre de l’huile d’eucalyptus diluée par voie orale (par la bouche), ou mettre une goutte pure d’huile essentielle sur un coton-tige à respirer régulièrement. 

Une étude publiée dans la revue Clinical Microbiology and Infection a constaté que l’huile d’eucalyptus a une action antibactérienne sur les bactéries pathogènes dans les voies respiratoires supérieures [6]. 


Elle stimule le système immunitaire. Selon une étude publiée dans BMC Immunology, l’extrait d’huile d’eucalyptus contribuerait à la réponse immunitaire innée [7].  

Dans la chambre du malade, on peut installer un diffuseur d’huile essentielle. On peut aussi en mettre quelques gouttes dans le bain. 

L’huile d’eucalyptus régule les sécrétions des muqueuses et contribue à les maintenir en bon état d’humidité. Elle exerce aussi cet effet sur la peau, ce qui explique qu’on la trouve dans la plupart des produits comme les crèmes solaires naturelles. 

Dans ce cas, elle est mélangée à d’autres huiles pour la diluer (huile d’amande douce, huile d’argan, huile de coco vierge…). Je préconise de commencer par mettre 1 goutte dans 2 cuillerées à café d’huile de dilution, puis d’augmenter la dose autant que nécessaire. 

Bonne pour les dents et la tête

Elle est aussi active contre les bactéries responsables des caries dentaires et des inflammations de la gencive [8]. C’est pourquoi on la retrouve souvent dans les dentifrices et les bains de bouche. 

Vous constaterez que beaucoup de pastilles, bonbons, sont à l’eucalyptus. Ces composés organiques volatiles (COV) ont un effet rafraîchissant et stimulant. Ils sont efficaces en cas d’épuisement mental ou nerveux, stimulant l’activité intellectuelle et l’afflux de sang dans le cerveau. L’huile d’eucalyptus est parfois utilisée dans les salles de classe en aromathérapie. 

À noter que l’usage d’huile d’eucalyptus, sous toutes ses formes, éloigne les insectes, ce qui sera particulièrement utile en cette année d’arrivée du virus Zika. 

Faites votre propre huile d’eucalyptus

L’huile essentielle d’eucalyptus est extraite des feuilles fraîches cueillies sur les jeunes rameaux. Elle est distillée à la vapeur. Mais le processus de fabrication est simple et vous pouvez en fabriquer vous-même et ainsi économiser et vous assurer un approvisionnement abondant et de fraîcheur garantie. 

Voici la recette d’huile d’eucalyptus du Dr Joseph Mercola, à faire à la maison [9] : 

Matériel nécessaire : 

  • Une balance de cuisine  
     
  • 25 g de feuilles d’eucalyptus (en herboristerie) 
     
  • 1 litre d’huile d’olive ou une autre huile de dilution 
     
  • Une cocotte 
     
  • Une passoire fine 
     
  • Un récipient opaque et hermétique 
     

Préparation : 

Ecrasez délicatement les feuilles entre vos doigts pour libérer les huiles. Mettez les feuilles dans la cocotte et ajoutez l’huile. 
Ajustez le couvercle et mettez le feu sur basse température. Laissez le mélange infuser pendant 6 heures. 

Filtrez l’huile ainsi obtenue avec la passoire et conservez-la dans le bocal hermétique, que vous daterez et fermerez soigneusement. 

Conserver l'huile d'eucalyptus dans un endroit frais et sec où elle sera utilisable pendant 6 mois. Si nécessaire plus longtemps, stocker l'huile dans le bac à légumes de votre réfrigérateur où elle peut être conservée environ un an. 

Avec cette huile vous pouvez fabriquer directement un autre remède : mélanger 1 volume d’huile avec 1 volume équivalent de vinaigre de cidre. Appliquer sur les zones à traiter, ou utiliser sur les blessures, les furoncles et les piqûres d’insectes. 
 

L’huile d’eucalyptus est-elle dangereuse ?

Les huiles essentielles sont des produits actifs. À forte concentration, elles brûlent les muqueuses et peuvent provoquer de nombreux effets indésirables : nausées, diarrhées, vomissements. 

L’huile d’eucalyptus fabriquée selon la recette ci-dessus ne sera toutefois pas dangereuse pour l’adulte tant qu’elle est utilisée sur la peau. Mais il faut éviter de la mettre sur le visage ou le nez d’un enfant de moins de 2 ans. 

Pour l’usage interne (à avaler), ne pratiquer que sous la supervision d’un médecin. 
De façon générale, les femmes enceintes et allaitantes doivent être particulièrement prudentes avec les huiles essentielles. 

À votre santé !  Jean-Marc Dupuis 

Le pissenlit soigne, nourrit et purifie

 

Pissenlit - Racine coupée Paquet de 250 g ​​​​​​​

 Pissenlit vient de « pisse-en-lit ». Il porte ce nom parce qu’il est diurétique : il donne envie de faire pipi. En anglais, pissenlit se dit « dandelion ». Ce nom m’a toujours paru bizarre jusqu’à ce que je réalise, tout récemment, que cela venait simplement du français : « dent de lion ». Dent de lion est d’ailleurs un autre nom du pissenlit en français. Les Suisses utilisent souvent ce nom. C’est bien sûr à cause de la forme des feuilles de cette plante, qui ressemblent à une dentition de carnassier : Le pissenlit fait partie, comme le chardon, de la famille astéracée, ces plantes qui ont une forme d’étoile quand on les regarde du dessus (aster = étoile en latin). C’est en fait un chardon sans piquants, ce que tous les enfants ont remarqué.

Contre l’hypertension et la rétention d’eau

On sait que les médecins donnent des médicaments diurétiques aux personnes souffrant d’hypertension. L’hypertension se produit quand les artères, trop rigides, se dilatent mal et que la pression du sang augmente. Manger du pissenlit, qui est naturellement diurétique, est donc une saine habitude pour les personnes qui ont trop de pression dans les artères. Mais les diurétiques ne servent pas que contre l’hypertension. Par définition, ils sont utiles pour traiter tous les problèmes de rétention d’eau : jambes lourdes, pieds qui gonflent. L’idéal dans ce cas est de préparer une infusion avec des feuilles de pissenlit. Il suffit de mettre 4 à 10 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau, jusqu’à trois fois par jour. Mais l’efficacité de cette tisane peut être renforcée en y mettant des queues de cerise et de la piloselle, une cousine du pissenlit dont nous parlerons une autre fois.

Feuilles ou racines ?
Le goût de l’amertume
Les vertus de l’amertume pour le foie
  • Produit des hormones, des enzymes, du cholestérol et de la bile, tous essentiels à une bonne santé.
  • Emmagasine le glucose pour faciliter le contrôle de la glycémie. Les athlètes comptent sur la libération de cette énergie lorsqu’ils se mettent en action.
  • Contribue à la qualité du sang en veillant à ce qu’une quantité suffisante de globules rouges soit disponible à mesure que les vieilles cellules sont remplacées.
  • Purifie le sang des médicaments, de la caféine, de l’alcool et autres toxines qui peuvent s’y trouver. C’est lui qui se charge de détoxifier l’organisme.
  • S’occupe de filtrer toutes les substances ingérées et ne permet qu’aux particules inoffensives d’accéder au système circulatoire.
  • Se répare tout seul, pourvu qu’on cesse de consommer les aliments ou les boissons qui lui sont néfastes et qu’on prenne les mesures nécessaires pour assurer sa régénération.
  • Régule les fluides corporels ainsi que la température de l’organisme.
  • Et comme si cela ne suffisait pas, qui se charge de filtrer quotidiennement 600 litres de sang !

Et manger du pissenlit permet de stimuler toutes ces fonctions à la fois, en augmentant l’excrétion, ou production, de bile. C’est la raison pour laquelle je vois d’un si bon œil le retour du pissenlit dans nos étals.

« C’était mon ami, et je ne le savais pas »

Mangez cette « mauvaise herbe » Le plantain lancéolé

Le plantain lancéolé fait partie de ces « mauvaises herbes » qui sont excellentes. Si vous possédez un jardin, vous en avez forcément dans vos plates-bandes ou sur votre pelouse : C’est une plante de taille moyenne (15 à 50 cm au maximum) qui forme des feuilles allongées et plates à cinq côtes. On raconte que les feuilles sont formées par cinq brins d’herbes cousus par une fée qui voulut aider un tailleur qui avait vendu son âme au diable [1]. Les vieilles feuilles sont coriaces mais les jeunes peuvent (doivent !) être récoltées.
Un encas au goût subtil de champignon

Prenez les feuilles couleur vert tendre proches de la rosette. Frottez-les entre vos doigts jusqu’à ce qu’elles deviennent vert chlorophylle, par oxydation. Cru, le plantain est un délicieux petit encas au goût subtil de champignon. Cuit, c’est un excellent légume vert ou une base de soupe. Si vous en avez assez, vous pouvez ciseler ses feuilles finement pour les mêler à une salade de mesclun. Il donnera une agréable saveur boisée.

Bon pour la gorge et pour la digestion

La feuille de plantain contient beaucoup de mucilage. Le mucilage est une substance végétale qui, mélangée à l’eau, épaissit et prend la consistance d’une gelée. Rare dans nos légumes cultivés, il est abondant dans les plantes sauvages comme la guimauve, la mauve et la bourrache. Lorsque vous avalez le plantain, il tapisse la gorge et l’œsophage d’une fine pellicule adoucissante. Dans l’estomac et les intestins, il produit un effet lubrifiant. Il facilite grandement la digestion et soulage la constipation

Le remède de secours contre les piqûres

En promenade, le plantain est le remède de secours idéal contre les piqûres d’abeille, de guêpe ou d’orties. En malaxant ses feuilles entre vos doigts, vous obtiendrez un liquide épais et collant qui soulage. Le plantain pousse d’ailleurs souvent à proximité des orties. C’est la confirmation de la maxime populaire : « Toujours la nature dispose à côté du mal son remède. »

Le plantain purifie le sang, les poumons et l’estomac

Plus audacieux, l'abbé suisse Kuenzle, naturopathe et spécialiste des plantes, écrit que le plantain purifie le sang, les poumons et l'estomac comme aucune autre plante. Il serait indiqué pour cette raison aux personnes anémiques dont les poumons et les reins sont faibles, qui sont de pâleur maladive, trop maigres, toussotent et sont enrouées. Il s’utilise alors par infusion (1 cuillerée à café bombée de feuilles avec 1/4 de litre d'eau, laisser infuser brièvement), par cataplasme de feuilles broyées ou en sirop [3].

Des beignets et des graines pour les oiseaux

Les fleurs de plantain peuvent être trempées dans une pâte à beignet et frites à la poêle. Les graines sont appréciées des oiseaux. En plus d’être abondant et familier, le grand avantage du plantain ancéolé est que vous ne pouvez pas le confondre avec une autre plante. Évitez seulement de le cueillir dans les jardins qui ont été aspergés de Round Up ou autre herbicide.

Olivier (Olea europaea)

 

Cet arbre méditerranéen est particulièrement apprécié pour son fruit, l'olive, que l'on consomme noire ou verte et dont on extrait une huile réputée être la meilleure pour le maintien d'une bonne santé. L'olivier était déjà connu des Égyptiens il y a plus de 4000 ans. Sa taille peut atteindre une hauteur de10 mètres.

L'olive et l'huile qui en est extrait possède de nombreux éléments nutritifs essentiels et joue un grand rôle préventif pour de nombreuses affections, mais en phytothérapie, c'est principalement la feuille de l'olivier qui est utilisée.

La feuilles d'olivier est utile dans les cas de

  • Hypertension (on l'associe généralement à l'aubépine)
  • Cholestérol élevé
  • Diabète de type II, pour son action légèrement hypoglycémiante.
  • Syndrome de fatigue chronique et fibromyalgie (selon certains tests cliniques)
  • Spasmes musculaires (par son action spamolytique)
  • Certaines infections virales, bactériennes et parasitaires, (en combinaison avec d'autres plantes).

Propriétés

Riche en sécoiridoïdes, notamment de l'oleuropéoside, en triterpènes et flavonoïdes, les feuilles de l'olivier sonthypotensivesvasodilatatrices des coronaires et ellesrégularisent le rythme cardiaque. Elles sont égalementdiurétiques et hypoglycémiantes.

Certaines études suggèrent également que des extraits de feuille d'olivier sont bénéfiques pour traiter des affections viralesbactériennes ou parasitaires. Selon ces études la feuille de l'olivier possède de véritables propriétés antivirales et aurait la capacité d'interférer dans la production d'acides aminés vitaux pour la survie des virus.

L'extrait de feuilles d'olivier possède des propriétés antihémorragiques particulièrement notables dans les pathologies virales de type dengue.

Mode d'emploi :

Infusion de feuilles séchées: 15 feuilles pour 250 ml d'eau bouillante, laisser infuser 10 minutes et filtrer. Boire jusqu'à 3 tasses par jour.

Teinture-mère: 30 à 40 gouttes pour une verre d'eau. Jusqu'à 3 fois par jour.

Gélules ou capsules: les capsules sont vendues généralement avec une posologie de 250 à 500 mg. En traitement préventif ou de routine, prendre de 250 à 500 mg par jour. En cas de traitement d'affections aigües (dans les infections virale, bactérienne ou parasitaire) Prendre jusqu'à 500 mg au six heures ou adopter la dose selon la sévérité du cas et la réaction.

Avertissement

On ne connait aucun effet toxique à la feuille d'olivier. Cependant sa consommation peut provoquer des symptômes de désintoxication qui sont: maux de tête, diarrhée, fatigue, démangeaisons et éruptions cutanée. Ces symptômes ne sont pas dangereux et disparaissent normalement lorsque l'organisme est désintoxiqué. Pour éviter ces symptômes on peut réduire la dose quotidienne.

Le Gingembre

8 effets méconnus du gingembre

Chère lectrice, cher lecteur, Le curcuma est l’épice anti-inflammatoire la plus connue. Elle est efficace contre l’arthrose, et en prévention du cancer. Mais son utilisation en cuisine est limitée. D’où l’intérêt du gingembre, cousin du curcuma, plus facile à accommoder (idées de recettes ci-dessous). Il possède lui aussi de nombreuses vertus médicinales.

