Comment doper votre potentiel de séduction ?
Non, le charme féminin ne se limite pas à des attributs physiques ou à des artifices, celles qui font tourner les têtes sont d'abord des femmes qui assument ce qu'elles sont et ce qu'elles veulent.
Séduire. Susciter l’émoi, l’attirance, le désir. Captiver. Charmer, ensorceler, fasciner… Entre nous, quel bonheur ! Quel que soit notre âge. Quelle qu’en soit la raison : par amour, par jeu, pour se rassurer ou se sentir vivante.
Que l’on soit célibataire ou en couple, mère ou grand-mère, on en a envie de Rayonner.
Nous le désirons toutes… Sans forcément savoir comment procéder.
Car à quelques rares exceptions près, la véritable question est là. Combien d’entre nous partagent, un jour ou l’autre, la même angoisse : « Je ne sais plus comment plaire… »
Miser sur l’artifice ou sur sa véritable personnalité ?
« Lorsque vous voulez (re)conquérir quelqu’un, ne cherchez pas à jouer un rôle.
Faites valoir vos atouts plutôt que vos atours. Méfiez-vous des apparats. Soyez vous-même. » La séduction, une histoire d’authenticité ? « Plutôt de singularité, précise la spécialiste.
Quand on parvient à mettre le doigt sur ce qui nous distingue des autres et donc sur ce qui nous rend touchante, il émane de nous plus de force vitale, de confiance.
Or, la séduction est avant tout un message de bien-être adressé au monde… »
D’où sa méthode de coaching exclusive réservée à celles qui n’ont pas renoncé à émouvoir :
par le biais d’exercices, aider chacune à prendre conscience de sa valeur propre,
de ce qui la rend unique.
Envie de mettre en lumière vos points forts pour miser sur votre diamant intérieur et
devenir irrésistible ? Suivez le guide : entraînez-vous !
Se raconter sincèrement, parler de ce que l’on est, de ce que l’on aime et de ce que l’on n’aime pas, de ce qui nous anime dans notre for intérieur est bien plus séduisant que de se construire un personnage et un discours qui ressemblent à ce que l’on imagine être aimable en nous.
C’est l’erreur la plus fréquente. Mais avec la sincérité, aussitôt, on nous écoute, on cherche à nous comprendre… Le charme agit. Pour enfin oser parler de vous sans surjouer ou vous cacher, à vos stylos, voici un exercice crucial.
Décrivez quatre moments de votre vie où vous vous êtes sentie vraiment très à l’aise, à votre place.Exemple : Quand je prends la parole en réunion pour exposer mon opinion, je sens que je suis écoutée. J’apprécie d’être considérée.
À quels moments êtes-vous la plus heureuse ? Choisissez un plaisir personnel plutôt que familial.Exemple : Je suis heureuse quand je danse. J’aime ce rapport au rythme, au corps. Je me sens légère, vivante.
Quelle est votre plus belle réalisation (hors amour et enfant) ?
Exemple : Il m’a fallu des années pour décorer ma maison. Aujourd’hui, quand on me complimente, j’apprécie. Quelle est la meilleure décision de votre vie (hors amour et enfant) ? Exemple : Avoir suivi ma propre voie dans l’enseignement alors que l’on attendait de moi que je reprenne l’affaire familiale.Quelles sont les situations qui vous rendent mal à l’aise, où vous riez vous-même de votre embarras ?
Exemple : Je n’aime pas me sentir redevable. Du coup, j’ai du mal à me laisser inviter au restaurant. C’est devenu un gag pour mes amis qui souvent me livrent bataille devant des serveurs circonspects.
Repérez les schémas positifs et négatifs qui se répètent dans votre vie. Quand vous dites-vous, avec fierté ou colère, « C’est tout moi, ça ! » ?
Exemple : Je suis incroyablement maladroite. Maintenant, je préviens mes nouvelles connaissances et ça les fait rire… De quoi parlez-vous avec le plus de conviction, de cœur, d’enthousiasme (hors amour et enfant)? Exemple : De mon métier d’infirmière urgentiste. Soigner est une vraie vocation. Quand j’en parle, on m’écoute souvent avec grand intérêt.