Effet n°1 : Contre les douleurs de l’arthrose

Le gingembre est anti-inflammatoire [1]. Une vaste étude sur l’arthrose du genou a démontré qu’en 24 heures à peine, son effet est supérieur à un placebo pour atténuer les douleurs [2]. Thierry Souccar, expert en nutrition, consomme du gingembre sans modération, comme il l’explique dans le Dossier de Santé & Nutrition qu’il a réalisé sur l’arthrose.

Effet n°2 : Contre l’ulcère d’estomac

Dans la majorité des cas, l’ulcère d’estomac est provoqué par une bactérie, l’Helicobacter pylori, qui provoque une inflammation permanente de la muqueuse intestinale. Le gingembre fait partie des épices capables d’inhiber la croissance de l’Helicobacter in vitro [3], avec le curcuma, le romarin et l’ail.

Effet n°3 : Réduit de 90 % les composés toxiques sur vos grillades

Le gingembre entre dans la composition des marinades qui permettent de réduire jusqu’à près de 90 % la formation de composés toxiques lors des grillades de viande et de poisson. Ces toxiques sont appelés « agents de glycation avancée ». Ils provoquent une sorte de caramélisation des protéines du corps humain entraînant un vieillissement prématuré (athérosclérose, rides). Pour une bonne marinade, utilisez jus de citron, sauce soja, ou vin, et ajoutez-y thym, laurier, sauge, romarin, curcuma, gingembre, cannelle, sel, poivre, à votre convenance. Laissez reposer au moins une heure [4] et aussi longtemps que possible (une nuit). Ces ingrédients agiront en synergie.

Effet n°4 : Soulage les crises d’asthme

Un peu de gingembre aiderait à soigner l’asthme. Dans l’asthme, les muscles des voies respiratoires se contractent, se resserrent et gênent la respiration. Les inhalateurs utilisés lors d’une crise, bronchodilatateurs, favorisent le relâchement des muscles pour restaurer le passage de l’air. Le gingembre a le même effet. C’est une excellente nouvelle pour les asthmatiques qui peuvent relever leurs plats avec du gingembre en poudre [5].

Effet n°5 : Chez les femmes, le gingembre atténue les règles hémorragiques

Une étude a montré que 250 mg de poudre de gingembre par jour régule en moins de 3 cycles les flux menstruels de jeunes filles souffrant de règles hémorragiques [6]. En plus des douleurs et de la gêne qu’elles engendrent, les règles hémorragiques peuvent provoquer un déficit en fer et donc de la fatigue et des difficultés de concentration. Chez les jeunes filles, elles sont souvent le fait de déséquilibres hormonaux et les médecins proposent généralement une pilule contraceptive. Cela résout le symptôme mais non la cause, qui se manifestera plus gravement sur le long terme. Avant de prendre la pilule, essayez le gingembre.

Effet n°6 : Réduit l’inflammation à l’origine de la chute de cheveux

Depuis peu, des chercheurs américains pensent que la chute de cheveux pourrait être due à une inflammation à la racine des follicules. Ils ont retrouvé une substance inflammatoire du nom de prostaglandine D2 à la racine des cheveux des chauves. Le gingembre est un anti-inflammatoire naturel propre à stopper l’action prostaglandine D2, ce qui signifie qu’il pourrait ralentir la chute des cheveux [7].

Effet n°7 : Ralentit l’apparition de la cellulite

Les femmes minces qui n’accumulent pas de graisse peuvent quand même souffrir de cellulite. Cela s’explique par une mauvaise circulation du sang et de la lymphe, la rétention d’eau et les jambes lourdes. Dans cette situation, le gingembre peut donner un coup de fouet pour fluidifier votre sang et faire disparaître la cellulite [8].

Effet n°8 : Neuroprotecteur (protège le cerveau)

De nombreuses études ont démontré les effets neuroprotecteurs du gingembre, mais aussi d’autres épices, le curcuma, l’ail, la cannelle [9].

Bonus : 2 recettes à base de gingembre

Jus de gingembre et ginger beer : dans une carafe, ajouter une grande racine de gingembre râpée (épluchée), le zeste et le jus de 2 citrons, et remplir d’eau plate ou gazeuse. Laisser infuser un quart d’heure puis filtrer dans une passoire fine. Si vous trouvez cette boisson trop épicée, vous pouvez ajouter du sucre brun pour adoucir le goût. Délicieuse salade d’inspiration asiatique : chou rouge cru haché, pomme, ail, gingembre, sauce soja, huile de colza, sauce sésame. Bien à vous, Jean-Marc Dupuis

Les eaux de plantes

Vieux remède des campagnes, les eaux de plantes sont des boissons de santé que l’on prend plaisir à confectionner soi-même… et à consommer en famille.

La phytothérapie existe depuis des millénaires.

Les chamanes antiques en ont fait un art qui est devenu une science, et l’usage populaire des simples a généré dans toutes les régions du monde la confection de remèdes traditionnels.

Dans les campagnes françaises, on découvre encore des recettes de toutes sortes où les plantes sont préparées avant tout en tisanes, mais aussi en :

soupes dépuratives,

macérâts huileux,

bains,

cataplasmes,

et eaux thérapeutiques.

Ces boissons douées de multiples vertus médicinales, sont relativement proches des infusions et autres décoctions, bien qu’on les serve habituellement froides.

On les emploie de manière spécifique dans des indications aussi variées que :

les maux de tête,

l’eczéma,

la constipation

les angines,

et plus communément encore comme dépuratif,

ou tout simplement pour se désaltérer agréablement.

Les eaux d’orge

On boit certainement de l’orge (Hordeum vulgare) depuis la nuit des temps puisque la bière, qui a déjà dix mille ans, est à base de malt, c’est à dire d’orge germée, et qu’on n’a eu l’idée de laisser fermenter cette délicieuse boisson de santé que six mille ans plus tard, vers -2000 avant l’ère actuelle.

Toutes les eaux d’orge sont des boissons saines, rafraîchissantes et diurétiques, que l’on confectionne en faisant bouillir quelques minutes, puis en laissant infuser pendant une heure, une vingtaine de grammes d’orge dans un litre d’eau ; ensuite on filtre et on conserve au réfrigérateur.

En employant de l’orge germée, on obtient un émollient et un anti-diarrhéique très utile en cas d’insuffisances digestives.

On associe aussi l’orge et le petit chiendent (Elytrigia repens) ou le gros chiendent (Cynodon dactylon), en faisant une décoction classique de leurs rhizomes, puis en la mélangeant à l’eau d’orge.

Ces deux plantes s’allient remarquablement par leurs vertus émollientes et diurétiques, et l’ensemble constitue une boisson des plus désaltérantes.

Plus spécifiquement, le chiendent :

protège les voies urinaires,

prévient la récidive des coliques néphrétiques,

lutte contre les calculs rénaux.

En associant l’eau d’orge avec la graine de fenouil (Foeniculum officinale) et la pomme (Pyrus malus) on obtient une des meilleures recettes de nombreuses régions françaises et notamment, on s’en doute, celles qui produisent le plus de pommes.

Chacune de ces deux plantes ajoute naturellement ses vertus médicinales à celles de l’orge.

La graine de fenouil, carminatif bien connu, souverain contre les fermentations intestinales, est aussi un :

tonique,

diurétique,

vermifuge,

et galactogène.

Quant à la pomme, entre autres propriétés, elle ajoute ses vertus calmantes et laxatives à l’ensemble.

Pour préparer cette boisson, on ajoute à l’eau d’orge une pomme coupée en morceaux et une petite poignée de graines de fenouil, on fait bouillir le tout puis on filtre avant de conserver au réfrigérateur.

Cette eau d’orge savoureuse convient tout particulièrement aux personnes fragiles des intestins et aux enfants.

Les eaux de pissenlit

Que l’on utilise ses racines ou ses feuilles, le pissenlit (Taraxacum dens leonis) fournit une eau thérapeutique qui rend bien des services.

La racine, tout d’abord, se fait bouillir dix minutes à raison d’une poignée par litre d’eau, que l’on conserve au frais dans une bouteille.

Les paysans du Dauphiné et du Périgord en prenaient un verre le matin pour soigner leurs rhumatismes.

Les feuilles de pissenlit, autrement dit la salade, donnent un bouillon réputé dans pratiquement toutes les campagnes pour guérir aussi bien:

la tension,

la constipation,

les troubles circulatoires,

les problèmes hépatiques,

les douleurs gastriques,

les migraines,

ou l’eczéma…

Ne dit-on pas, en Gascogne, « Salade bouillie allonge la vie » ? Et c’est probablement encore plus vrai avec le pissenlit dont le bouillon, selon la sagesse populaire, « nettoie et fortifie ».

La recette de l’eau de feuilles de pissenlit est simple : elle nous vient de Normandie et nous propose de laisser bouillir quelques minutes trois belles poignées de salade de pissenlit dans deux litres d’eau légèrement salée.

Et, pour une fois, on peut boire cette eau thérapeutique chaude, à raison d’un bon bol par jour, pour bénéficier, entre autres, de son action bénéfique sur :

le foie,

la production des enzymes,

et la production de bile par la vésicule biliaire.

L’eau de fleur d’oranger

L’eau de fleur d’oranger, dont les vertus sont reconnues de très longue date et dont on fait un large usage en Orient, est :

sédative,

antispasmodique,

hypnotique,

et stomachique.

On l’indique habituellement dans les cas de :

nervosisme,

palpitations,

insomnie,

maladies nerveuses,

et migraines.

Cette eau thérapeutique est vendue toute prête : il suffit de la mélanger, à raison d’une cuillère à café dans un verre d’eau légèrement sucrée, pour obtenir à la fois une boisson à la saveur exquise et un véritable remède calmant et somnifère.

La feuille d’oranger amer (Citrus aurantium amara), que l’on consomme sous forme d’infusion, présente quant à elle des vertus digestives et antispasmodiques.

L’eau de guimauve

La guimauve, ou Mauve blanche, a de nombreuses propriétés thérapeutiques connues depuis l’Antiquité, mais c’est avant tout :

un adoucissant,

un émollient,

et un calmant,

que l’on recommande tout spécialement aux personnes aux intestins fragiles, aux enfants et même pour les bébés, comme boisson rafraîchissante à donner dans un biberon.

Rafraîchissante, elle l’est franchement, et pour cette raison elle ne compte pas parmi les eaux de plantes à donner en hiver ou en cas de refroidissement.

On la prépare en faisant bouillir de la racine de guimauve (Althaea officinalis) dans de l’eau pendant cinq minutes.

On utilise aussi des plantes similaires, comme la mauve arborée, la passe-rose, la rose alcée, la rose trémière ou la rose d’outre-mer, avec les mêmes indications.

L’eau d’oseille

Désaltérante, diurétique et légèrement laxative, l’eau d’oseille se fabrique avec l’espèce sauvage (Rumex acetosa) qui est certainement la plus purgative.

Mais l’oseille cultivée, dont on laisse cuire une dizaine de feuilles un quart d’heure dans deux litres d’eau salée, convient aussi.

L’eau de riz

Ce remède est évidemment originaire d’Extrême-Orient où on l’emploie extrêmement souvent dans les familles pour soigner les enfants et parfois même les adultes malades.

Nutritive et digestive, l’eau de riz se réalise très simplement en faisant bouillir du riz, de préférence complet et bio, dans de l’eau salée, et en ne consommant, bien sûr, que l’eau après filtration.

C’est une eau de santé de première qualité qui, de plus, a une vertu bien spécifique puisqu’elle permet de lutter d’une manière rapide et efficace contre la diarrhée.

LA BETTERAVE
 
Quand j’étais petit, s’il y avait bien un légume que je n’aimais pas voir à table, c’était la betterave.  Comme il ne fallait pas gaspiller, mes parents me forçaient à finir mon assiette. Mon palais a fini par s’y habituer et, en grandissant et en apprenant à la cuisiner, j’ai même réussi à l’apprécier. En connaissance de cause, la première fois que j’ai voulu en faire manger à mes enfants, j’avais prévu le coup. J’ai préparé une salade de betterave à l'orange. Ils n’ont mangé que les oranges…  La fois d’après, j’ai réussi mon coup. Je vous explique comment à la fin de ma lettre. Avant cela, je voudrais rendre ses lettres de noblesse à ce légume trop souvent mésestimé. 

Réputée, mais pour une mauvaise raison 

Si la betterave est largement cultivée en Europe, c’est d’abord pour répondre aux besoins de production de l’industrie du sucre. Un fait qui a conduit à de nombreux amalgames… On l’a ainsi accusée d’être trop riche en sucre, voire dangereuse pour les diabétiques.  Sans aller jusque-là, il ne viendrait sûrement jamais à l’esprit de votre médecin (ni même de votre herboriste) de vous proposer une cure de betterave pour améliorer vos problèmes de santé. Ce serait pourtant un conseil des plus pertinents !

Colorée… et pleine de vertus ! 

Contre toute attente, la betterave rouge regorge de bienfaits et démontre une action bien réelle sur diverses problématiques de santé. Tout d’abord, la betterave est reconnue pour ses effets bénéfiques sur la sphère cardiovasculaire.  Elle est naturellement riche en nitrates qui, une fois convertis en nitrites par l’organisme, aident à dilater les vaisseaux, améliorant ainsi le flux sanguin et réduisant la pression artérielle.  Ainsi, il a été démontré que la consommation régulière de jus de betterave diminue systématiquement la pression artérielle chez les personnes souffrant d'hypertension. Elle serait aussi efficace à titre préventif1 En outre, la betterave a la réputation de provoquer une coloration des selles et de l'urine en rose. Cet “effet secondaire” sans conséquence est dû à la présence de bétalaïne, un pigment naturel qui se trouve en forte concentration dans ce légume. Et c’est une bonne chose ! Ce pigment antioxydant a démontré des effets anti-inflammatoires puissants, pouvant participer à l’amélioration de nombreuses pathologies associées, ainsi qu’au soulagement des douleurs articulaires et musculaires. 

Même à petites doses 

Selon une étude randomisée parue en 2016 dans la revue Nature2, la consommation quotidienne d’à peine 250 ml de jus de betterave crue ou cuite suffit à observer une nette amélioration de la pression artérielle systolique en seulement 2 semaines !  Le taux de protéine C-réactive, marqueur principal de l’inflammation, est également fortement diminué après cette période lors des analyses sanguines.  Ainsi, il ne vous sera pas nécessaire d’en consommer des litres et des litres pour constater une réelle amélioration de votre état de santé. Concernant les sujets diabétiques, l’étude a également établi que le jus de betterave favorise la diminution du taux de glucose et de lipides sanguins. D’autres études menées sur des rongeurs corroborent les faits3 La betterave ne semble donc représenter aucun danger et pourrait même, au contraire, prévenir les risques de développer un diabète de type 2, selon les conclusions des experts. 

Autant de raisons de la mettre au menu

En plus d’être une véritable panacée pour la santé, la betterave présente d’excellentes propriétés nutritionnelles.   C’est une source importante de fibres, qui favorisent une bonne digestion, réduisent le risque de constipation, améliorent la santé intestinale et aident à maintenir votre poids de forme.  Elle renferme aussi de nombreuses vitamines, notamment les vitamines du groupe B (folate, vitamine B6, thiamine), les vitamines A, C et K, ainsi que des minéraux tels que le fer, le magnésium, le potassium et le manganèse.  Tous ces nutriments contribuent au bon fonctionnement de votre système immunitaire, mais aussi à la formation des globules rouges, au maintien de la fonction musculaire, à l’amélioration du capital osseux, ainsi qu’à la santé oculaire.  Et comme si ce n’était pas suffisant, la betterave est également riche en antioxydants. Grâce à ces derniers, elle protège nos cellules des effets du vieillissement dus aux radicaux libres.  Autant d’arguments qui expliquent peut-être comment elle a gagné en popularité dans de nombreux plats et boissons des pays de l’Est où elle est appréciée pour sa saveur sucrée et sa texture croquante.  C’est simple, après avoir largement enquêté sur le sujet, je ne lui ai trouvé qu’un seul défaut : bien que la betterave soit un légume sain et nutritif, elle renferme des oxalates (partiellement détruits à la cuisson), qui sont à éviter chez les personnes sujettes aux calculs rénaux.  À moins d’être dans cette situation, j’espère désormais que vous ne manquerez pas de déguster la betterave à toutes les sauces. Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, essayez plutôt cette délicieuse et surprenante recette.

Comment j’ai rusé avec mes enfants

Chose promise, chose due. Voici la recette grâce à laquelle j’ai réussi à faire manger de la betterave à mes enfants sans qu’ils s’en rendent compte. Idéale pour un plaisir sain et sans culpabilité, elle plaira à toute la famille et surprendra vos invités à coup sûr !

Mon moelleux chocolat-betterave

Ingrédients :

  • 300 g de betterave cuite 
  • 200 g de chocolat noir à pâtisser
  • 80 g de sucre roux ou de miel 
  • 4 œufs
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 1 pincée de fleur de sel
  • 80 g de farine
  • 50 g de poudre d'amande

1. Mixez la betterave cuite en purée.  2. Dans un bol, fouettez les œufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la purée de betterave et mélangez. 3. Faites fondre le chocolat au bain-marie, patientez quelques minutes le temps qu’il refroidisse.  4. Pendant ce temps, ajoutez au mélange précédent la poudre d’amande, la farine tamisée et la levure.  5. Terminez par le chocolat fondu et la pointe de sel.  6. Mélangez bien et versez le tout dans un moule à gâteau légèrement beurré. 7. Enfournez pour 35 minutes à 180°C. Vous m’en direz des nouvelles ! Cette fois, j’aime autant vous dire que mes enfants ne se sont pas fait prier pour finir leur assiette. Et le lendemain, ils m’en ont même redemandé ! Et vous, avez-vous des recettes gourmandes à base de betterave ? Je serais ravi de les lire en commentaire. À bientôt,

Laurent des éditions Nouvelle Page

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2015-11-27T12:51:41+01:00

Comment se faire une maison quand on n'a pas d'argent.

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE

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2015-10-10T09:18:19+02:00

Réaliser des décorations Halloween

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
Réaliser des décorations Halloween
Réaliser des décorations Halloween
Réaliser des décorations Halloween
Réaliser des décorations Halloween
Réaliser des décorations Halloween
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2015-09-09T12:12:07+02:00

Atelier "Aiguilles, crochets", la tricothérapie

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE

Vous souhaitez apprendre à tricoter ou à crocheter.

J'organise des ateliers (max 5 personnes) et vous apprendrais à tricoter et crocheter.

Nous réaliserons les points de base : montage des mailles, point mousse, point jersey, les côtes, les augmentations, les torsades, les points dentelles, etc etc. Et ensuite, nous attaquerons les pulls, les vestes, la layette etc etc.

Idem pour le crochet

Cet atelier vous interresse, je me déplace sur Nice et les alentours, pour des après midi de convivialité.

Contactez moi : lesateliersdubienetre@hotmail.fr, et je me ferai un plaisir de vous répondre.

A bientôt, au plaisir de vous lire

Atelier "Aiguilles, crochets", la tricothérapie
Atelier "Aiguilles, crochets", la tricothérapie
Atelier "Aiguilles, crochets", la tricothérapie

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2015-04-04T06:59:49+02:00

Le teint : le traiter et le corriger

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
~~I - Le teint terne, quoi faire, pourquoi, comment... ?

-Qu’est-ce que le teint terne ?

Le teint terne se reconnaît à sa couleur grisâtre, à ses zones claires-obscures et au manque d’homogénéité de la peau –ce dernier empêchant systématiquement le maquillage d’adhérer, à moins de faire des gommages.

-Les causes du teint terne ?

Pollution, cigarette, manque d’hydratation, crèmes non adaptées au type de peau…malheureusement, les causes du teint terne sont nombreuses. Le stress joue également.

Comme l’explique Janik Lecarer, l’expression « blanc de peur » indique que le sang ne circule plus dans les vaisseaux, atrophiés par l'anxiété, empêchant ainsi la peau de se nourrir des nutriments essentiels.

Ultime facteur de teint terne : l’absence de sport. Lorsque le corps n’est pas assez utilisé, il manque d’oxygénation. Les toxines, normalement chassée, s’accumulent; le teint est brouillé.

-Astuces de grand-mère

1. Boire un jus de citron dans de l’eau chaude Le matin, boire un jus de citron à jeun dans de l’eau chaude, à la manière des Asiatiques après un massage corporel. Le liquide chaud permet en effet de décoller les toxines, tandis que l’eau froide les cristallise .

2. Bien s’hydrater Astuce simple, mais oh combien importante, boire assez d’eau. Source de vie, elle regorge la peau, à la manière d’une plante que l’on arrose.

3. Du thé contre les cernes Les cernes –résultat d’une coagulation de sang autour de l’œil- apparaissent quand on dort trop ou trop peu. Si des facteurs héréditaires entrent également en jeu, réguler son sommeil reste la meilleure des parades. On peut aussi apposer des sachets de thé froids pendant 5 minutes, puis appliquer un contour des yeux frais pour décongestionner.

4. De la purée de tomates en masque Pour celles qui ont un budget serré, un masque à la purée de tomates est particulièrement adapté. Posé après un gommage au sel fin, à l’huile d’olive et au citron, il réveille le teint en lui donne une jolie couleur rosée et resserre les pores. A poser 10 minutes.

-Côté soins: Exfolier 3 fois par semaine Pour lutter contre le teint terne, on gommera 3 fois par semaine les cellules mortes qui s’accumulent sur la peau du visage. On choisira un gommage mécanique (avec grains) ou enzymatique (qui agit par réaction chimique). Non content d’affiner le grain de la peau, les gommages la rendent plus réceptive aux masques.

Faire des masques adaptés 2 règles à retenir concernant les masques

1) Il faut toujours les réaliser après avoir gommé la peau, sans quoi leur effet est quasi-nul.

2) On peut en poser plusieurs simultanément, en fonction des zones du visage. Sur une peau mixte, par exemple, on pourra utiliser un masque purifiant sur la zone médiane (ou zone T), hydratant sur les joues, défatiguant sur le contour des yeux et antirides sur le front.

Utiliser en cure des crèmes et sérums spécial éclat Les crèmes et sérums spécial éclat contiennent des acides de fruits (raisin, pomme, agrumes, acide glycolique obtenu à partir de la canne à sucre…) qui grignotent les cellules mortes à la surface de la peau.

Ils permettent une exfoliation quotidienne et constante –voilà pourquoi ils sont déconseillés aux peaux sensibles et ne sont à utiliser qu’en cure, durant l’hiver. Pour plus de résultat, on associera sérum (à poser en premier) et crème spécial éclat. Mais on pourra tout à fait utiliser un sérum éclat puis une crème antirides ou contre les imperfections, pour combiner leurs propriétés.

A noter que le sérum, traitement de choc pour une peau en crise, ne doit pas être utilisé plus d’un mois, sous peine de ne plus être efficace.

-Côté maquillage Utiliser une base de maquillage… Après la crème et avant d’appliquer, éventuellement, son fond de teint, on étale une base de maquillage –idéalement une base lumière. Elle lisse la peau, fait glisser le fond de teint plus facilement et fixe le maquillage en apportant de l’éclat.

Pour les plus pressées, on peut mélanger la base avec son fond de teint, après les avoir préalablement chauffés dans la paume de la main. et un enlumineur Comme son nom l’indique, l’enlumineur apporte de l’éclat au visage. Il s’utilise en touches, aux points d’accroche, au niveau du front, des pommettes, du menton et du nez.

On pourra également l’apposer au coin externe de l’œil –ou utiliser à cet endroit un fard à paupière clair, voir irisé. (Femina 2012)

QQ conseils de maquillage : 

 

Mélangez votre anti-cerne avec un peu de crème contour des yeux, et il sera plus facile à étaler. 

Appliquez un peu de fard à joues rosé juste au-dessus de l’arc de vos sourcils pour faire un effet lifting au visage et donner une lueur rose sur la peau.

Après avoir mis un rouge à lèvre , appliquer un baume à lèvres clair sur les bords de vos lignes de lèvre et sur votre arc de cupidon pour rendre vos lèvres plus grandes

Appliquer tout d'abord le mascara sur vos cils inférieurs, et ensuite sur vos cils supérieures sinon vous risquez de vous retrouver avec du mascara sur vos paupières.

Lorsque vous appliquez votre illuminateur sur vos pommettes, essayez de l'appliquer de bas en haut (des pommettes en remontant vers vos yeux), ce qui contribuera à donner un "effet lifting" A vos yeux

SAVE THE MASCARA !! 
Immergez votre tube de mascara (bien fermé, bien sûr!) dans un récipient rempli d’eau chaude pendant quelques minutes. Votre mascara sera plus fluide et plus lisse rendant plus facile l’application.
Mettez quelques gouttes de larmes artificielles (une solution saline connue sous le nom de sérum physiologique vendue en pharmacie) dans votre nouveau tube de mascara. Celui-ci durera plus longtemps et son application sera plus aisée.

Un petit coup de chaud

Pour que votre recourbe-cils soit encore plus efficace, voici un geste archi simple : le faire chauffer un peu à l'aide d'un sèche-cheveux. Effet fer à friser assuré ! Encore une fois, attention à ne pas se brûler.

POINTS LUMIÈRES 
Le placement des points de lumières est très important lorsque vous essayez de créer un maquillage naturel pour les yeux. 
Les couleurs blancs, crèmes et perles doivent être appliqués dans les coins intérieurs de l'œil , au milieu et juste sous votre arcade sourcilière.

 

ASTUCE BEAUTÉ ANTI-DEPRIME

Pluie + dimanche = moral dans les chaussettes . On est d'accord ! Et le pire, c'est que vous vous êtes regardée dans le miroir et que vous ressemblez à un cachet d'aspirine. C'est pour quoi on a été fouiner dans les astuces de stars pour avoir nous aussi une mine de "fin de vacances d'été" 365 jours par an ! Et c'est l'astuce de Jessica Alba qu'on a retenu et qu'on vous dévoile : mettez un chouilla d'auto-bronzant dans votre crème hydratante le matin après s'être bien lavée le visage. Vous verrez, d'ici quelques jours, vous aurez le même minois qu'à votre retour de vacances. 

 

Blush 

Pour appliquer son blush, la meilleure des techniques est de sourire légèrement et de le poser sur le bombé des pommettes avec un pinceau souple.Votre geste doit se faire de manière circulaire, horizontalement, vers l’extérieur du visage et en étirant vers le haut. L’idée est de former une virgule pour donner l’illusion que vos pommettes remontent.

Les faux pas à éviter :
Ayez la main légère lors de l'application du blush et pensez à bien l'étirer. Si les couches sont trop épaisses, les traits de votre visage ressortiront plus durs et vous vieillirez de 10 ans. Si le mal est fait, pas de panique, retirez l’excédent avec un mouchoir en tapotant légèrement, puis estompez le tout pour garder un effet très naturel.

 

SE MAQUILLER UN LENDEMAIN DE FÊTE !

Au réveil, déposez sur vos yeux endormis deux cotons imbibés d’eau florale de bleuet pour les faire dégonfler. Après avoir bien lavé votre peau (avec de l’eau micellaire par exemple), utilisez un fond de teint léger (type BB crème) et optez pour un blush rose sur les joues. Pour les yeux, préférez des tons neutres tandis que pour vos lèvres, vous pouvez assumer une couleur un peu plus flashy !

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2015-03-16T07:25:14+01:00

Hypersensibilité : se reconnaître et savoir la gérer

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE
~~ Hypersensibilité :

comment identifier un hypersensible en 16 points

Vous avez l’impression d’être souvent dans l’analyse? De beaucoup vous préoccuper de ce que ressentent les autres? Vous aimez les ambiances calmes, loin de l’agitation? Si c’est le cas, vous êtes peut-être hypersensible. Ce trait de caractère (hypersensibilité) est relativement commun puisqu'il touche près d’une personne sur cinq. La chercheuse Elaine N. Aron, qui s’est penchée sur le sujet au début des années 1990, lui a consacré de nombreuses études et plusieurs ouvrages, dont Ces gens qui ont peur d’avoir peur: mieux comprendre l’hypersensibilité (Les Éditions de l’Homme, 2013). Elle est également l’auteur d’un test d’auto-évaluation (en anglais). Le succès de livres comme La force des discrets de Susan Cain a suscité un regain d’intérêt pour les personnalités introverties, mais Elaine N. Aron remarque que les hypersensibles sont encore considérés comme minoritaires. Ce qui n’est pas un défaut. Bien au contraire, les hypersensibles sont dotés d’une multitude d’atouts. Voici quelques-uns de leurs points communs.