Objectif rempli ? Cet exercice a pour finalité de vous faire prendre conscience que si vous parlez avec conviction ou enthousiasme de n’importe quel sujet vous tenant à cœur, vous libérez en vous l’essence de votre identité.
Vous donnez des prises à l’autre pour percevoir ce qui façonne votre personnalité. Vous séduisez l’autre sur votre « vérité personnelle » et non sur une image travaillée qui pourrait amener certaines personnes à être attirées par quelqu’un qui n’est pas celle que vous êtes réellement. La cinquième question est aussi essentielle : savoir rire de soi est un atout fondamental. C’est une belle arme de séduction car elle est authentique, ludique et détend l’atmosphère.
Le fait de penser (et d’être convaincu) que « quelque chose cloche » chez soi est très pénalisant.
En effet, cette pensée peut conduire à un comportement auto-dévalorisant qui entraîne une attitude soumise, passive pour s’excuser d’être ce que l’on est.
Cette auto-évaluation négative mène à une mésestime de soi toujours préjudiciable au pouvoir de séduction. Pour être moins injuste avec vous-même, complétez chaque proposition. Certaines parlent de qualités, d’autres de défauts : notez autant de termes que vous le souhaitez.
Je suis trop… Je suis très… Je ne suis pas assez… Établissez votre bilan défauts-qualités.
Objectif rempli ? Selon l’équilibre de vos réponses entre la liste de vos défauts et celle de vos qualités, demandez-vous si vous êtes vraiment juste avec vous-même.
La balance penche nettement du côté négatif ? Cela est très révélateur de votre personnalité. Demandez-vous pourquoi vous vous dépréciez. Puis enchaînez sur la seconde partie d’exercice. Il s’agit de lire chacun de ses défauts à la lumière d’une qualité lui correspondant. Chaque médaille a son revers…
Reprenez chaque défaut noté dans votre liste. Un par un, essayez d’y trouver son revers positif.
Exemple : Je suis trop méfiante. Mais la méfiance est également un signe de vigilance. J’ai donc sûrement raison de l’être dans certaines circonstances.
1. Mon besoin de contrôle. J’ai compris combien chercher à maîtriser son discours tue l’attraction. Il est normal que toute nouvelle rencontre crée une zone de gêne et de timidité. Mais c’est précisément à l’intérieur de celle-ci que peuvent se passer des choses intéressantes entre un homme et une femme. Ne vouloir montrer que certaines facettes de sa personnalité pour éviter cette gêne est un mauvais calcul. Car pour plaire, il est surtout question de toucher l’autre au cœur en se dévoilant, c’est-à-dire en dégageant des aspérités qui peuvent donner des prises à l’autre pour s’intéresser, s’accrocher… et s’attacher.
2. Parler de mon métier. Je suis médecin dans l’armée. Autant dire que j’ai longtemps évité d’en parler aux hommes que je rencontrais. J’imaginais que ça faisait masculin et que ça pouvait effrayer. J’ai finalement compris que je n’avais pas à avoir honte à condition que je puisse en parler avec enthousiasme.
3. Évoquer mes émotions. Cela m’est apparu essentiel pour parler de moi plus authentiquement, sans me planquer derrière mes enfants, par exemple. Ma coach m’a incitée à parler du livre qui m’avait le plus touchée, de ce qui pouvait me faire pleurer, de ce qui me hérissait chez certains individus… Bref, j’ai appris à exprimer ce qui me rend moi-même, détail qui n’en est pas un quand il s’agit de plaire. Cet entraînement a fonctionné. En faisant évoluer ma manière de me présenter, j’ai même été dépassée par mon succès. J’ai connu deux histoires coup sur coup. Je n’ai pas encore trouvé l’homme de ma vie, mais au moins je ne m’enferme plus dans ma solitude, des hommes bien s’intéressent à moi, j’ai de nouveau une sexualité. Pour moi, c’est déjà énorme.»