 Et si on parlait de la LIRE AUSSI: • 18 choses que les gens créatifs font différemment des autres • 7 choses que les gens calmes font différemment des autres • 10 choses que les employés productifs font différemment des autres

1. Ils vont au fond des choses. La capacité à ressentir les choses plus vivement que les autres est l’une de leurs caractéristiques principales. Comme l’explique Ted Zeff, auteur de The Hypersensible's Survival Guide, interrogé par Le Huffington Post, "les hypersensibles sont très intuitifs. Ils vont au fond des choses pour tenter de les comprendre".

2. Ils réagissent plus facilement. Les hypersensibles sont plus touchés par ce qui les entoure. Selon Elaine N. Aron, ils ont plus d’empathie et se soucient davantage des problèmes de leurs amis. Ils sont aussi plus à l’écoute des réactions des autres face à quelque chose de négatif.

3. On leur dit souvent de ne pas être si sensibles et de ne pas prendre les choses pour eux. En fonction des cultures, la sensibilité peut être perçue comme un atout ou un défaut, ajoute Ted Zeff. Au cours de ses recherches, il a remarqué qu’on se moquait rarement, voire jamais, des hommes hypersensibles qu’il avait étudiés dans différents pays — comme la Thaïlande ou l’Inde —, à l’inverse de ce qui se passait en Amérique du Nord. "La culture joue donc un rôle important. Dans certains pays, dire de quelqu’un qu’il est trop sensible est un compliment", souligne-t-il.

4. Ils préfèrent les sports individuels :gym, yoga Les hypersensibles évitent parfois les sports d’équipe, où chacun est observé en permanence. Ted Zeff a observé que la plupart préféraient les activités physiques individuelles — comme le cyclisme, la course ou la randonnée — aux sports d’équipe. Mais ceux qui avaient grandi dans un environnement sécurisant avaient plus de facilités à pratiquer une activité collective.

5. Ils mettent plus de temps à prendre une décision. Les hypersensibles perçoivent mieux les nuances et les détails, ce qui complique les décisions, ajoute Elaine N. Aron. Même dans les cas où on ne peut pas parler de bon ou de mauvais choix — concernant le parfum d’une glace, par exemple — les hypersensibles mettent plus de temps à se décider parce qu’ils pèsent systématiquement le pour et le contre. Son conseil? "Prenez tout le temps que vous pouvez, mais n’hésitez pas à demander un délai supplémentaire si c’est possible", écrivait-elle récemment dans sa newsletter, Comfort Zone. "Pendant ce temps — une minute, une heure, une journée, voire une semaine — faites comme si vous aviez pris votre décision, et observez ce que cela vous fait. Les choses semblent souvent différentes quand on a fait un choix, et cet exercice mental vous donnera l’occasion d’imaginer que vous avez réussi à vous décider." À l’inverse, une fois qu’elle aura fait son choix dans une situation donnée, une personne hypersensible se décidera plus vite à l’avenir.

6. Ils sont aussi plus contrariés s’ils ont fait le "mauvais" choix. Cette sensation désagréable qui vous envahit quand vous vous rendez compte que vous vous êtes trompé ? Elle est amplifiée chez les hypersensibles "parce qu’ils sont plus enclins à laisser parler leurs émotions", explique Elaine N. Aron.

7. Ils ont vraiment le sens du détail.

~~Ils sont les premiers à remarquer la façon dont une pièce est agencée, les nouvelles chaussures que vous portez, ou un changement météorologique.

8. Ils ne sont pas tous introvertis. En fait, environ 30% sont extravertis, poursuit Elaine N. Aron. Elle a constaté que ces derniers avaient grandi dans une communauté très soudée — une petite rue, une petite ville, ou quand l’un de leurs parents était pasteur ou rabbin —, ce qui les avait amenés à être en contact avec un grand nombre de gens.

9. Ils travaillent bien en équipe. Parce qu’ils vont au fond des choses, les hypersensibles sont de bons collaborateurs et s’intègrent bien, explique Elaine N. Aron. Mais ils sont peut-être faits davantage pour des postes où ils n’ont pas à trancher. Quand une personne hypersensible fait partie d’une équipe médicale, elle sait analyser les avantages et les inconvénients d’une intervention chirurgicale, mais quelqu’un d’autre devra prendre la décision d’opérer ou non.

10. Ils sont souvent plus anxieux ou dépressifs (mais uniquement s’ils ont vécu beaucoup de choses difficiles). "Si vous avez eu une vie assez dure, surtout quand vous étiez petit, et que vous ne vous sentez pas à l’aise avec les gens, ni en sécurité chez vous ou à l’école, votre système nerveux est en position ‘inquiet’", indique Elaine N. Aron. Pourtant, tous les hypersensibles ne sont pas forcément angoissés. Avoir des gens sur lesquels on peut compter aide à prévenir ce genre de problèmes. Les parents de personnes hypersensibles doivent notamment comprendre "qu’il faut juste savoir prendre leurs enfants comme ils sont, sans les surprotéger ni les abandonner à eux-mêmes. Trouver le bon équilibre quand ils sont petits leur donnera confiance en eux et leur permettra de s’épanouir", ajoute-t-elle.

11. Les bruits agaçants les stressent généralement beaucoup plus. Difficile, bien sûr, de trouver des gens qui aiment les bruits stressants, mais les hypersensibles sont dans l’ensemble beaucoup plus, euh… sensibles à la cohue et au bruit. Selon Elaine N. Aron, c’est parce qu’ils se laissent déborder plus facilement par leurs sens.

12. Ils ont horreur de la violence au cinéma. cover eyes at movies Les hypersensibles, qui sont bien plus empathiques que la moyenne et réagissent plus facilement aux stimuli, n’aimeront généralement pas les films violents ou d’horreur, explique la chercheuse.

13. Ils pleurent plus fréquemment. C’est pourquoi ils doivent éviter les situations où ils risquent d’être gênés ou jugés de manière négative s’ils se mettent à pleurer, indique Ted Zeff. Si leur famille et leurs amis savent qu’ils ont la larme facile et qu’ils prennent soin de leur montrent que ça ne les dérange pas, "pleurer comme une madeleine" ne provoquera pas de sentiment de honte.

14. Ils sont plus attentionnés que la moyenne. Les hypersensibles sont très consciencieux, ajoute Elaine N. Aron. Ils ont donc tendance à faire davantage cas des autres et à se montrer plus polis (ils remarquent aussi plus souvent quand les autres ne font pas d’efforts): ils savent par exemple où se trouve leur chariot quand ils font des courses. Non par peur qu’on le leur vole, mais parce qu’ils ont fait attention à ne pas gêner le passage.

15. Ils sont plus sensibles aux critiques. Parce qu’ils réagissent de façon plus intense, les hypersensibles utilisent parfois certaines techniques pour éviter les remarques. Ils s’efforcent notamment de tout faire pour plaire (afin que les autres ne trouvent rien à redire à leur comportement) ou se critiquent eux-mêmes de manière préventive, selon Elaine N. Aron. Ted Zeff explique de son côté: "Un hypersensible réagira de façon exacerbée à une critique qui ne vous aurait fait ni chaud ni froid."

16. Oui aux bureaux fermés, non aux open spaces. cubicles Les hypersensibles préfèrent généralement travailler au calme. Ted Zeff indique que beaucoup choisissent de travailler de chez eux ou de créer leur entreprise afin de mieux contrôler les aléas de leur environnement professionnel. À l’inverse, ceux qui n’ont pas la possibilité de s’organiser comme ils le souhaitent optent souvent pour des bureaux fermés, où ils ont plus d’intimité et souffrent moins du bruit ambiant que dans un open space.

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2014-12-28T11:23:41+01:00

Sexualité et énergie de l’aura, Les caractéristiques des anges terrestres, Comment arrêter d’absorber les émotions des autres

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE

Sexualité et énergie de l’aura


Plus vous interagissez intimement avec quelqu’un, plus le lien s’intensifie et plus son aura devient étroitement liée à la vôtre. Imaginez la confusion de l’aura d’une personne qui couche avec plusieurs partenaires, réalisant être autour d’une multitude d’énergies?Faites attention avec qui vous partagez votre énergie intime. À ce stade, l’intimité entrelace votre énergie aurique avec l’énergie aurique de l’autre personne. Ces connexions sont puissantes, et aussi insignifiantes qu’elles puissent vous paraître, elles laissent des débris spirituels, en particulier chez les personnes qui ne pratiquent aucun type de nettoyage physique, émotionnel ou autre.

Sexualité et énergie de l’aura

Il est difficile de réaliser et de comprendre que cette interaction énergétique peut repousser l’énergie positive ou attirer l’énergie négative dans votre vie.

« Je dis toujours, ne couchez pas avec quelqu’un que vous ne voudriez pas être » – Lisa Patterson Chase

Bien que nous soyons des êtres physiques, nous sommes tout d’abord des « êtres énergétiques ». Lorsque vous avez une relation intime avec quelqu’un, vous fusionnez avec son énergie.

Que ce soit du sexe astral, du tantrisme, du sexe oral ou un rapport sexuel – à tous les niveaux, vous êtes intime avec cette personne (ou ces personnes), vous absorbez une partie de leur énergie et ils absorbent une partie de la vôtre.

Si vous avez des relations sexuelles avec une personne aimante, optimiste et qui vous remonte le moral – cette merveilleuse énergie sera absorbée et vous exaltera. Si vous avez des relations sexuelles avec une personne qui est de nature négative, pessimiste, instable et dépressive – cette énergie vous écrasera et vous désintéressera de la vie quotidienne. (entre autres)

Gardez à l’esprit que si une personne couche avec plusieurs personnes, elle/il absorbe toute leur énergie. Un homme ou une femme mariée absorbe toute l’énergie de son conjoint, celle-ci se mélange avec son énergie. Et vice-versa.

Alors la prochaine fois que vous sauterez dans le même lit avec quelqu’un ou que vous pratiquerez une forme de sexe astral – gardez à l’esprit que s’il/elle ne nettoie pas son énergie régulièrement, vous serez intime avec la personne avec qui il/elle a été intime auparavant.

Et d’ailleurs, ceci n’est pas une nouvelle découverte. Les chrétiens appellent cette connexion « les liens de l’âme». Cela fait l’objet de grandes discussions dans les études du sexe tantrique.

Étant donné que nous accumulons des énergies indésirables dans la vie quotidienne, notre santé et notre bien-être nécessitent un régulier nettoyage d’aura. Comme des moutons de poussière psychiques, nous allons à la collecte de débris pour alimenter notre aura, jusqu’à ce que nous trouvions quelque chose pour la nettoyer …

C’est semblable à l’hygiène personnelle. Si vous ne vous lavez pas, votre corps va devenir de plus en plus sale. Et peu à peu, l’odeur va devenir insupportable. Au final, votre corps deviendra même un terrain fertile pour la maladie et les bactéries.


Dans la culture moderne, nous nous attendons à ce que les gens prennent soin de leur hygiène personnelle en se lavant régulièrement, si ce n’est pas quotidiennement. Mais nous n’avons pas encore spirituellement évolué!De la même manière, si vous ne nettoyez pas votre aura, votre système d’énergie spirituelle deviendra aussi «plus sale». Et ensuite, vous deviendrez désagréable pour les gens qui vous entourent (bien qu’ils ne puissent consciencieusement comprendre pourquoi).Votre système énergétique commencera alors par attirer des vibrations inférieures qui sont malsaines pour vous et pour les autres.

Le nettoyage de votre Aura

Se laver les mains, nettoyer une partie de son corps ou se laver le visage, vous rend propre… et de même que pour les différentes approches de nettoyage de l’Aura, qui vous accompagnent dans la compensation de différents aspects de votre système énergétique.

Certaines approches de nettoyage de l’aura sont comme l’hygiène personnelle, comme le fait de changer vos vêtements ou appliquer votre déodorant. Ils sont utiles, mais ils ne peuvent pas remplacer la douche!

D’autres méthodes de nettoyage de l’aura sont beaucoup plus profondes et équivalentes à un bon gommage en profondeur, ou un traitement de spa relaxant et purificateur.

Options de nettoyage:

* Bain aux sels d’Epsom

L’eau aide à nettoyer la saleté, à la fois physiquement et énergétiquement. Mettez du sel d’Epsom dans votre bain pour stimuler le flux de votre propre énergie, cela éloigne les débris psychiques mineurs de votre aura.

La natation

S’immerger dans de l’eau aide à nettoyer votre aura. Comme l’eau de mer contient du sel et des minéraux, elle est particulièrement utile pour dégager les débris psychiques mineurs de l’aura.

La lumière du soleil

Une douce exposition au soleil stimule le flux de votre énergie. Des vibrations inférieures ne peuvent exister à l’exposition d’une source lumineuse de forte densité.

Sexualité et énergie de l’aura Les quatre approches puissantes du nettoyage de l’Aura :

1. La méditation de l’Aura

La méditation de base vous permet de vous détendre et de vous libérer. La méditation de l’Aura travaille directement avec la libération des énergies non désirées grâce à la terre, à la compensation de votre aura, aux canaux d’énergie et aux chakras. L’un des moyens les plus puissants pour nettoyer et entretenir votre Aura est par la méditation de l’Aura, basée en termes de méditation énergétique.

2. La guérison de l’Aura

Dans la guérison d’une aura, le guérisseur vous aide à nettoyer les énergies indésirables de votre système. Il vous aide à dénouer les débris psychiques et à faire circuler votre énergie de façon fluide. La recherche Reiki est recommandée si vous souhaitez en savoir plus sur la guérison de l’Aura de guérison. (Si vous souhaitez en faire l’expérience, regardez comment un guérisseur Reiki procède dans votre région).

3. Les lectures de l’Aura

Souvent nous confondons l’énergie des autres avec notre propre énergie. Lorsque nous prenons une énergie étrangère comme étant la nôtre, nous ne voulons pas la libérer. Nous nous accrochons à elle en pensant qu’elle nous appartient! Dans une lecture clairvoyante de l’aura, celle-ci peut vous aider à identifier votre propre énergie et à discerner l’énergie étrangère. Lorsque vous reconnaissez qu’une énergie n’est pas la vôtre, c’est beaucoup plus facile de s’en libérer.

4. Ressentir ses émotions

Lorsque votre énergie émotionnelle est bloquée, elle crée de la congestion et de la création d’archives tout au long de votre système d’énergie spirituelle. Cela facilite l’accrochage (et le blocage) d’énergies non désirées.
Se permettre de ressentir des émotions cachées, crée une libération d’énergie. Ce mouvement et flux vous accompagne dans le nettoyage des débris psychiques.

D’autres options pour le nettoyage de l’Aura

Le vent

Se tenir debout avec une posture ouverte vers un vent fort vous aide à libérer les énergies indésirables. Comme les brises de la mer contiennent de l’humidité, du sel et des minéraux, ces vents en provenance de l’océan sont particulièrement bénéfiques pour le nettoyage de l’Aura.

Le jardinage ou être présent dans la nature

Grâce au jardinage et au fait d’être dans la nature, vous entrez en contact direct avec la terre. Cela vous aide à rester ancré et à libérer les énergies indésirables de votre système.

La créativité

Créer quelque chose qui vous rend enthousiaste donne lieu à une «créativité élevée». Ces poussées d’énergie créatives stimulent le flux de votre énergie et vous aident à libérer les accrochages et les énergies non désirées.

Source : Aura Cleansing and more

Sexualité et énergie de l’aura, Les caractéristiques des anges terrestres, Comment arrêter d’absorber les émotions des autres
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Les caractéristiques des anges terrestres

PORTÉ À VOTRE CONSCIENCE PAR ARCTURIUS,
LE 11 AOÛT 2014

Les anges terrestres sont des êtres incarnés qui réunissent des anges, des élémentaux, magiciens et autres artisans de lumières, les fameux enfants indigo et de cristal qu’on entend souvent parler sont aussi issu des anges terrestres.

Peut être que vous êtes un ange terrestre ou alors vous en connaissez dans votre entourage car se sont des personnes comme vous et moi avec des défauts et des qualités qui mènent une vie normale, qui subissent des épreuves, qui doutent et passent par des remises en question.

Vous étiez peut être dans vos vies intérieures un ange, un farfadet, un être venant des étoiles mais vous avez tout oublié et croyez avoir toujours été humain.

Ils ont quand même une particularité, Ils ont un niveau spirituel assez élevé qui peut être proche de l’essence lumineuse des anges, voilà pourquoi on les nomme ainsi « Les anges terrestres ».

Ils sont attirés très souvent depuis l’enfance par la spiritualité, aiment beaucoup les anges, ils ont souvent une passion et un talent dans le domaine de la guérison, l’enseignement ou l’entraide.
D’autres ont des talents artistiques et ils ont tous le besoin de s’exprimer par leurs arts.

Ce sont souvent des personnes altruistes mais cela ne veut pas dire qu’elles sont plus charitables ou préférables.


Elles agissent selon leur cœur car elles ne peuvent faire autrement et ce qui les entraînent souvent a contre courant de la société et se sentent souvent étrangères de leurs propres familles, elles en souffrent la plupart du temps car elles se sentent incomprises.

Ils n’ont pas le choix, ils sont comme guidées par une énergie qui les anime et qui les obligent a y répondrent car ça fait parti du plan de vie qu’elles avaient choisi au départ dans l’astral pour leur propre évolution.

Petite liste qui caractérise un ange terrestre :

  • Les anges incarnés ont le regard doux, pur et innocent
  • De leurs yeux émane l’amour inconditionnel, un peu comme les yeux d’un Phaon
  • Ils ont souvent un passé douloureux
  • Sont sensible aux produits chimiques présents dans la nourriture ou ménager etc…
  • Mal a l’aise parmi les foules car ils ressentent les émotions et les sensations physiques
  • Détestent toute forme de violence
  • Ils ont un visage doux en forme de coeur
  • Ils s’excusent et disent pardon fréquemment

Ils ont l’air d’un ange au tant que les hommes ou les femmes

  • Ils ont tendance à trop manger et prendre du poids
  • Ce sont des aidants professionnels, tel que professeur, agent de bord, infirmier ou thérapeute
  • Ils ont les cheveux clairs ou éclaircis par des mèches. Peu importe leur race, ils font confiance aux gens
  • Parfois ils écoutent un ami parler pendant des heures et au moment où ils commencent a se confier a leur tour, l’ami met soudainement fin a la conversation
  • Ils ont du mal à dire non et se sentent coupable quand quelqu’un d’autre les aide
  • Ils adorent les anges et les collectionnent : Statuettes – livres – bijoux – etc…
  • Ils ont des anges gardiens supplémentaires
  • Ils irradient et sont entourés d’une immense Aura
  • Ils tombent amoureux du potentiel de quelqu’un et tentent de guider cette personne vers la réalisation de soi
  • Leurs lèvres ont la forme de l’arc de Cupidon et leurs grands yeux de biche dégagent amour et innocence
  • Ils entretiennent des liens de Codépendance avec des toxicomanes ou des alcooliques
  • Ils poursuivent leur relation beaucoup plus longtemps que ne le feraient la plupart des gens

« Doreen Virtue est une clairvoyante qui a travaillée sur la recherche des anges terrestres, si vous vous intéressez à ce sujet, lisez ses livres car ils nous apprennent pas mal de petits détails qui vont de l’apparence physique aux traits de personnalité. »

Les caractéristiques des anges terrestres

Certaines caractéristiques se retrouvent chez tous les anges terrestre

En voici un apercu :

– Se sentir différent, séparé des autres ; leur être étranger. A peu près tous les anges terrestres que j’ai rencontres ou interroges m’ont dit se sentir.Tous, sauf les sages, se sentent ainsi durant leur vie <différents>.
Nombreux sont les anges terrestres qui ont été taquinés ou insultés parce que leur apparence, leur intérêts ou leur comportement étaient différent de ceux des autres.

– Une immense sensibilité aux autres, aux produits chimiques et à la violence sous toutes ses formes. Les anges terrestres sont mal a l’aise parmi les foules. Ils se sentent bombardés par les émotions et les sensations physiques qui émanent de ceux qui les entourent. La plupart ont appris à éviter les pires contaminants chimiques présents dans la nourriture, les produits d’entretien ménager et les articles de toilette. Le dégout ou des réactions allergiques les en tiennent éloignés. Toute forme de violence leur répugne, y compris les disputes, les bulletins d’information négatifs véhicules par les médias et les films violents. On les souvent d’être. Et pourtant leur grande sensibilité est un cadeau sacréqui leur permet de savoir intuitivement ou prodiqguer leurs bienfaits. Même en déployant tous les efforts du monde? jamais ils ne reussiraient a désactiver leur sensibilité.
–La certitude d’être chargé d’une mission importante.Même s’ils ne connaissent pas exactement ce en quoi leur mission consiste, les anges terrestres savent que cela concerne l’enseignement et la guérison.

–passé douloureux sur le plan affectif. Les anges terrestres sont souvent élevés par des parents coupés de leurs émotions ou qui les maltraitent. Adultes, il se peut qu’ils attirent à eux des amis et des conjoints qui finissent par les maltraiter.

source: D. Virtue

http://www.letoiledetita.org

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Comment arrêter d’absorber les émotions des autres

POSTED ON 10 JUILLET 2014 BY SANDRA VERINGA

Les émotions comme la peur, la colère, la frustration et l’immobilité sont des énergies. Et vous pouvez potentiellement « attraper » les énergies des autres sans vous en rendre compte. Si vous avez tendance à être une éponge émotionnelle, il est essentiel de savoir comment éviter de prendre les émotions négatives d’un individu, et même comment se détourner des négativités qui flottent au-dessus de la foule.

Autre problème, l’anxiété chronique, la dépression ou le stress peuvent vous transformer en éponge émotionnelle en affaiblissant/diminuant vos défenses. Soudain, vous devenez hyper-sensible aux autres, surtout en ayant une douleur semblable. C’est ainsi que l’empathie fonctionne, on s’attaque aux problèmes brûlants qui sont encore en nous.

D’un point de vue énergétique, les énergies négatives peuvent provenir de plusieurs sources :

ce que vous ressentez peut provenir de votre intérieur, de quelqu’un d’autre, ou il peut s’agir d’une combinaison des deux.
Voici comment faire la différence et renforcer stratégiquement vos émotions positives afin que vous ne supportiez pas sur vos épaules la négativité qui ne vous appartient pas.

Arrêtez d’absorber les émotions des autres

1. Identifiez si vous êtes susceptible. La personne qui a le plus de chance d’être submergée par les énergies négatives est une personne « empathique », quelqu’un qui agit comme une « éponge émotionnelle ».30 traits de caractère d’un empathe (comment savoir si vous êtes une personne empathique)

Les signes que vous pourriez être empathique incluent :

  • Les gens vous disent que vous êtes « hypersensible », « trop sensible », etc, et ils ne le disent pas comme un compliment !
  • Vous sentez la peur, l’anxiété, le stress des autres et vous prenez cela dans votre corps, et vous les résolvez comme si c’était votre propre douleur et vos symptômes. Ce ne sont pas forcément des gens que vous ne connaissez pas ou que vous n’aimez pas, vous pouvez aussi être affecté par les amis, la famille et les collègues.
  • Vous vous sentez rapidement épuisé, lessivé et malheureux en présence de la foule.
  • Le bruit, les odeurs, et parler de façon excessive peuvent mettre vos nerfs à vif et déclencher de l’anxiété.
  • Vous avez besoin d’être seul pour recharger vos batteries.
  • Vous êtes moins susceptibles d’intellectualiser ce que vous ressentez. Vos sentiments sont facilement blessés.
  • Vous êtes de nature à donner, vous êtes généreux, enclin à la spiritualité, et à l’écoute.
  • Vous avez tendance à vous assurer que vous avez un plan d’évacuation, pour que vous puissiez partir rapidement.
  • L’intimité des relations étroites peut donner l’impression de suffoquer ou de se perdre soi-même.

2. Cherchez la source. Tout d’abord, demandez-vous si le sentiment est le vôtre ou celui de quelqu’un d’autre. Ça pourrait être les deux à la fois. Si l’émotion comme la peur ou la colère est le vôtre, faites doucement face à ce qui en est la cause par vous-même ou avec l’aide de professionnels. Sinon, essayer de repérer la source logique.

  • Par exemple, si vous venez de regarder une comédie, mais que vous êtes rentré chez vous du cinéma avec le cafard, vous avez peut-être aspiré la dépression des personnes assises à côté de vous ; à proximité, les champs d’énergie se chevauchent.
  • Ceci est également valable lorsque vous allez dans un centre commercial ou dans une salle de concert pleine. Si les lieux très fréquentés vous bouleversent ou vous submergent, cela peut très bien être parce que vous absorbez toute l’énergie négative autour de vous.

3. Eloignez-vous de la source présumée, si possible. Eloignez-vous d’au moins sept mètres , voyez si vous sentez un soulagement. N’ayez pas peur d’éviter les inconnus. Dans un lieu public, n’hésitez pas à changer de place si vous sentez un sentiment de dépression qui s’impose à vous.

4. Recentrez-vous sur vous-même en vous concentrant sur votre respiration. En faisant cela vous vous connectez à votre essence. Pendant quelques minutes, continuez d’expirer la négativité, et d’inhaler le calme. Cela aide à rectifier et purifier la peur ou d’autres émotions difficiles.


Placez votre main sur votre plexus solaire et envoyez des ondes douces d’amour à cet endroit précis, pour évacuer le stress.

5. Débarrassez-vous du mal. Les émotions négatives telles que la peur logent souvent dans votre centre émotionnel au plexus solaire (plexus cœliaque).

  • Pour la dépression de longue date ou l’anxiété, utilisez cette méthode tous les jours pour renforcer ce centre. C’est réconfortant et il s’ensuit un sentiment de sécurité et d’optimisme car ça devient un rituel.


6. Protégez-vous. Une forme pratique de protection que de nombreuses personnes utilisent, que les guérisseurs utilisent également avec les patients difficiles, consiste à visualiser une enveloppe de lumière blanche (ou n’importe quelle couleur que vous sentez qui vous donne de la puissance) autour de votre corps tout entier. Pensez-y comme un bouclier qui bloque la négativité ou l’inconfort physique mais qui filtre ce qui est positif.

7. Gérez la surcharge émotionnelle. Vous n’avez pas besoin d’être redevable de votre capacité à absorber les émotions des autres ; transformez la malédiction en cadeau en mettant au point des stratégies qui peuvent vous libérer.

  • Apprenez à reconnaitre les gens qui vous tirent vers le bas. Les personnes qui sont particulièrement difficiles pour les empathes émotionnels comprennent les critiqueurs, les victimes, les narcissiques et les contrôleurs. Judith Orloff qualifie ces gens de « vampires émotionnels». Quand vous saurez comment repérer ces comportements, vous pourrez vous protéger, y compris vous éloigner de leur présence, et vous dire « je respecte la personne que vous êtes à l’intérieur même si je n’aime pas ce que vous faites. »
  • Mangez un repas riche en protéines avant d’entrer dans des situations stressantes comme faire partie de la foule. Lorsque vous êtes dans la foule, cherchez des lieux de refuge, par exemple asseyez-vous sur les bords ou tenez-vous à l’écart.
  • Assurez-vous que vous ne devez pas compter sur les autres pour vous sortir des situations difficiles. Amenez votre voiture ou sachez comment rentrer facilement à la maison en cas de besoin. Ayez suffisamment de fonds pour pouvoir prendre d’autres dispositions si vous commencez à vous sentir dépassé.
  • Fixez des délais. Savoir jusqu’où vous pouvez tenir et respecter cette limite est essentiel pour assurer votre bien-être mental. Fixez également des petites limites mais significatives avec ceux qui vous accablent, ne restez pas là à les écouter parler pendant deux heures quand vous en avez marre au bout de seulement une demi-heure.
  • Ayez votre propre espace privé dans une maison partagée avec d’autres personnes. Demandez aux autres de respecter vos temps d’arrêt au cours desquels vous pouvez vous ressourcer. Ceci est particulièrement important pour vous empêcher de trop prendre les sentiments de votre partenaire. Un bureau, un sous-sol, un atelier de couture, un coin lecture, etc, tous offrent votre propre espace.
  • Pratiquez la méditation et la pleine conscience.

8. Cherchez des personnes et des situations positives. Appelez un ami qui voit le bien chez les autres. Passez du temps avec un collègue qui voit le bon côté des choses. Ecoutez les personnes remplies d’espoir. Ecoutez la foi qu’ils ont en eux et en les autres. L’espoir est contagieux et il égayera votre humeur.

  • Cultivez les émotions positives qui stimulent votre force intérieure. Si vous êtes entouré par la paix et l’amour, vous vous épanouirez aussi fortement que les émotions négatives vous ramolliront. Le respect de vos propres besoins grâce à un amour sain de soi permettra d’augmenter votre capacité à respecter les autres.
  • Apprenez à utiliser la compassion comme un moyen de vous défendre contre les émotions bouleversantes. La compassion vous permet d’être empathique sur le sort des autres personnes, mais exige également que vous soyez compatissant envers vous-même. Cela signifie que vous n’avez pas besoin de vous sentir coupable d’être en quête de répit à cause du fait que vous soyez accablé. Faites en sorte de vous engager avec les autres sur le long terme, et évitez l’inverse. Cela signifie également que vous tel que vous êtes en restant à l’écart du monde des gens négatifs.

9. Créez et maintenez un havre pour le désengagement. Laissez de nombreux sentiers ouverts qui mènent à la communion avec la résonance de la nature. Retourner à votre place légitime en tant que créature de la nature vous recharge énergétiquement et spirituellement.

  • Ayez une photo d’une cascade ou d’une forêt luxuriante avec vous et regarder quand vous êtes accablé.
  • Marchez au calme le long d’un chemin forestier ou absorbez la fraîcheur d’un ruisseau babillant doucement sous un saule pleureur.
  • Maintenez votre espace personnel de tranquillité paisible pour votre pouvoir personnel et votre énergie.
  • Pratiquez le Yoga et les techniques de respiration. Ils s’inspirent du centrage émotionnel et fournissent un refuge en temps de tempête.

Concernant l’auteur:

Judith Orloff est l’auteur de nombreux livre d’entraide (en anglais), y compris The Ecstasy of Surrender: 12 Surprising Ways Letting Go Can Empower Your Life, Emotional Freedom: Liberate Yourself from Negative Emotions and Transform Your Life, and Positive Energy: 10 Extraordinary Prescriptions for Transforming Fatigue, Stress, and Fear into Vibrance, Strength, and Love.

Sexualité et énergie de l’aura, Les caractéristiques des anges terrestres, Comment arrêter d’absorber les émotions des autres
Sexualité et énergie de l’aura, Les caractéristiques des anges terrestres, Comment arrêter d’absorber les émotions des autres

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2014-11-01T13:56:41+01:00

Etre au top psychologiquement et esthétiquement lors de votre entretien d'embauche et les Règles pour améliorer son efficacité professionnelle !

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE

our vous aider, nous avons répertorié les questions les plus fréquentes et des éléments de réponse.

ENTRETIEN D'EMBAUCHE : LES QUESTIONS RELATIVES À VOTRE PARCOURS


En guise d'introduction, le recruteur vous interroge sur votre parcours. Il s'agit de confirmer les informations indiquées sur votre CV : votre expérience professionnelle, vos formations. Votre réponse doit être succincte.

Insistez sur les éléments les plus pertinents, ceux qui vous permettront d'exceller au poste pour lequel on recrute. Trouvez donc des points communs entre les missions qui vous étaient confiées lors de vos expériences passées et celles décrites dans le poste pour lequel vous passez un entretien d'embauche.

Si une expérience n'est pas indiquée sur votre CV, ne la mentionnez pas. Structurez vos propos, en suivant une ordre chronologique par exemple. Ne parlez pas trop vite pour permettre à votre recruteur de suivre ou de prendre des notes.

Exemple de questions :

  • Parlez-moi de vous ?

Et oui ? il ne s'agit pas de votre biographie mais de votre parcours.

  • Parlez-moi de votre parcours.
  • Parlez-moi de votre ancien employeur.
  • Parlez-moi de votre dernier poste


ENTRETIEN D'EMBAUCHE : LES QUESTIONS LIÉES À VOTRE PERSONNALITÉ ET VOS COMPÉTENCES


Ces questions permettent au recruteur de mieux cerner votre personnalité et voir si vous correspondez vraiment au profil recherché : dynamisme, adaptabilité, résistance au stress, amabilité, etc.
Il s'agit pour vous de démontrer que vous avez bien les qualités requises. Évoquez donc les points qui vous aideront à remplir vos missions avec succès.

Parmi les questions les plus fréquemment posées, on compte :

  • Quelles sont vos principales qualités ?
  • Quels sont vos points forts ?
  • Quels sont vos défauts ?


Inutile de leur dire que vous êtes rancunier, surtout si vous devez travailler en équipe. Évoquez des défauts sur lesquels vous avez travaillés. Donnez toujours un exemple.
Dites que vous êtes mieux organisé car vous utilisez des post-it, par exemple. Vous savez à présent gérer les priorités car vous demandez à vos supérieurs hiérarchiques les délais, etc.

Répondez aux questions, en donnant toujours un exemple concret, une situation qui a eu lieu dans le cadre de votre dernier poste.

D'autres exemples de questions :

  • Comment gérez-vous le stress ?
  • Qu'est ce qui fait de vous le candidat idéal (ici, vous pouvez évoquer votre personnalité mais aussi votre parcours si vous avez de l'expérience dans le domaine)
  • Si je demandais à vos amis/votre ancien employeur de me parler de vous, que diraient-ils ?


Quant aux compétences :

  • Que pouvez-vous apporter à ce poste ?

Et selon le poste :

  • Maîtrisez-vous l'outil informatique ?

Expliquez quels outils vous maitrisez et pourquoi (formations, usage quotidien lors de votre dernier poste, etc.)

  • Êtes-vous bilingue ?

Ici, vous pouvez répondre en langue étrangère (la langue demandée dans l'annonce)


ENTRETIEN D'EMBAUCHE : LES QUESTIONS LIÉES À L'ENTREPRISE


Dans cette section, vous ne pourrez pas inventer les réponses. Une seule règle : renseignez-vous avant de vous présenter à l'entretien. Histoire de l'entreprise, marques, produits, concurrents, nom du PDG, pays dans lesquels le groupe est implanté, et bien sûr relisez-bien l'offre d'emploi car on vous demandera certainement ce que vous avez compris du poste.

Le type de questions posées :

  • Que savez-vous de notre entreprises ?
  • Qu'avez-vous compris du poste ?
  • Pourquoi avoir postulé ?
  • Pourquoi le poste vous attire-t-il ?
  • Etc.


Parlez de la culture d'entreprise, des produits, de l'environnement de travail, des éléments qui vous plaisent dans la description du poste, ou encore du fait que vous avez déjà de l'expérience dans le domaine et que cela vous passionne. Soyez positif, motivé, pertinent et clair.

ENTRETIEN D'EMBAUCHE : LES QUESTIONS REGARDANT L'AVENIR


Le poste est en CDI ? L'entreprise recherche donc une personne qui souhaite rester.
Étayez vos motivations et expliquez pourquoi vous recherchez un CDI : volonté de grandir au sein d'un groupe, d'évoluer, etc.

Dan vos réponses, restez positif et ne critiquez pas votre ancien employeur. Expliquez ce que vous recherchez (évolution, responsabilités, culture d'entreprise, etc.)


BONUS : LES QUESTIONS SUPPLÉMENTAIRES

Essayer de connaître la position de l'entreprise, la fourchette proposée par exemple, avant de vous avancer. Ne montrez pas que seul l'argent vous motive !

  • Avez-vous des questions ?

En manque d'inspiration ? Posez des questions sur la composition des équipes, sur les outils utilisés, sur le processus de recrutement : quelle est la prochaine étape ?

Avant votre entretien, préparez vos réponses à toutes ces questions, en les illustrant avec des exemples.
Attention, le jour de l'entretien, ne donnez pas l'impression de réciter votre texte !

Pôle Emploi a préparé un document très utile avec de nombreux exemples. Vous pouvez le télécharger gratuitement ici :Préparer un entretien d'embauche - Pôle Emploi

LES 4 RÈGLES POUR RÉUSSIR SON ENTRETIEN D'EMBAUCHE !

On ne va pas passer un entretien d’embauche comme l’on va chez son médecin. Cela demande un minimum de préparation. Voici nos conseils pour tirer profit au maximum de cette entrevue et (peut-être) décrocher le job tant convoité.

QUELLES SONT LES RÈGLES POUR RÉUSSIR SON ENTRETIEN D'EMBAUCHE ?

RÈGLE N°1

On ne le répètera jamais assez, même si vous êtes d’un naturel confiant à toute épreuve, un entretien d’embauche se doit d’être préparé. Il serait dommage de buter sur une question à laquelle vous auriez pu apporter des informations intéressantes si vous aviez préparé le terrain.

RÈGLE N°2

Préparer le terrain, c’est justement faire la liste des questions que le recruteur pourrait vous poser. Et c’est d’autant plus facile qu’il y a des classiques qu’il ne faut pas louper. Voici quelques exemples de questions :

  • Parlez-moi de vous ? Il ne faut surtout monopoliser la parole pendant 30 minutes même si le CV a de la substance. Il faut être clair, concis et résumer son parcours académique et professionnel en 2 ou 3 minutes.
  • Quels sont vos principaux défauts ? Quels sont vos principales qualités ? Il ne s’agit d’aller faire l’inventaire de tous les + ou les – de votre profil mais d’en sélectionner un ou deux, les plus pertinents par rapport au poste visé.
  • Pourquoi avoir quitté votre dernier emploi ? Le but n’est pas de critiquer son ancien employeur. Vous pouvez par contre évoquer des projets professionnels qui ne pouvaient aboutir. Les recruteurs n’apprécient guère les profils problématiques.

RÈGLE N°3

Se connaître sur le bout des doigts pour répondre de manière fluide aux questions, c’est bien mais cela ne suffit pas. Partir à un entretien sans avoir un minimum d’informations sur l’entreprise, c’est un manquement qui peut vous coûter le poste. Imaginez un instant un candidat qui répondrait : je ne sais pas ce quelle est votre activité ou pir, je n’aime pas du tout le secteur dans lequel vous travaillez ». Des perles que les recruteurs ont certainement rencontrées. Prenez quelques minutes pour aller regarder le site internet de la société ou rendez-vous à la chambre de commerce et d’industrie.

RÈGLE N°4

Outre le fond, c’est aussi la forme qu’il faut travailler, en l’occurrence ici, son look et son attitude. Et tout le monde s’accordera à dire que "l' habit fait le moine". S’adapter au job et au style de l’entreprise. En règle générale, faire clean et classique. Les femmes ne doivent être trop maquillées à défaut de paraitre soigné". Et bien entendu, gardez la « positive attitude » tout au long de l’entretien d’embauche.

Le look qu'il vous faut pour un entretien d'embauche

Vous rêvez d’arriver le matin pleine d’assurance,

Parce que l’on a toutes, cachée quelque part dans notre open-space (suivez mon regard), une collègue qui malgré ses 3 enfants et sa vie de Wonder Woman arbore un look zéro défaut en toute circonstance, il était grand temps de vous donner enfin un coup de pouce pour lui arriver à la cheville… si ce n’est au mollet !

Alors si vous n’avez pas la chance de vous affranchir de codes vestimentaires imposés, dites-vous qu’avoir du style au travail ne requiert ni une connaissance pointue de la mode, ni le budget de Victoria Beckham.

Quelques astuces simples, des pièces intelligemment choisies, et des associations de couleurs et de motifs bien senties, vous donneront en un tour de main l’assurance que vous méritez.

Pas la peine de vous lancer dans des expériences stylistiques farfelues, car rien de vaut l’achat de valeurs sûres.

En tête de liste le pantalon cigarette, légèrement resserré à la cheville et de préférence 7/8 ème (il doit vous arriver au niveau de la malléole), et la veste au tomber impeccable sur laquelle vous ne pourrez faire l’impasse.

Vous pourrez ensuite miser sur un stock de jolies chemises, tops fluides ou tee-shirts, à condition de les choisir dans des matières de qualité, et sur des pièces intemporelles comme le trench ceinturé ou le petit manteau 3/4.

Attention ! Rien ne vous oblige à y laisser votre PEL. On trouve de belles pièces aux coupes et tombés très correctes dans de grandes enseignes comme Zara, Mango ou Massimo Dutti.

Si vous êtes de nature plutôt longiligne, vous pourrez presque tout vous permettre, et même oser le tailleur pantalon associé à des chaussures plates.

Si vous êtes plus ronde ou pulpeuse, évitez les pantalons à pinces qui donnent du volume là où vous n’en avez pas besoin, et allongez la silhouette avec de jolis escarpins. Choisissez des chemisiers fluides qui mettront subtilement votre décolleté en valeur.

Si vous êtes petite, bannissez les pantalons larges et les vestes trop longues.

Assurez le coup avec des mélanges simples. Pour un tenue de bureau, rien de vaut les classiques noir, beige, marine et blanc, que vous pourrez mixer avec des couleurs pastels comme le rose poudré, le jaune pâle ou le bleu ciel.

Si vous vous sentez d’humeur audacieuse, osez les couleurs vives, mais par touches.

On le sait, l’accessoire est un must pour finaliser, booster ou twister une silhouette. Alors faites-vous plaisir !ceintures fines, escarpins, bijoux, sans oublier sacs à main… vous pourrez les choisir classiques, colorés ou imprimés pour un peu plus de fantaisie.


Bonne chance !

Vous êtes en recherche d'emploi et vous souhaitez avoir des conseils pour mettre toutes les chances de votre côté, je vous propose des ateliers de coaching afin de définir votre ligne de conduite :

Ces ateliers comprendront : du conseil en image, ainsi que "la définition de vos objectifs".

Pour cela, vous pouvez me contacter lesateliersdubienetre@hotmail.fr

51 Règles pour améliorer son efficacité professionnelle

La gestion du temps est le problème que chacun pense avoir.

En réalité comme le dit Tony Schwartz dans son livre intitulé « The Power of Full Engagement », ce n’est pas le temps que vous devez manager.

Le temps n’est pas quelque chose que vous pouvez contrôler.

En revanche vous pouvez apprendre, comme le recommande Tony, à vous manager vous même.

Vos habitudes, vos comportements, votre état d’esprit à la tâche sont des choses que vous pouvez prendre sous votre contrôle.

Dans cet article vous allez pouvoir découvrir les 51 règles de la productivité personnelle qui vont vous permettre de rationaliser votre travail et devenir plus productif.

Vous allez apprendre plusieurs stratégies très utiles pour vieux allouer votre temps, votre attention et votre énergie mais vous allez aussi accomplir beaucoup plus de choses.

Sans ces règles vous allez continuer à obtenir les résultats que vous avez toujours obtenu.

Vous allez continuer à terminer vos journées en ayant l’impression d’avoir été très occupé couplée à l’étrange sensation de rien avoir accomplit de significatif. Donc si vous êtes satisfait de votre résultats actuels et que vous vous sentez pleinement productif et efficace, ne lisez pas les lignes qui suivent.

Pour les autres, voici les 51 stratégies que vous pouvez utiliser pour améliorer votre productivité personnelle de façon drastique :

1. Définissez des Objectifs journaliers

– Sans un focus très clair sur ce que vous voulez accomplir le jour même cela devient facile de succomber aux distractions. Fixez vos objectifs un jour à l’avance, décidez ce que vous voulez faire puis FAITES LE !

2. Utilisez la loi de Parkinson à votre avantage

– La loi de Parkinson dit que la durée nécessaire pour accomplir une tâche tend à s’adapter au temps qui a été alloué pour accomplir cette tâche. Ainsi faites en sortes de mesurer le temps que peut prendre un tâche pour être accomplie au plus vite. Notez ce temps et allouez vous la moitié de ce temps pour accomplir une tâches similaire.

3. Posez des limites

– Sachez dire clairement et simplement NON aux demandes que vous considérez comme ne méritant pas que vous y accordiez de votre temps.

4. Levez-vous tôt

– Faites en sorte de vous levez tot le matin, comme par exemple à 5 heures du matin, et allez directement travailler sur votre tâche la plus importante. Vous pouvez accomplir beaucoup plus avant 8 heures du matin que la plupart des gens dans leur journée entière.

5. Faites preuve de courage

– Si vous avez une tâche importante à accomplir mais que vous ne vous en sentez pas le courage, prenez une grande inspiration pour réunir toute l’énergie que vous avez en vous et attelez vous-y jusqu’à ce qu’elle soit fini. Vous sortez ainsi de la procrastination et aurez un peu plus de facilité pour accomplir ce genre d’activité la prochaine fois.

6. Apprenez à taper plus vite

– Prenez le temps vous entrainer à taper plus vite au clavier. Si vous augmenter votre cadence de frappe à 60 ou 90 mots par minutes, vous accomplirez beaucoup de tâches.

7. Installez le silence

– Prenez un portable sans connexion réseau et partez directement travailler dans un endroit où vous ne serez soumis à aucune distraction comme dans une bibliothèque, un parc, un salon de thé ou votre propre jardin. Prenez soin de vous débarrasser de tout outils ou gadget de communication au préalable.

8. Appliquez le principe de Pareto.

C’est la règle des 80-20, qui stipule que 80% de la valeur d’une tâche représente 20% de l’effort. Concentrez votre énergie les 20% les plus critiques, et ne perdez pas de temps sur les 80% restants.

9. Prenez un rythme

– Choisissez délibérément de prendre un rythme plus rapide : parlez plus vite, tapez plus vite au clavier, lisez plus vite et rentrez plus vite chez vous !

10. Utilisez l’intelligence collective

– Faites en sorte d’avoir autour de vous un groupe d’individu capable et productifs pour pouvoir échanger régulièrement avec eux sur les bonnes pratiques de productivité.

11. Créez un espace de travail relaxant

– Réduisez votre stress en cultivant un espace relaxant, bien rangé et libre de tout encombrement.

12. Fixez l’ordre du jour.

– Établissez un agenda écrit à destination des participants à une réunion à l’avance. Cela améliore grandement le focus et l’efficacité des personnes présentes. Vous pouvez aussi l’utiliser pour les appels téléphoniques aussi.

13. Trouvez des sources d’inspiration

– Lisez des livres, blogs et autres sources d’information sur la productivité de façon régulière. En consommant régulièrement ce genre d’information vous allez vous trouver naturellement plus productif et vous débarrasser de certains pratiques quotidiennes qui ont tendance à sapper votre productivité.

14. A vos Armes, Tirez; Visez

– Évitez la procrastination en prenant des mesures immédiates après la fixation d’un objectif, même si l’action n’est pas parfaitement planifié. Vous pouvez toujours rectifier le tir en cours de route.

15. Ne Réfléchissez pas plus d’une minute avant d’agir

– Une fois que vous avez les informations dont vous avez besoin pour prendre une décision, démarrez une minuterie et donnez vous seulement 60 secondes pour prendre la décision finale. Vous pouvez passer cette minute entière à tergiverser et réfléchir à tout ce que vous voulez, mais faites en sorte qu’elle se termine par un choix clair. Une fois que votre décision est prise, prenez au moins action pour mettre les choses en mouvement.

16. Fixez un délai.

– Fixer une date ou/et une heure limite pour accomplir les tâches que vous vous êtes fixé, et utilisez cette information temporelle comme un point de repère pour rester sur la bonne voie.

17. Soyez en bonne condition physique

– Si vous ne faites pas d’activité sportive régulière, faites en sorte d’en trouver une OU mettez vous à marcher régulièrement par sessions d’au moins trente minutes. L’activité physique vous donne plus d’énergie et vous permet d’être plus productif dans votre travail.

18. Prenez des engagements

– Parlez aux autres de vos engagements, car ils vous aideront à vous tenir responsable de leur accomplissement. Vous aurez aussi sur les épaules une pression saine pour vous tenir dans l’action.

19. Devenez Ponctuel

– Assurez vous d’être toujours à l’heure dans le travail que vous comptez rendre ou dans vos rendez-vous.

20. Managez les frictions

– Bannissez tout ce qui est susceptible de faire diminuer votre productivité ou faites en sorte de planifier ces moments à l’avance et de préférence à la fin de votre journée. Par exemple si vous avez tendances à passer plus de temps que vous le voudriez sur Facebook, utilisez un outil comme Leechblock (un plugin sous Firefox) qui vous permettra de bannir certains site aux heures où vous voulez être productif. De la même façon pour vos collègues et associés qui ont tendance à vous distraire : Faites en sorte de les prévenir des heures où ils seront bienvenus et posez des limites très strictes si ils ne respectent vos injonctions.

21. Remplissez les blancs

– Quand vous êtes dans un moment de creux, utilisez ces périodes pour lire des articles et vous éduquer sur un sujet. Si vous êtes un homme, vous pouvez le faire en vous rasant (de préférence au rasoir électrique). Au bout d’un an vous aurez lu 365 articles.

22. Créez une attente positive de résultats

– Visualisez votre objectif comme étant déjà accompli. Mettez vous dans un état complet de présence et entrez pleinement dans l’expérience de visualisation et vous vous retrouverez bientôt dans cette situation en réalité.

23. Faites une sieste

– Si vous en avez la possibilité, trouvez vous un moment pour faire 20 minutes de sieste au moment de la journée où vous en avez le plus besoin. Ne dormez pas plus que cela, le but est de vous détendre et de vous remettre sur pied pas de rattraper votre sommeil en retard.

24. Sachez vous récompenser sur le chemin

– Donnez vous régulièrement des récompenses lorsque vous avez atteint une de vos mini-objectifs : accordez vous un massage, un film ou une journée au spa.

25. Désinscrivez-vous !

– Mettez fin à toute newsletter, lettre d’information, compte de réseautage social, flux RSS qui demande votre attention récurrente si vous ne vous servez pas de l’information qu’il vous emmène. Vous aurez plus d’énergie mentale et de disponibilité pour accomplir les choses importantes.

26. Structurez votre Gestion des Priorités.

– Séparez les tâches vraiment importantes des tâches seulement urgentes via le système de Covey. Allouez des blocs de temps prioritaires pour travailler sur les tâches critiques qui sont à la fois urgentes et importantes, puis celles qui sont importantes mais qui sont rarement urgentes, comme l’exercice physique, l’écriture d’un livre, ou la rencontre de l’âme sœur.

27. Créez un continuum.

– À la fin de votre journée de travail, identifiez la première tâche sur laquelle vous travaillerez le lendemain, et préparez ce dont vous avez besoin à l’avance. Le lendemain, commencez à travailler sur cette tâche immédiatement.

28. Discrétisez vos activités

– Répartissez des projets complexes ou nébuleux en tâches plus petites et bien définies. Focalisez vous sur le fait de compléter ces tâches unes à unes.

29. Améliorez votre organisation

– Faites en sorte d’avoir un bureau et un ordinateur bien organisé. Avoir du bazar sur votre bureau ou sur votre ordinateur est source de stress, de perte de temps et utilise beaucoup de votre énergie mentale pour vous rappeler où se trouvent ces choses. Vous pouvez aussi faire cela avec vos possessions personnelles pour rendre votre espace de vie plus agréable et améliorer la qualité de vos moments de détente.

30. Ayez une ligne de traitement unique

– Une fois que vous entreprenez quelque chose, restez sur cette tâche jusqu’à ce qu’elle soit terminée à 100%. N’intercalez pas d’autres tâches au milieu. Si vous rencontrez des distractions, faites une note pour y revenir plus tard.

31. Procrastinez de façon consciente

– Repoussez les tâches peu importantes et peu urgentes aussi longtemps que possible – vous vous rendrez compte que certaines n’ont même pas besoin d’être accomplie.

32. Nourrissez vous de bonnes choses

– Faites en sorte de ne pas manger de repas trop lourd à midi. Il est souvent difficile de rester productif quand une bonne partie de notre énergie physique est assignée à la digestion d’aliments lourds. Mangez une salade complète à midi ou autre chose mais en quantité raisonnable.

33. Passez en mode aléatoire

– Prenez un morceau complètement aléatoire d’un projet de grande envergure et faites en une partie. Payez une facture aléatoirement, faites un appel téléphonique, ouvrez un livre à une page aléatoire.

34. Libérez vous du perfectionnisme

– Décidez d’accomplir certaines tâches de toute façon même si le résultat ne sera pas parfait. Créez un un site web en ligne avec une interface perfectible et un design du milieu des années 90, commencez à créer un business plan sans avoir nécessairement toutes les infos… En partant de cette base vous ne pourrez qu’aller vers du mieux car vous avez fait le 1er pas.

35. Débarrassez vous de votre télévision

– La télévision est le fast food du divertissement. L’amas de négativité qu’elle représente couplée à la passivité qu’elle crée chez vous est un ennemi de votre agilité mentale et de votre productivité. Le temps que vous passez devant la télévision est du temps dépensé que vous ne retrouverez jamais. Trouvez d’autres façons de vous détendre qui soient plus enrichissantes ou sélectionnez très soigneusement les programmes que vous regardez et n’allumez votre télévision qu’à ces moments là.

36. Déléguez

– Si une tâche ne nécessite pas que ce soit vous qui la fassiez et qu’elle peut être confiée à quelqu’un d’autre alors allégez vous en la déléguant.

37. Suivez votre intuition

– Votre premier instinct est souvent le meilleur, suivez le car en entrant dans la réflexion vous avez de bonnes chances de créer des problèmes qui n’existent pas et de vous retenir d’agir.

38. Utilisez un Timer

– Un timer est un outil essentiel pour rythmer votre journée entre moments de travail et moments de détente. Vous allez devoir identifier la durée qui fonctionne le mieux pour vous, que ce soit 45, 60 ou 90 minutes – faites en sorte que cette période de travail soit ininterrompue et focalisée autant que possible sur une seule tâche.

39. Optimisez

– Identifiez les processus que vous suivez pour accomplir certaines tâches récurrentes. Mettez les à plat sur papier et essayer des les optimiser puis testez votre processus amélioré. Parfois certains éléments restent invisibles tant qu’on ne les a pas examinés au microscope.

40. Faites le pire en premier

– Pour vaincre la procrastination vous devez apprendre à vous débarrasser des tâches les plus ingrates en premier dans votre journée au lieu de remettre a plus tard. Cette petite victoire donnera le ton pour une journée très productive.

41. Focalisez votre énergie sur les tâches à haut ROI

– Faites en sorte de calculer votre revenu horaire et décidez de déléguer toutes les tâches professionnelles ou personnelles de votre vie dont le coût est inférieur à ce revenu horaire. Ainsi vous faites plus de place dans votre vie pour travailler sur des activités qui requièrent toute votre habilité et votre présence sur les tâches à haut ROI ou vous détendre et profiter de la vie.

42. Donnez vous 30 jours

– Identifiez la nouvelle habitude dont vous aimeriez disposer et engagez vous à la tenir pour 30 jours seulement pour commencer. Avoir une période limitée vous permet de savoir si cette nouvelle habitude vous convient et cela vous paraîtra beaucoup moins écrasant que de commencer une nouvelle habitude pour une durée indéterminée.

43. Les pics d’efficacité

– Identifiez votre cycle de pic d’efficacité et planifiez vos tâches les plus importantes pour ces moments. Également travaillez sur les tâches mineures pendant vos périodes hors pics d’efficacité.

44. Les périodes d’isolement

– Créer des blocs de temps pendant lesquels vous décidez de ne pas être interrompu pour le travail qui demande de la concentration. Prévoyez les tâches moins importantes et demandant moins d’énergie mentale pour des périodes où vous acceptez d’être interrompu dans votre travail.

45. Sortez de la zone grise

– C’est un concept que j’ai appris par le marketeur Eben Pagan dans son programme Altitude destiné aux entrepreneurs. La zone grise est la zone où vous entrez à chaque fois que vous êtes mentalement en train de penser à autre chose que votre travail aux heures où vous travaillez ou que vous pensez à votre travail quand c’est le moment de vous distraire ou de profiter de vos proches et amis. Vous voulez identifier les moments où vous entrez dans cette zone grise et faire en sorte de retourner dans la zone travail ou détente.

46. Effacer une tâche

– La manière la plus efficace de réaliser une tâche est de l’enlever de sa liste. Si cette tâche n’a pas absolument besoin d’être faite alors effacez-la de votre liste.

47. Identifiez des étapes clés

– Quand vous commencez une tâche, identifiez la cible que vous voulez avoir atteint avant d’arrêter de travailler. Par exemple en travaillant sur l’écriture d’un livre, vous pouvez décidez de ne pas vous arrêter avant d’avoir écrit au moins 1000 mots. Atteignez l’étape clé que vous vous êtes fixé, coûte que coûte.

48. Allez à sens contraire

– Si vous avez la liberté de vos horaires et de votre emploi du temps, faites en sorte d’aller aux endroits où il y a d’habitude beaucoup de monde aux jours et heures où il n’y a personne. Ainsi vous gagnez un précieux temps pour soit travailler plus et plus efficacement soit pour vous détendre.

49. Cadrez le temps utile

– Donnez vous une période de temps fixe (comme 30 minutes par exemple) pour entamer une tache. Ne vous inquiétez de ce que vous aurez accompli sur cette période, accordez-y le temps prévu.

50. Groupez les tâches

– Regroupez les tâches similaires telles que les appels téléphoniques ou les déplacements. De cette façon vous entrez dans un mode et vous accomplissez tout ce que vous aviez à faire sur le même registre.

51. Et vous ?

Quelles sont les stratégies que vous utilisez pour être productif et efficace toute la journée et ne pas tomber dans le piège de la procrastination ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur les techniques pour améliorer votre efficacité personnelle, augmenter votre visibilité sur Internet ou tout simplement trouver des clients sur le web,

Etre au top psychologiquement et esthétiquement lors de votre entretien d'embauche et les Règles pour améliorer son efficacité professionnelle !
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2014-11-01T13:45:54+01:00

Le massage Hawaien ou lomi-lomi

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE

Le massage Lomi Lomi toute l'explication.
Mon corps est ma maison et la porte vers mon âme.

Le massage Lomi Lomi - qu'est-ce que c'est ?

C'est un magnifique massage complet du corps et du visage inspiré de la tradition chamanique hawaïenne - un massage venu des îles, bercé par la houle d'un océan infini et vivant comme la lave en ébullition qui s'échappe des volcans. Il détend et vivifie, purifie et nourrit - un rituel de renouveau.

Dans la tradition hawaiienne, le massage Lomi Lomi était donné par un maître de l'art, un Kahuna, dans un esprit de purification et de régénération. Lomi veut dire masser, frotter, presser, pétrir, caresser. En hawaiien, lorsqu' une voyelle ou un mot sont répétés, cela indique une intensité et une importance particulières.

Le Lomi Lomi, est un massage conçu comme un rituel de passage, de l'adolescence vers l'âge adulte par exemple, qui s'accompagne de danses et de chants et qui peut se prolonger sur plusieurs jours. C'est le massage du temple hawaiien qui se donnait autrefois sur un autel de pierre. Encore plus qu'un moment de détente et de bien-être, c'est une cérémonie, une purification et une guérison du corps, du psychisme et de l'âme, accompagnée de chants et de danses (de l’oiseau frégate). C'est une fête, une cérémonie pour induire un renouveau, un nouveau commencement. On recourt à ce massage profond, pour relâcher les vieilles tensions et les blocages tenaces, afin de restaurer un état général de bien-être et le bon fonctionnement des ressources naturelles de guérison du corps. Il s'agit de rétablir un sentiment d'unité en soi et de soi au monde. C'est un sentiment d'équilibre et d'harmonie qui fait naître une inspiration et des forces neuves. Se retrouver, dans sa vie, dans son être, dans son essence.

La masseuse ou le masseur s'aligne avec Iao Nalani, la source universelle de tout vie et s'ouvre dans son coeur, Aloha, de manière à transmettre la juste touche qualitative d'énergie qui convient.

Relaxant, harmonisant et stimulant à la fois, le massage Lomi Lomi se donne avec les mains, les avant-bras, le bout des doigts, les coudes et les articulations des doigts, sur un fond musical de chants hawaïens. Les gestes habités alternativement par les énergies des quatre éléments, terre, eau, feu et air doivent être fluides et habités par le mana, le souffle, l'énergie universelle de vie. Le corps bien huilé est massé, assoupli, étiré, pétri, malaxé, caressé, enveloppé, apaisé et soigné. Les tissus, le système nerveux et l'ossature doivent relâcher peu à peu, couche par couche afin de pouvoir s'abreuver à nouveau de toutes les substances vitales dont ils ont besoin, y compris l'oxygène et l'énergie lumineuse.

Un massage qui ressemble à une danse, gracieux, constamment en mouvement, un massage qui relie toutes les dimensions de l'être et qui rassemble toutes les parties du corps. Ce sont alternativement de longs mouvements qui courent sur tout le corps et un travail en profondeur sur toutes les parties du corps. On masse avec les mains, les avant-bras, les pouces et le bout des doigts.

Pour créer cette harmonie, le masseur ou la masseuse insufflent à leurs mouvements les qualités des quatre éléments de la nature : air, terre, eau, feu. La qualité terre induit des mouvements libérateurs en profondeurs, renforce la sensation d'être à l'abri de son corps, solide. L'eau fluidifie, dissout, c'est un élément très nourrissant qui ouvre la voie aux perceptions subtiles et aux émotions. L'air donne de l'espace, apaise, libère et nous permet de nous sentir relié au monde et à l'univers. Le feu apporte sa chaleur, stimule et dynamise tout en éveillant la joie et l'envie d'entreprendre.

Le Lomi Lomi peut également se pratiquer à quatre mains par deux masseurs simultanément, de préférence homme et femme pour un parfait équilibre des énergies. Le massage à 4 mains est un réel bonheur pour le corps et une guérison profonde pourle coeur.

Le Lomi Lomi ne se décrit pas, il se vit.

A qui s'adresse le massage ?

A tous et à toutes, pour la prévention, le bien-être et même dans certains cas pour la guérison. C'est un massage relativement accessible mais ses subtilités et son potentiel en font un massage professionnel. Il décline toute la gamme des possibilités qu'offre le massage, sans compter qu'il peut se décliner à 4 mains :

• travail en profondeur, dispersion de blocages et de tensions (élément terre)
• travail d'harmonisation et de libération émotionnelle (élément eau)
• travail d'expansion (élément air)
• travail de stimulation (élément feu)

Le massage Lomi Lomi peut soulager dans les cas suivants :

Problèmes à la nuque, aux épaules et au dos
Céphalées dues au stress, migraines
Problèmes circulatoires
Difficultés respiratoires
Insomnies
Situations de stress et d'épuisement
Faiblesse du système immunitaire
Dépressions et traumatismes
Deuils
Manque de confiance en soi
Douleurs et tensions
Troubles de la motricité ou du fonctionnement des organes internes
Blocages de toutes sortes
Problèmes d'ordre psychique
Angoisses
Abus

Le massage Lomi Lomi renforce les aspects suivants du corps, de la personnalité
et de l'âme :

Stimulation des ressources naturelles de guérison
Renforcement du système immunitaire
Joie de vivre, dynamisme, sensualité
Stimulation et harmonisation des énergies vitales
Eveiller des ressources oubliées et en découvrir de nouvelles
Eveil aux six dimensions de notre être (physique, psychique, spirituel, social, espace et temps)
Renforcer l'estime et la confiance en soi
Découverte et renforcement du centre personnel
Equilibre entre tension et relaxation
Conscience du corps

Comment se déroule un massage ?

Comptez une bonne heure et demie de massage et prévoyez de ne pas vous replonger dans une situation stressante tout de suite après la séance. Concevez ce massage comme un événement spécial, un cadeau que vous offrez à votre corps, à votre mental et à votre être tout entier, un moment de répit, un baume réparateur, une récompense bien méritée ou une évasion au paradis terrestre.

La dimension du coeur Aloha est très présente dans ce massage. Le masseur ou la masseuse ouvre son coeur tout en offrant toute son attention et toute sa sensibilité. Il ou elle se sent relié au père et à la mère cosmique et aide son client à ressentir également cet amour et cette protection. Ensemble, ils créent un espace de confiance et de paix qui soutient le relâchement des tensions et des blessures subies par le corps, l'émotionnel, le mental et le spirituel.

Le massage Lomi Lomi ne néglige aucune partie du corps et travaille autant à la superficie qu'en profondeur. Un massage pour qu'on s'aime, qu'on se sente aimé et qu'on ait la force d'aimer les gens et la vie de manière générale.

La séance commence par un bref entretien au cours duquel vous pouvez exprimer vos souhaits, ainsi que vos besoins.

Vous êtes installés ensuite confortablement sur la table de massage, en string et recouverts d'une grand serviette. Le masseur ou la masseuse vous demandent d'exprimer un voeu, pour vous-mêmes, pour votre vie et chante l'invocation aux énergies de vie universelles Iao Nalani. Il ou elle effectue ensuite une prise de contact à travers la serviette, avant de commencer à huile le devant du corps, puis le dos et d'effectuer le massage à proprement dit qui englobe l'arrière des jambes, le dos les bras, puis le devant des jambes, le corps, les bras et la tête.

Tout au long du massage vous êtes invités à exprimer votre ressenti, vos besoins et vos limites, il vous sera demandé à certains moments de participer en respirant profondément.

Pour terminer le massage, le masseur ou la masseuse établiront un contact d'intégration et après un temps de repos vous aideront à vous relever.

[ART: KEOLA.COM]

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2014-10-27T16:57:57+01:00

Comment se maquiller avec des lunettes

Publié par LES ATELIERS DU BIEN-ETRE 06 NICE

Vous portez des lunettes? Voici trois trucs maquillage à adopter!

1. Pour éviter que notre maquillage n'empoussière nos verres, on préfère les fards crémeux aux poudreux, en version longue tenue ou résistant à l'eau.

2. On troque notre mascara allongeant contre une formule recourbante afin que nos cils ne frottent pas contre les verres.

3. Quand on porte des lunettes, les arcs de nos sourcils devraient être d'une symétrie parfaite. On laisse donc une pro les épiler et on se contente de faire l'entretien.

Les verres sous la loupe

Chez les myopes, les verres rapetissent légèrement l'oeil: on mise alors sur des teintes d'ombres à paupières claires et satinées, qu'on applique des cils aux sourcils pour accroître la surface oculaire.

En revanche, chez les presbytes comme chez les hypermétropes, les verres ont un effet de loupe, grossissant l'oeil et son contour. Mieux vaut alors assombrir la paupière mobile avec des fards mats et plutôt foncés, qui atténueront l'aspect bombé et globuleux des yeux. Contrairement aux fards nacrés ou métallisés, ces derniers mettent aussi moins en relief les pattes-d'oie.

Monture ronde

Pas facile d’adapter son maquillage à sa paire de lunettes. La maquilleuse Nathalie Dodon nous propose ses conseils.

  • On met leur monture délicate en valeur en la surplombant de sourcils bien épilés, dessinés et disciplinés.
  • Comme la forme de cette monture dégage le dessous de l'oeil, les cernes auront tendance à paraître. On s'assure donc de bien les camoufler.
  • Pour obtenir un effet sobre et discret, on laisse tomber les jeux de couleurs prononcés sur les yeux, les joues et les lèvres au profit de points de lumière savamment placés sur l'arête du nez, la bouche et l'os des pommettes.
  • Afin de faire contrepoids à la rondeur des verres, on applique le blush en diagonale, en l'étirant du creux de la joue aux tempes.
  • On crée un rappel avec la chevelure en fardant les paupières d'une ombre neutre coordonnée, qu'on estompe des cils aux sourcils.
  • Pour agrandir le regard, on trace un trait de crayon couleur chair sur la bordure intérieure de la paupière.
  • Montures rectangulaires.
    • Comme la monture paraît stricte et un tantinet masculine, on féminise le look en misant sur un maquillage pastel coquet en teintes de rose et de lilas (parfaits compléments du gris de la lunette).
    • Pour ne pas durcir l'allure ni créer un contraste trop marqué avec le dégradé rosé des paupières, on utilise un crayon ou un fard d'un ton plus pâle que nos sourcils pour souligner l'arcade.
    • On dégrade trois teintes d'ombres à paupières sur les yeux (rose, lilas, violet), la plus pâle au coin interne de l'oeil, l'intermédiaire sur la paupière mobile, et la plus foncée sur l'os orbital.
    • Comme la monture descend bas sous les yeux, on peut se permettre de farder légèrement le dessous de chaque oeil.
    • On découpe le regard à l'aide d'un trait de crayon anthracite au ras des cils supérieurs et inférieurs. Un rouge à lèvres rose tendre et crémeux complétera la composition pastel

Monture large

  • Comme la monture large laisse voir toute la paupière (mobile comme fixe), on peut y aller d'audace avec un regard charbonneux.
  • En accord avec la teinte de la monture, on opte pour un dégradé de fards à paupières vert métallisé. On peut aussi choisir de jouer les contrastes en fumant nos yeux de teintes bronze ou cuivrées pour faire ressortir la monture.
  • On utilise un recourbe-cils pour bien ourler notre frange et faire en sorte qu'elle ouvre le regard et ressorte bien à travers nos verres.
  • Comme le regard prime, on garde sobres les autres aspects du maquillage: on colore délicatement nos joues de poudre bronzante, et sur nos lèvres, on applique une teinte caramel, coordonnée au teint.

Monture en oeil de chat

  • Si notre monture est transparente, on trace comme seul détail, sur la paupière, un trait d'eyeliner large et foncé qui remonte aux extrémités extérieures des yeux, en suivant la courbe ascendante de la monture.
  • Pour jouer la carte du chic hollywoodien, en plus des traits d'eyeliner stylisés, on colore la bouche d'un rouge au contour bien dessiné.
  • Si, au contraire, la monture est colorée et plutôt massive, on troque l'eyeliner contre un crayon, avec lequel on tire un trait plus fin et plus doux (brun, gris ou marine).
  • Pour obtenir une précision sans faille et une tenue irréprochable, on cercle le rouge à lèvres de traceur coordonné, qu'on crayonne d'abord sur toute la surface de la bouche, et on redessine après avoir appliqué le rouge.
  • Lorsqu'on utilise coup sur coup fond de teint, anticerne et poudre libre, on veille à bien uniformiser la carnation de façon que son aspect immaculé contraste bien avec l'intensité de la bouche.
  • On choisit un blush ocre pour faire la paire avec la teinte de la bouche.

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